Bonjour Süeür, bienvenue en Savoie ! Première fois à Musilac ?
Deuxième fois, j’étais venu en été avant la pandémie, et j’avais joué après Macklemore à minuit sur la même scène au corner dans une autre ambiance. Premier gros festival à l’époque.
La différence avec aujourd’hui ?
Ça fait du bien de rejouer déjà parce que je n’ai pas repris l’été dernier. Moi j’ai sorti l’album à la fin de l’année donc j’ai fait la Maroquinerie à Paris et juste un tour de chauffe de festival à Évreux. Là, c’est le premier, je suis confiant, avec l’autre, j’étais en « rodage » un peu, là c’est cool. Je suis arrivé avec le trac et je me suis fait porter par le public et je suis ressorti content, ce qui est rare
Justement, comment ça s’est passé, comment tu as été accueilli avec le public ?
Honnêtement, super. Il y a eu des vagues, j’ai dû les ramener, j’ai pris le risque, mais je suis content de faire une chanson très calme au milieu, guitare, pour ensuite faire que de l’énervé jusqu’à la fin. Pour la chanson « love », il y a des gens qui se sont arrêtés et qui sont partis. Après, j’ai ramené du monde, les gens étaient vraiment bien avec moi, tout devant…
Un bon moment, donc ?
Très bon moment, ils mettaient des messages ou écrivaient des trucs sur leurs portables !
Tu as une double casquette, celui de comédien et musicien. Arrives-tu à cumuler les 2 et as-tu une préférence ?
Alors non, j’ai découvert cette année. En ciné déjà, c’est ce qui me fait le plus gagner ma vie, dont des films d’auteur. C’est ça un peu plus que la musique. Je ne le fais pas pour l’argent, mais ça me permet de sortir de mon corps et de vivre d’autres vies, en esquivant un peu la mienne. Et la musique me permet de m’assumer moi-même, me mettre à nu. Tu vois bien, tu vois, je n’ai pas le choix une fois que c’est fait ? Là c’est très complémentaire quand j’en fais qu’un ça l’autre moment. Dans les deux, on ne va pas se le cacher, je suis dans des niches, je suis dans une niche en musique et dans une niche en cinéma, dans les choix que je fais… J’aime la vie.
D’où te vient ton influence artistique ?
Énormément de films, qui me font écrire mes personnages. En musique, comme je suis en 91 — j’ai été batteur, j’ai joué pour du post-punk et du hip-hop. Je me mets énormément dans le hip-hop pour me mettre dans des énergies. Mon grand frère a du rock français, donc j’ai vraiment l’influence 2000 - 2000 et 2020, qui est passée par plein de trucs tu vois ? Donc j’avoue que c’est pour ça que je n’arrive pas à me défendre, me situer que sur un style parce que j’en écoute plein !
Deuxième fois, j’étais venu en été avant la pandémie, et j’avais joué après Macklemore à minuit sur la même scène au corner dans une autre ambiance. Premier gros festival à l’époque.
La différence avec aujourd’hui ?
Ça fait du bien de rejouer déjà parce que je n’ai pas repris l’été dernier. Moi j’ai sorti l’album à la fin de l’année donc j’ai fait la Maroquinerie à Paris et juste un tour de chauffe de festival à Évreux. Là, c’est le premier, je suis confiant, avec l’autre, j’étais en « rodage » un peu, là c’est cool. Je suis arrivé avec le trac et je me suis fait porter par le public et je suis ressorti content, ce qui est rare
Justement, comment ça s’est passé, comment tu as été accueilli avec le public ?
Honnêtement, super. Il y a eu des vagues, j’ai dû les ramener, j’ai pris le risque, mais je suis content de faire une chanson très calme au milieu, guitare, pour ensuite faire que de l’énervé jusqu’à la fin. Pour la chanson « love », il y a des gens qui se sont arrêtés et qui sont partis. Après, j’ai ramené du monde, les gens étaient vraiment bien avec moi, tout devant…
Un bon moment, donc ?
Très bon moment, ils mettaient des messages ou écrivaient des trucs sur leurs portables !
Tu as une double casquette, celui de comédien et musicien. Arrives-tu à cumuler les 2 et as-tu une préférence ?
Alors non, j’ai découvert cette année. En ciné déjà, c’est ce qui me fait le plus gagner ma vie, dont des films d’auteur. C’est ça un peu plus que la musique. Je ne le fais pas pour l’argent, mais ça me permet de sortir de mon corps et de vivre d’autres vies, en esquivant un peu la mienne. Et la musique me permet de m’assumer moi-même, me mettre à nu. Tu vois bien, tu vois, je n’ai pas le choix une fois que c’est fait ? Là c’est très complémentaire quand j’en fais qu’un ça l’autre moment. Dans les deux, on ne va pas se le cacher, je suis dans des niches, je suis dans une niche en musique et dans une niche en cinéma, dans les choix que je fais… J’aime la vie.
D’où te vient ton influence artistique ?
Énormément de films, qui me font écrire mes personnages. En musique, comme je suis en 91 — j’ai été batteur, j’ai joué pour du post-punk et du hip-hop. Je me mets énormément dans le hip-hop pour me mettre dans des énergies. Mon grand frère a du rock français, donc j’ai vraiment l’influence 2000 - 2000 et 2020, qui est passée par plein de trucs tu vois ? Donc j’avoue que c’est pour ça que je n’arrive pas à me défendre, me situer que sur un style parce que j’en écoute plein !
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Justement tu es le demi-frère de Damien Saez. Vous n’avez jamais envisagé un projet musical ensemble ?
