Raphaël, ta voix peut être puissante, virile mais tout aussi douce et l’assemblage crée quelque chose de particulier qui fonctionne bien.
J’essaye effectivement de jouer avec les différentes utilisations possibles de la voix. Je ne l’avais pas vraiment vu comme ça mais ça définit assez bien ce que je fais.
En tout cas à l’écoute de "J’aimerais", "Je t’attendrai" et "Ouvre les yeux".
Et ce n’est pas avec ces chansons que je suis passé à Monkey Tunes Talent.
J’ai tout gagné, alors !
J’ai envoyé une de ces musiques pour leur sélection, ça a dû jouer. Pour la 1° phase du casting, où intervenait le vote des internautes, il y avait une reprise et pour le concours deux reprises et une composition faite à cette occasion.
Tu as déjà une vraie personnalité, comment se vit une reprise ?
J’essaye d’écouter le moins possible la chanson, une ou deux fois, le temps de comprendre l’ambiance, les accords et puis je m’en éloigne pour entrer dans une phase d’appropriation. Je n’ai aucun souci à reprendre des morceaux bien écrits qui correspondent à mon univers et à les mettre à ma sauce.
J’essaye effectivement de jouer avec les différentes utilisations possibles de la voix. Je ne l’avais pas vraiment vu comme ça mais ça définit assez bien ce que je fais.
En tout cas à l’écoute de "J’aimerais", "Je t’attendrai" et "Ouvre les yeux".
Et ce n’est pas avec ces chansons que je suis passé à Monkey Tunes Talent.
J’ai tout gagné, alors !
J’ai envoyé une de ces musiques pour leur sélection, ça a dû jouer. Pour la 1° phase du casting, où intervenait le vote des internautes, il y avait une reprise et pour le concours deux reprises et une composition faite à cette occasion.
Tu as déjà une vraie personnalité, comment se vit une reprise ?
J’essaye d’écouter le moins possible la chanson, une ou deux fois, le temps de comprendre l’ambiance, les accords et puis je m’en éloigne pour entrer dans une phase d’appropriation. Je n’ai aucun souci à reprendre des morceaux bien écrits qui correspondent à mon univers et à les mettre à ma sauce.
Les paroles de tes chansons révèlent un vrai sens poétique, elles sont en français.
Je prends le compliment mais en ce moment j’écris un peu en anglais, j’explore. Je mets effectivement beaucoup de soin à mes textes, j’essaye de transmettre des choses.
Il semble y avoir une recherche d’harmonie entre du masculin et du féminin.
Au-delà de la sphère musicale, c’est en fait ce que je suis ; je cherche à intégrer une part masculine et une part féminine dans ma vie quotidienne et ça se ressent dans ma musique. C’est très contrasté.
Mais il y a des passerelles linguistiques intéressantes, comme le conditionnel ou le futur qui permettent d’éviter une réalité trop simple. Il paraît que l’anglais est plus musical, plus facile, qu’en penses-tu ?
Il y a une différence entre musical et facile. Je ne pense pas que l’anglais soit plus musical, beaucoup de rappeurs, de slameurs, de poètes le montrent. Il est peut-être plus fluide dans certains phrasés, surtout avec l’accent américain mais pas plus musical, non.
Personnellement le fait d’écrire en anglais me force à faire plus simple ; je viens de passer cinq mois à écrire un texte pour un morceau de rap. Ça prend beaucoup d’énergie alors que l’anglais, qui n’est pas ma langue maternelle, m’oblige à aller à l’essentiel.
Je commence à faire des projets avec d’autres artistes et l’un d’eux a été réalisé en anglais, ça coulait tellement bien, tellement facilement que ça m’a convaincu. Mes prochains morceaux seront vraisemblablement en anglais, même si j’aime revenir au français, à ma langue.
On voit d’ailleurs un retour de la chanson française avec Angèle, Stromae a montré qu’on peut faire de belles choses festives en français.
Que représente l’aventure de Monkey Tunes ? Comment l’as-tu vécue jusque-là et qu’est-ce que tu en attends ?
Je n’avais pas vraiment de grands espoirs, je ne pensais pas du tout revenir avec une coupe.
Je prends le compliment mais en ce moment j’écris un peu en anglais, j’explore. Je mets effectivement beaucoup de soin à mes textes, j’essaye de transmettre des choses.
Il semble y avoir une recherche d’harmonie entre du masculin et du féminin.
