Une aventure parce qu’elle s’oriente et se définit au fur et à mesure, en impliquant également tous les participants au projet, citoyens d’un monde en devenir.
Pierre Soulages dit « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » et Jacques-André Bertrand lui répond avec une pointe d’humour et d’optimisme « Il faut faire confiance aux gens. A qui d’autre pourrions-nous faire confiance ? »
Margot me reçoit et nous présente ECREVIS.
Pour une fois, ce ne sont pas les écrevisses qui entrent dans la recette mais elles qui la conçoivent et la cuisinent. Et le résultat est prometteur.
Pierre Soulages dit « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » et Jacques-André Bertrand lui répond avec une pointe d’humour et d’optimisme « Il faut faire confiance aux gens. A qui d’autre pourrions-nous faire confiance ? »
Margot me reçoit et nous présente ECREVIS.
Pour une fois, ce ne sont pas les écrevisses qui entrent dans la recette mais elles qui la conçoivent et la cuisinent. Et le résultat est prometteur.
ECREVIS ?
Nos locaux se situent au-dessus d’un espace naturel où vivent des écrevisses à pattes blanches qui sont une espèce protégée.
C’est ce qu’on aperçoit en contrebas lorsqu’on arrive ?
Oui, un endroit un peu marécageux.
Vous êtes une nouvelle variété d’écrevisses ?
Je vais dire « on » bien que je ne sois pas initiatrice du projet que j’ai rejoint en janvier. L’équipe de départ a eu l’idée de cet acronyme, Espace Commun de Rencontres Extraordinaires Vecteur d’Idées à Suivre. C’est exactement ce qui se passe ici.
La philosophie de départ n’a pas bougé et il y a des adaptations, des réajustements au fur et à mesure pour garder le cap. C’est un espace commun, de partage des locaux, des outils, des compétences. Notre volonté est que chacun se sente chez lui ici afin de pouvoir vivre ses rêves.
Et d’en vivre ?
Ou pas. Ce n’est pas une fin en soi.
Pierre est kiné et vient ici créer ses jeux de plateau, il a rencontré Alexandre…
Ce sont des activités parallèles, ou complémentaires ?
Même toi, si tu veux repeindre un volet mais que tu ne peux pas le faire chez toi, tu peux venir ici. Tu trouveras la place, les outils.
En fait, nous avons deux grands axes. L’accueil de personnes qui veulent développer leur activité et pour lesquelles nous avons un système de résidence qui regroupe une quinzaine de personnes actuellement autour de l’artisanat et de l’art principalement, un menuisier, une céramiste, un designer, une créatrice de bijoux…
Le 2° axe consiste en l’ouverture à toutes et tous, de manière totalement inclusive, qui repose sur la participation consciente ; chacun estime le montant qu’il doit régler en fonction de ses moyens, de ce que le lieu lui a apporté mais aussi de ce que lui a envie d’apporter. C’est un double mouvement qui consiste à faire confiance aux gens en les responsabilisant. Certains s’en trouvent déstabilisés alors on propose une fourchette.
Ce qui nous oblige à réfléchir précisément à cette nouvelle façon d’envisager l’économie dans laquelle chacun est souverain, responsable de ses actions et doit définir ce qui est juste.
On devrait adopter la même démarche pour les PV et les impôts (rires).
Nous alimentons aussi la vie d’ECREVIS et notre réflexion par des conférences qui abordent essentiellement l’évolution de notre société, le respect du vivant, de notre planète, de l’humain, du social…
Tu ne parles pas d’écologie…
On n’aime pas trop. C’est un mot fourre tout qui veut tout et ne rien dire. A travers ce mot, beaucoup entendent les Verts, les bobos… Une journaliste nous avait qualifiés d’activistes du changement. Oui, nous sommes acteurs.
Suit la visite du lieu, des ateliers, la rencontre avec les résidents ou les personnes de passage, comme cette voisine qui participe à la réalisation d’un nouvel espace de discussion en extérieur. Ici on installe un four de poterie qui vient d’arriver, là on goudronne le bas de caisse d’un véhicule//maison, ailleurs c’est le coin bidouillage informatique et conception de console de jeux, ça sent le bois, le métal, le travail artisanal…un lieu informel source de nouvelles formes d’apprentissage, de partage, de prise de conscience.
Un beau labo.
