Ce 24 juin 2019, les médias avaient la primeur du projet retenu pour le haras d’Annecy.
C’est donc le cabinet Devaux & Devaux architectes qui a remporté la mise. La cohérence de cette proposition qui repose sur la notion de mouvement a prévalu.
Mouvement sous toutes les formes possibles...
Relecture du passé pour remodeler le haras et le faire vivre de manière contemporaine et ouverte sur la ville. Révision des relations avec le bâti environnant, ouverture d’accès. Mouvement propice à la déambulation, aux rencontres, à l’animation, interactions, cycle de l’eau récupérée pour animer un bassin central, transparence d’un nouveau bâtiment-salle modulable de projection qui permettra de découvrir de l’extérieur, de la ville, le manège actuel du haras. Multiplicité des points de vue. Reflets, bulles, eau vive dans le bassin.
L’idée est « que ça vibre » !
Il a même été question de romantisme lors de cette présentation.
Si le haras accueillera le Festival du Film d’Animation et les structures de CITIA, il sera ouvert en permanence aux Annéciens et constituera à terme l’un des cœurs de l’animation de l’agglomération ainsi qu’un poumon au centre d’une tranchée verte.
C’est donc le cabinet Devaux & Devaux architectes qui a remporté la mise. La cohérence de cette proposition qui repose sur la notion de mouvement a prévalu.
Mouvement sous toutes les formes possibles...
Relecture du passé pour remodeler le haras et le faire vivre de manière contemporaine et ouverte sur la ville. Révision des relations avec le bâti environnant, ouverture d’accès. Mouvement propice à la déambulation, aux rencontres, à l’animation, interactions, cycle de l’eau récupérée pour animer un bassin central, transparence d’un nouveau bâtiment-salle modulable de projection qui permettra de découvrir de l’extérieur, de la ville, le manège actuel du haras. Multiplicité des points de vue. Reflets, bulles, eau vive dans le bassin.
L’idée est « que ça vibre » !
Il a même été question de romantisme lors de cette présentation.
Si le haras accueillera le Festival du Film d’Animation et les structures de CITIA, il sera ouvert en permanence aux Annéciens et constituera à terme l’un des cœurs de l’animation de l’agglomération ainsi qu’un poumon au centre d’une tranchée verte.
Move-On Mag a déjà écrit, en particulier une longue interview de Dominique Puthod, sur le projet du haras avant qu’il ne soit ratifié.
Nous suivrons, comme beaucoup d’autres, l’avancement des travaux, les réalisations techniques…
Nous avons été particulièrement intéressés lors de cette présentation par son esprit, qui repose sur le mouvement, la relation. La vie incarnée par les espaces végétalisés et aquatiques qui animeront le lieu ; c’est pourquoi nous nous sommes tournés vers Philippe Deliau, d’Alep paysagistes, pour en discuter, sachant que cette animation du lieu n’est possible que grâce au travail d’architecture qui en dessine le volume.
Il en va dans ce domaine comme en musique ou le silence est une respiration indispensable au jeu que l’on retrouve aussi entre l’ombre et la lumière.
Philippe Deliau,Dominique Puthod a précisé que votre projet a été retenu d’abord parce qu’il répond à toutes les exigences techniques mais aussi pour son élégance. Je pense que celle-ci correspond à la notion de mouvement qui habite toute votre démarche.
C’est mon rôle de paysagiste. Je tiens à préciser que, si j’habite et travaille dans le Vaucluse, j’ai des attaches à Groisy. Il est important pour moi de revenir à Annecy où la question du rapport au lac, du reflet de la montagne, de la relation avec la nature avec cette pelouse du Pâquier qui fait la transition entre ville et nature est essentielle et donc une source d’inspiration pour le parc du haras.
Dans son écriture du 19° siècle, dans sa façon d’offrir une déambulation, le parc constituait un lieu calme au sein du lieu actif qu’était la carrière ; maintenant c’est la ville qui vient dans le parc et nous gardons la notion d’activité parce que le bassin fait vivre l’ensemble de manière dynamique.
Cette composition d’ensemble repose sur une écriture cinétique, une déambulation qui permet de découvrir le paysage au fil des pas et de rompre ainsi avec l’ordonnancement de la ville puisque celle-ci est extrêmement carroyée. Quand on rentre dans le parc, on s’y perd !
S’ajoute à ceci le mouvement de l’eau dans le bassin central, eau qui arrive, se rétracte, créant un bassin animé, immergé dans lequel rien n’est figé. Je continue de travailler avec Gilles Clément, avec lequel j’ai commencé en 1992, et la notion de jardin en mouvement me tient à cœur.
La future halle gourmande, à préciser
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Vous êtes dans une cité de l’image animée, le mouvement s’imposait.
Bien sûr. Nous y ajoutons l’image animée du mouvement, d’un bruit, des bulles qui arrivent dans l’eau du bassin. Il est essentiel pour nous de renvoyer à quelque chose qui soit actif et non figé.
Mouvement concret qui permet celui des émotions, des rencontres, des liens….Vous parlez même d’îles enchantées. C’est en plus le mouvement du rêve, de la poésie, de l’enfance?
Le mouvement du jeu. On entre dans l’île, on en sort, on la contourne, ce qui crée différentes situations. Le mouvement d’un manège, d’un carrousel viendra s’y ajouter.
Aménager un site, c’est aussi l’activer, lui donner vie.