J’ai déjà joué un peu de batteries pour lui en studio, je l’ai bien accompagné sur une tournée de Zénith, sur une chanson, où je faisais des bruits d’animaux. Et là, on s’entend très bien : je suis allé le voir aux arènes de Nîmes et je suis vraiment très fier de de ce qu’il fait et ce qui devient et de la manière dont il arrive à réunir les gens même en disparaissant longtemps… Mais il est fier parce qu’il ne m’a pas aidé. J’ai essayé au début — sans pour autant me cacher, histoire de ne pas arriver avec un tee-shirt Saez, tu vois que non, je suis content. Un jour, il y aura un feat, mais je ne suis pas pressé, c’est un ours mon frère. Sa carrière m’a inspiré et je sais certaines choses qu’il a avouées et qui sont arrivées trop tôt... J’ai 31 ans, il a débuté à 21 — j’aurais pu largement le faire plus tôt, mais j’étais content de savoir que, déjà, je faisais mes trucs sans essayer de faire la même chose en termes de statut quoi.
Et puis tu devais avoir envie de ça et de de faire quelque chose de différent !
Total ! Ah total… Il y a des intonations, je m’interdis. Au téléphone, ce sont les mêmes voix des fois !
As-tu des projets ?
Euh ouais donc on bah là j’ai 6 festivals, cet été en musique ? Et en projet ciné, je tourne un moyen métrage cet été entre festivals à 10 jours. J’ai joué un pyromane dans une casse automobile, qui se bat avec un chien tous les soirs, c’est super gai. Après, j’ai joué dans le film de Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Eat The Night, qui sortira l’année prochaine. Totalement à l’opposé, j’ai fait une apparition dans le film d’Ariel Dombasle. J’ai aussi joué Philippe Poupon dans le film de Géraldine Danon.
Si l’espace d’un instant tu pouvais être quelqu’un ou quelque chose… Ce serait quoi ? Qui ou quoi ?
Un volcan. Pas en éruption, pas inquiétant qui respire un peu, on voit la fumée…
Alors, une petite dernière, est-ce que tu as un message à faire passer à ton public et aux gens qui te suivent ?
Bah on ne peut pas esquiver la situation juste en ce moment. Je dis aux gens de ne pas détruire des lieux publics qui leur serviront à eux, et en même temps, je dis aux gens de vraiment faire attention à ne pas regarder la télé tous les soirs — il vaut mieux sortir ensemble, à voir ce qui se passe et… À ne pas partir dans le complotisme, conspirationnisme et de faire très attention. — Ne pas rejoindre les paroles des autres tout le temps comme ça, par peur de ne pas faire partie d’un groupe. Faites attention à ce qui se passe, si on veut continuer à kiffer, à ne pas être dans des états pas possibles. Je me battrai toujours, toujours contre le racisme. J’essaierai d’être le plus écologique possible aussi !
J’ai déjà joué un peu de batteries pour lui en studio, je l’ai bien accompagné sur une tournée de Zénith, sur une chanson, où je faisais des bruits d’animaux. Et là, on s’entend très bien : je suis allé le voir aux arènes de Nîmes et je suis vraiment très fier de de ce qu’il fait et ce qui devient et de la manière dont il arrive à réunir les gens même en disparaissant longtemps… Mais il est fier parce qu’il ne m’a pas aidé. J’ai essayé au début — sans pour autant me cacher, histoire de ne pas arriver avec un tee-shirt Saez, tu vois que non, je suis content. Un jour, il y aura un feat, mais je ne suis pas pressé, c’est un ours mon frère. Sa carrière m’a inspiré et je sais certaines choses qu’il a avouées et qui sont arrivées trop tôt... J’ai 31 ans, il a débuté à 21 — j’aurais pu largement le faire plus tôt, mais j’étais content de savoir que, déjà, je faisais mes trucs sans essayer de faire la même chose en termes de statut quoi.
Et puis tu devais avoir envie de ça et de de faire quelque chose de différent !
Total ! Ah total… Il y a des intonations, je m’interdis. Au téléphone, ce sont les mêmes voix des fois !
As-tu des projets ?
Euh ouais donc on bah là j’ai 6 festivals, cet été en musique ? Et en projet ciné, je tourne un moyen métrage cet été entre festivals à 10 jours. J’ai joué un pyromane dans une casse automobile, qui se bat avec un chien tous les soirs, c’est super gai. Après, j’ai joué dans le film de Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Eat The Night, qui sortira l’année prochaine. Totalement à l’opposé, j’ai fait une apparition dans le film d’Ariel Dombasle. J’ai aussi joué Philippe Poupon dans le film de Géraldine Danon.
Si l’espace d’un instant tu pouvais être quelqu’un ou quelque chose… Ce serait quoi ? Qui ou quoi ?
Un volcan. Pas en éruption, pas inquiétant qui respire un peu, on voit la fumée…
Alors, une petite dernière, est-ce que tu as un message à faire passer à ton public et aux gens qui te suivent ?
Bah on ne peut pas esquiver la situation juste en ce moment. Je dis aux gens de ne pas détruire des lieux publics qui leur serviront à eux, et en même temps, je dis aux gens de vraiment faire attention à ne pas regarder la télé tous les soirs — il vaut mieux sortir ensemble, à voir ce qui se passe et… À ne pas partir dans le complotisme, conspirationnisme et de faire très attention. — Ne pas rejoindre les paroles des autres tout le temps comme ça, par peur de ne pas faire partie d’un groupe. Faites attention à ce qui se passe, si on veut continuer à kiffer, à ne pas être dans des états pas possibles. Je me battrai toujours, toujours contre le racisme. J’essaierai d’être le plus écologique possible aussi !