Nos locaux se situent au-dessus d’un espace naturel où vivent des écrevisses à pattes blanches qui sont une espèce protégée.
C’est ce qu’on aperçoit en contrebas lorsqu’on arrive ?
Oui, un endroit un peu marécageux.
Vous êtes une nouvelle variété d’écrevisses ?
Je vais dire « on » bien que je ne sois pas initiatrice du projet que j’ai rejoint en janvier. L’équipe de départ a eu l’idée de cet acronyme, Espace Commun de Rencontres Extraordinaires Vecteur d’Idées à Suivre. C’est exactement ce qui se passe ici.
La philosophie de départ n’a pas bougé et il y a des adaptations, des réajustements au fur et à mesure pour garder le cap. C’est un espace commun, de partage des locaux, des outils, des compétences. Notre volonté est que chacun se sente chez lui ici afin de pouvoir vivre ses rêves.
Et d’en vivre ?
Ou pas. Ce n’est pas une fin en soi.
Pierre est kiné et vient ici créer ses jeux de plateau, il a rencontré Alexandre…
Ce sont des activités parallèles, ou complémentaires ?
Même toi, si tu veux repeindre un volet mais que tu ne peux pas le faire chez toi, tu peux venir ici. Tu trouveras la place, les outils.
En fait, nous avons deux grands axes. L’accueil de personnes qui veulent développer leur activité et pour lesquelles nous avons un système de résidence qui regroupe une quinzaine de personnes actuellement autour de l’artisanat et de l’art principalement, un menuisier, une céramiste, un designer, une créatrice de bijoux…
Le 2° axe consiste en l’ouverture à toutes et tous, de manière totalement inclusive, qui repose sur la participation consciente ; chacun estime le montant qu’il doit régler en fonction de ses moyens, de ce que le lieu lui a apporté mais aussi de ce que lui a envie d’apporter. C’est un double mouvement qui consiste à faire confiance aux gens en les responsabilisant. Certains s’en trouvent déstabilisés alors on propose une fourchette.
Ce qui nous oblige à réfléchir précisément à cette nouvelle façon d’envisager l’économie dans laquelle chacun est souverain, responsable de ses actions et doit définir ce qui est juste.
On devrait adopter la même démarche pour les PV et les impôts (rires).
Nous alimentons aussi la vie d’ECREVIS et notre réflexion par des conférences qui abordent essentiellement l’évolution de notre société, le respect du vivant, de notre planète, de l’humain, du social…
Tu ne parles pas d’écologie…
On n’aime pas trop. C’est un mot fourre tout qui veut tout et ne rien dire. A travers ce mot, beaucoup entendent les Verts, les bobos… Une journaliste nous avait qualifiés d’activistes du changement. Oui, nous sommes acteurs.
Suit la visite du lieu, des ateliers, la rencontre avec les résidents ou les personnes de passage, comme cette voisine qui participe à la réalisation d’un nouvel espace de discussion en extérieur. Ici on installe un four de poterie qui vient d’arriver, là on goudronne le bas de caisse d’un véhicule//maison, ailleurs c’est le coin bidouillage informatique et conception de console de jeux, ça sent le bois, le métal, le travail artisanal…un lieu informel source de nouvelles formes d’apprentissage, de partage, de prise de conscience.
Un beau labo.
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- Charlotte : sérigraphe textile spécialisée dans l'encre végétale, graphiste
- Virginie : céramiste
- Noémie : créatrice de bijoux
- Kevin : designer produit, graphiste, sérigraphe
- Khaled : gère la ressourcerie
- Alex : menuisier
- Bruno : ferronnier (travail du métal)
- Christian : électro-mécanicien
- Pablo et Fabio : peinture et carrosserie
- Mathéo : constructeur d'une Tiny House
- Adrien et Thibault : permaculteurs sur le jardin pédagogique
- Association Tissu et Couture 74 : atelier couture
- Hackerspace : bidouilleurs informatique, électronique. Récupèrent, réparent, et transforment les matériaux informatiques et électroniques.
- Baptiste : luthier spécialisé dans la fabrication de guitares manouches
- Petra : tisseuse (laine, ortie…)
Prochainement :
- Olivier : dessinateur de bandes-dessinées
- Laura : créatrice de cosmétiques bio et locales
ECREVIS 36 rue de l’aérodrome. Meythet
ecrevis.eco/site