Alors, comment avez-vous été accueilli dans ce festival ?
MAT : Extrêmement bien ! En plus on est avec plein de potes comme “Marcel et son Orchestre” qui jouent, sans compter que c'est lui-même qui nous a accueillis en arrivant. C'était très très bien, c'est parfait. Il fait beau. Et puis nous, on est venu avec le projet qu'on avait avant, il n’y a pas si longtemps que ça, on est content de se faire rappeler du bon souvenir de tout le monde.
Sur votre tournée, est-ce que vous auriez un festival préféré ?
ENZO : Moi, mon préféré, ce serait peut-être plus le Main Square, mais plus pour des raisons de nostalgie, car c'est un festival que j'ai connu et beaucoup fait en tant que spectateur et en particulier en tant qu'artiste. C'est le truc un peu particulier, c'est le festival de la région, le Main Square c'est la réponse un peu classique.
MAT : Moi aussi j'aime beaucoup le Main Square, et c'est un peu dur de dégager un festival préféré parce que nous, on a un groupe de rock et on aime beaucoup faire des concerts. Déjà d'être programmé dans un festival, on trouve déjà ça super cool d'avoir cette chance, donc, du coup, on a envie de dire que ce sont tous les festivals à égalité. On a la chance de faire des concerts avec des gens cool. C’est ce qui est cool.
Donc ça y est, vous êtes enfin de retour, vous vous reformez en 2019, et deux ans durant derrière le Covid, forcément on va en parler. Comment avez-vous vécu cette période alors qu'on imagine que votre désir était de remonter sur scène ?
MAT : Hum, pfff, ben ça dépend en fait… On était aussi content d'être en famille, on avait aussi redécouvert des choses qu'on avait un petit peu oublié tellement on était sur la route. Ça, c'était un petit peu le côté cool.
ENZO : Ça, c'était le côté marrant au début, (MAT : ça, c'est parce qu'il n’a pas de famille ! -rires- ) mais au bout d'un moment ça fait chier et j'en ai profité pour finir tous mes jeux ! Non mais après, ce qui était vraiment compliqué, c'était de côté sanitaire avant toute chose, c'était juste le fait qu'il y ait vraiment une pandémie. C'était ça qui était vraiment le plus violent que je trouve. Et puis, donc, entre des tournées annulées, entre des moments de famille retrouvée, entre pour certains qui ont eu des enfants, on s'est dit qu'il y avait plein et diverses émotions et variées qu'on vivait, parce qu'il y avait des côtés plus sombres et d’autres plus sympas, on trouvait que c'était un concept d’album cool, donc à partir du moment qu'on trouvait que c'était un concept d’album cool, on s'est mis en mode écriture. Ça nous a mis un objectif d'orienter quelque chose et de retrouver toute notre équipe.
Vous sortez cette année votre dernier album "Human Disorder", finalement, il découle directement de cette période Covid ?
MAT : En tout cas pour nous la pandémie a été un élément qui a provoqué en nous de faire un scan du monde dans lequel on était à ce moment-là. Après dedans dans l'album il y a aussi des titres qu'on avait créés depuis longtemps, mais la plupart ont été créés dans cette période-là, et puis nous aussi ça nous a forcés à travailler un petit peu différemment, à développer des trucs...
Vous avez travaillé à distance du coup ?
ENZO : Oui, on a beaucoup bossé à distance, on a fait pas mal de trucs en Visio. À un moment aussi en ami en commun dans un studio pendant presque deux mois ou en ami en commun les idées de chez soi et c'était cool c'était une manière différente de travailler. On n'avait jamais travaillé comme ça mais je pense que ça se ressent sur le disque, c'était très intéressant.
Est-ce qu'il y a un titre qui vous tient particulièrement à cœur ?
ENZO : Quand on fait un album, c'est un tout. Ce n'est pas pour donner une réponse particulière à ta question, mais l'album est très éclectique, il y a beaucoup de trucs différents. Si c'était un album tous dans le même délire, on aurait pu te dire, mais là c'est vraiment trop varié plein d'esprit différent.
MAT : Après, ça va être des choses beaucoup plus subjectives, j'ai deux chansons que je chante avec ma femme. Elle compte beaucoup pour moi, mais je prends autant de plaisir que les autres chansons.
Mat, tu avais explosé la scène de Taratata avec Frah de Shaka Ponk sur "Morir Cantando", tu en gardes quel souvenir ?
C'était la première fois que je faisais des trucs avec des ears, et c'est une drôle de sensation. Non ! -rires- Je t'ai dit ça pour faire une réponse technique -rires-. Non, non, c'était super, on a bien rigolé, moi j'adore faire des trucs avec les copains, c'était l'occasion. Maintenant, c'était super, c'est un super groupe, c'est un super projet. Très bon souvenir.
Vous vous êtes séparés en 2017, comment s'est passée cette période pour chacun ?
