Move-On Mag retrouvait au Palace de Menthon, ce 28 juin 2019, Jean-Claude Lavorel et l’architecte Emilie Rollet qui ont bien voulu nous faire les honneurs du lieu.
Monsieur Lavorel, quelle a été votre impression lorsque vous avez découvert le Palace ?
Il date du début du 20ème siècle et est constitué d’un mélange d’art nouveau et d’art déco.
Qui semble correspondre à l’histoire de l’établissement à ses débuts. Emilie Rollet, avant de vous lancer dans cette restauration, vous vous êtes informée, vous avez respiré l’esprit du lieu ?
Oui, mais il est d’une telle beauté qu’il est facile de s’en inspirer. Nous sommes partis des Années Folles qui correspondent parfaitement à l’esprit de fête que souligne Monsieur Lavorel. Les recherches n’ont pas été indispensables puisque le lieu parle de lui-même et que les codes des Années Folles sont bien connus. Le charleston pour le mouvement et l’esthétique, le noir du papier peint qui tranche avec le laiton, le velours, le cuir, le marbre.
C’est un régal pour quelqu’un de votre profession.
Tous les projets que je conduis avec Monsieur Lavorel sont intéressants mais celui-ci est un projet plaisir parce que le lieu est magnifique, le site aussi et parce que l’architecture elle-même est assez folle. Tout s’est fait assez rapidement parce que cet univers y était propice.
M. Lavorel, vous trouvez le bon équilibre entre la cuisine proposée au Black Bass, juste en face, sur l’autre rive, et celle de Laurent Wozniak qui vole désormais de ses propres ailes après avoir été aux côtés de Michel Roth et relève une sorte de challenge au Palace de Menthon.
Je souhaite garder au Black Bass un côté très décontracté. Tout le personnel est vêtu de blanc pour y signifier un code vacances. Il n’y a pas de stratégie préétablie. L’acquisition d’établissements se fait au gré des dossiers qui nous sont proposés. Nous racontons ensuite une histoire dans chacun d’eux. Dans un établissement 5*, il faut que ce soit beau, que l’accueil et le séjour soient agréables parce qu’on vient se détendre. La cuisine tient une place importante dans cet ensemble qui se doit d’être harmonieux.
Je ne travaille avec Emilie Rollet que depuis assez peu de temps mais la plupart des idées qu’elle me propose correspondent à ce que j’attends, elle ne cherche pas à se mettre en avant mais à servir les lieux dans lesquels elle intervient ; c’est plutôt rare dans la profession qu’elle exerce.
Monsieur Lavorel, quelle a été votre impression lorsque vous avez découvert le Palace ?
Il date du début du 20ème siècle et est constitué d’un mélange d’art nouveau et d’art déco.
En découvrant l’établissement, j’ai aussitôt dit à Emilie, mon architecte décoratrice, que j’avais l’impression d’être plongé dans les Années Folles, dans l’esprit du Gatsby de Fitzgerald repris dans bien des films ensuite. Les femmes portant le bandeau de tête et la plume, les robes de l’époque, les hommes en costumes blancs... Un côté charleston.
Nous avons voulu garder cet esprit dans la décoration. On le retrouve dans les motifs fleuris des moquettes, au bar, dans les tapisseries. Nous recherchons un classicisme noble.
Qui semble correspondre à l’histoire de l’établissement à ses débuts. Emilie Rollet, avant de vous lancer dans cette restauration, vous vous êtes informée, vous avez respiré l’esprit du lieu ?
Oui, mais il est d’une telle beauté qu’il est facile de s’en inspirer. Nous sommes partis des Années Folles qui correspondent parfaitement à l’esprit de fête que souligne Monsieur Lavorel. Les recherches n’ont pas été indispensables puisque le lieu parle de lui-même et que les codes des Années Folles sont bien connus. Le charleston pour le mouvement et l’esthétique, le noir du papier peint qui tranche avec le laiton, le velours, le cuir, le marbre.
C’est un régal pour quelqu’un de votre profession.
Tous les projets que je conduis avec Monsieur Lavorel sont intéressants mais celui-ci est un projet plaisir parce que le lieu est magnifique, le site aussi et parce que l’architecture elle-même est assez folle. Tout s’est fait assez rapidement parce que cet univers y était propice.
M. Lavorel, vous trouvez le bon équilibre entre la cuisine proposée au Black Bass, juste en face, sur l’autre rive, et celle de Laurent Wozniak qui vole désormais de ses propres ailes après avoir été aux côtés de Michel Roth et relève une sorte de challenge au Palace de Menthon.
Je souhaite garder au Black Bass un côté très décontracté. Tout le personnel est vêtu de blanc pour y signifier un code vacances. Il n’y a pas de stratégie préétablie. L’acquisition d’établissements se fait au gré des dossiers qui nous sont proposés. Nous racontons ensuite une histoire dans chacun d’eux. Dans un établissement 5*, il faut que ce soit beau, que l’accueil et le séjour soient agréables parce qu’on vient se détendre. La cuisine tient une place importante dans cet ensemble qui se doit d’être harmonieux.
Je ne travaille avec Emilie Rollet que depuis assez peu de temps mais la plupart des idées qu’elle me propose correspondent à ce que j’attends, elle ne cherche pas à se mettre en avant mais à servir les lieux dans lesquels elle intervient ; c’est plutôt rare dans la profession qu’elle exerce.
Si Emilie n’allait pas naturellement dans le même sens que vous, le résultat ne serait pas le même.
J’aurais effectivement plus de mal. Je suis intervenue au Black Bass, au Palace de Menthon et actuellement aussi au Chabichou de Courchevel. Nous sommes en plein travaux. Au Palace la rénovation continue dans les bâtiments de l’entrée qui accueillent des séminaires et il est envisagé de construire un bâtiment en bas, au bord de l’eau si nous obtenons les autorisations, avec l’installation d’un ascenseur, ainsi qu’un restaurant décontracté au niveau du lac…
Des rêves et des réalisations encore en perspective. Et parmi eux l’idée d’une inauguration dans le style Années Folles.
J’aurais effectivement plus de mal. Je suis intervenue au Black Bass, au Palace de Menthon et actuellement aussi au Chabichou de Courchevel. Nous sommes en plein travaux. Au Palace la rénovation continue dans les bâtiments de l’entrée qui accueillent des séminaires et il est envisagé de construire un bâtiment en bas, au bord de l’eau si nous obtenons les autorisations, avec l’installation d’un ascenseur, ainsi qu’un restaurant décontracté au niveau du lac…
Des rêves et des réalisations encore en perspective. Et parmi eux l’idée d’une inauguration dans le style Années Folles.
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