Au-delà de la sphère musicale, c’est en fait ce que je suis ; je cherche à intégrer une part masculine et une part féminine dans ma vie quotidienne et ça se ressent dans ma musique. C’est très contrasté.
Mais il y a des passerelles linguistiques intéressantes, comme le conditionnel ou le futur qui permettent d’éviter une réalité trop simple. Il paraît que l’anglais est plus musical, plus facile, qu’en penses-tu ?
Il y a une différence entre musical et facile. Je ne pense pas que l’anglais soit plus musical, beaucoup de rappeurs, de slameurs, de poètes le montrent. Il est peut-être plus fluide dans certains phrasés, surtout avec l’accent américain mais pas plus musical, non.
Personnellement le fait d’écrire en anglais me force à faire plus simple ; je viens de passer cinq mois à écrire un texte pour un morceau de rap. Ça prend beaucoup d’énergie alors que l’anglais, qui n’est pas ma langue maternelle, m’oblige à aller à l’essentiel.
Je commence à faire des projets avec d’autres artistes et l’un d’eux a été réalisé en anglais, ça coulait tellement bien, tellement facilement que ça m’a convaincu. Mes prochains morceaux seront vraisemblablement en anglais, même si j’aime revenir au français, à ma langue.
On voit d’ailleurs un retour de la chanson française avec Angèle, Stromae a montré qu’on peut faire de belles choses festives en français.
Que représente l’aventure de Monkey Tunes ? Comment l’as-tu vécue jusque-là et qu’est-ce que tu en attends ?
Je n’avais pas vraiment de grands espoirs, je ne pensais pas du tout revenir avec une coupe.
Alors pourquoi y être allé ?
Une dame qui s’occupe d’une association, « Créartiste », qui repère de jeunes artistes, a écouté les morceaux que tu as écoutés toi aussi, elle m’a signalé par mail le concours et m’a conseillé d’y aller. Ensuite elle m’a beaucoup aidé pour mobiliser les gens et atteindre le nombre de votes suffisant pour pouvoir participer.
Il y a une bonne fée derrière tout ça.
Une bonne fée, oui, et le soutien de plein de gens qui ont cru en moi, sinon rien n’aurait été possible.
Le fait d’être lauréat concrétise quelque chose, te donne envie d’aller plus loin dans le domaine de la musique ?
C’est ce qui me manquait, de me dire que ce que j’écris a des chances de se retrouver dans un album, sur des plateformes. Maintenant j’écris tous les soirs.
Tu es prof de maths, et la préparation des cours alors ?
Ça continue, c’est mon métier principal.
Il y a d’étroites relations entre les mathématiques et la composition musicale.
C’est très carré dans les deux cas.
On retrouve cette ambivalence, cette dualité qu’on signalait au début.
Évidemment. C’est plus difficile à gérer parfois, les choses sont moins simples quand on doit gérer plusieurs héritages, plusieurs facettes, mais ça rend peut-être les morceaux plus riches ou plus contrastés, qui sait ? Plus intéressants, comme ma vie. J’espère garder cette dimension dans mes futurs morceaux
Une dame qui s’occupe d’une association, « Créartiste », qui repère de jeunes artistes, a écouté les morceaux que tu as écoutés toi aussi, elle m’a signalé par mail le concours et m’a conseillé d’y aller. Ensuite elle m’a beaucoup aidé pour mobiliser les gens et atteindre le nombre de votes suffisant pour pouvoir participer.
Il y a une bonne fée derrière tout ça.
Une bonne fée, oui, et le soutien de plein de gens qui ont cru en moi, sinon rien n’aurait été possible.
Le fait d’être lauréat concrétise quelque chose, te donne envie d’aller plus loin dans le domaine de la musique ?
C’est ce qui me manquait, de me dire que ce que j’écris a des chances de se retrouver dans un album, sur des plateformes. Maintenant j’écris tous les soirs.
Tu es prof de maths, et la préparation des cours alors ?
Ça continue, c’est mon métier principal.
Il y a d’étroites relations entre les mathématiques et la composition musicale.
C’est très carré dans les deux cas.
On retrouve cette ambivalence, cette dualité qu’on signalait au début.
Évidemment. C’est plus difficile à gérer parfois, les choses sont moins simples quand on doit gérer plusieurs héritages, plusieurs facettes, mais ça rend peut-être les morceaux plus riches ou plus contrastés, qui sait ? Plus intéressants, comme ma vie. J’espère garder cette dimension dans mes futurs morceaux
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