MAT : Ce n'est pas qu'on s'est séparé, c'est qu'on a décidé de prendre du temps pour faire ses projets, ça faisait longtemps que vous voulez faire c'est Projets, mais c'est vrai que quand on a fait Skip the Use ça ne prend énormément de temps, donc on a fait un break de Skip the Use pour pouvoir faire les autres choses qu'on avait envie de faire c'est surtout ça. Et puis on a fait chacun nos projets, mais moi, j'avais surtout envie de faire de la production. On s'était fixé comme objectif de surtout produire un album entier de nous-mêmes, là, on a réussi parce qu'on a pris le temps d'apprendre ce qu'on ne savait pas faire à l'époque.
On est au milieu de l'été et au milieu de l'autre tournée, déjà un premier petit bilan à faire ?
MAT : Enzo n'a toujours pas fini à l'hôpital (rire), pour l'instant, ça va.
ENZO : on verra ce soir, peut-être que je ne vais pas jouer, il faut éviter l'effort de trop...
MAT : ... on ne sait pas quand...
ENZO : ... mais là ça va ! -rires-
MAT : Non mais il ne meurt pas lui, il a mal, mais il ne meurt pas. Quand il dit qu'il a un problème, personne ne le croit, mais ça, on vous le racontera dans une autre histoire.
Est-ce que vous avez déjà des projets pour l'avenir ?
MAT : Enzo va se marier ... Non, en vrai, entre les albums qu'on doit produire, notre album d'après, qu'on est déjà en train de réfléchir, la tournée qu’on est en train de finir, de préparer et de monter, on a déjà beaucoup de trucs à faire. Plus aussi le groupe de Enzo qui s'appelle "Dedhomiz" il doit faire des trucs pour son groupe, et moi je fais aussi de la techno… Il y a de quoi faire. C'est bien calé.
Et du coup vous arrivez à vous organiser ?
MAT : Moi, je travaille tout le temps avec lui, donc finalement ça va, on s'appelle beaucoup. Skip the Use, c'est un peu le fil rouge et on place nos trucs entre les dates. Sinon, soit Enzo vient chez moi à L.A., soit je viens chez lui à Roubaix (rire)
ENZO : C'est un choix, ok… Je pourrais vivre à Ibiza, mais j'ai choisi Roubaix, c'est une ville que j'ai dans mon cœur ! -rires-
Est-ce que vous avez un souvenir particulier à nous raconter ?
MAT : Une fois, je suis allé à Toronto (rire)... Pour tout vous raconter, une fois, on devait partir à Toronto, on devait prendre l'avion, il y avait une escale en Islande, et lui, Enzo, a choisi de rester en Islande pour se faire opérer du poumon...
ENZO : …C'est pour ça qu'ils font des blagues sur ma santé, c'est le seul truc qui me soit arrivé dans ma vie, et du coup je suis devenu le mec qui se casse tout. Je ne me suis jamais rien cassé, je me suis juste cassé le poumon. Lui, il me disait “arrête tes conneries, c'est juste dans ta tête”... J’avais quand même un peu mal !
MAT : … Il avait déjà eu une première blessure, il y a plusieurs mois, mais nous, on pensait que c'était le stress. J’avais même appelé sa mère qui disait aussi la même chose… mais en fait ce n'était pas dans sa tête ! -rires-
Et un souvenir marrant sur scène ?
ENZO : J'ai failli mourir écrasé par le logo, mais ça c'est ma version des faits ! La version officielle, c'est qu'il y avait juste le logo au-dessus de ma tête et que j'avais peur qu'il tombe, du coup moi je préfère dire que j'ai failli finir écrasé par le logo.
MAT : Pour moi non… Sinon ça se passe normal, toutes les filles sont sur Enzo, alors que lui préfère les mecs. Moi, ma femme elle fait peur, elle est dangereuse... Elle est trop dangereuse, c'est bien, je suis trop content. Ouai. Pas de problèmes. En plus elle est souvent présente et elle nous aide beaucoup pour le marketing etc...
Elle vous accompagne souvent…
Non, ce n'est pas souvent, car on est à Los Angeles, mais là, comme c'est les vacances, elle vient à Solidays et au Main Square Festival au mois d’août.
C'est en plus d'avoir vos proches quand vous êtes sur des dates ?
MAT : Lui, il y a ses parents qui sont là...
ENZO : ... J'ai même pas décidé, ils sont venus, j'ai rien demandé…
MAT : …Oui il y a ses parents, mais on a souvent travaillé avec son père, c'est l'ingé son de mon premier groupe de punk, et il est l'ingé son de "Marcel et son Orchestre"... Ils font plus partie du truc. Nous avec Marcel, quand on était vraiment tout petits, c'est vraiment eux qui nous ont aidés à nous structurer et à monter un projet comme on a pu faire. C'est une amitié de très longue date. La première tournée c'est avec eux, on leur doit énormément de choses.
Vous voulez en profiter pour laisser un message ?
MAT : On offre un gros cadeau à celui qui se fera un tatouage Skip the Use où il veut ! Et ce n'est que pour un de vos lecteurs ! ;)
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