Camille, Grand Blanc sera à Musilac ce samedi 9 juillet. On a l’impression que votre univers, paroles et musique, est tellement riche que vous devez avoir plaisir à le partager avec le public.
D’où vient le nom « Grand Blanc » ?
On devait se trouver un nom parce qu’on avait déjà commencé à faire de la musique et Grand Blanc nous semblait suffisamment allusif, ouvert et poétique. C’est un nom assez ouvert pour que nous puissions le remplir avec ce qu’on vit ; on lui donne du sens avec le temps, une page blanche qu’on commence à écrire.
A la simple lecture des titres que vous proposez , on a l’impression qu’ils composent une invitation au voyage poétique.
Une invitation au voyage certainement, mais à partir de choses concrètes, réelles. En primaire, la poésie se rapporte aux petites fleurs, à la beauté d’un coucher de soleil. Nos textes ne racontent pas vraiment ça, ils sont plantés dans le décor de la ville. Ils parlent d’un voyage intérieur, avec un côté mystique, il y est question de dualité. On chante en français parce qu’on raconte quelque chose et qu’on ne saurait pas le faire en anglais, ni dans une autre langue. On n’est pas du tout des militants du français, le choix de la langue s’est fait naturellement. D’ailleurs aujourd’hui beaucoup de groupes chantent en français ; c’est moins couillu actuellement , nous ne sommes pas les premiers.
Même le titre « Mémoires vives » est très ouvert .
Ce qui fonde Grand Blanc, c’est de rendre les choses disponibles. On aime bien l’idée qu’une chanson ne nous appartient plus quand elle est terminée, on la donne aux gens, et c’est pareil pour le choix d’un titre ou d’un texte ou d’une musique. Mémoires vives, en plus de l’impact des mots est chargé de sens différents pour chacun de nous quatre, c’est cette ouverture qui fait que les gens peuvent se l’approprier et que chacun s’en fait une image différente. La mémoire vive évoque la mémoire tampon de l’ordinateur et la pochette du CD montre un phare accidenté. Ça me rappelle un accident tout frais ou un souvenir vif, fort, dérangeant…
D’où vient le nom « Grand Blanc » ?
On devait se trouver un nom parce qu’on avait déjà commencé à faire de la musique et Grand Blanc nous semblait suffisamment allusif, ouvert et poétique. C’est un nom assez ouvert pour que nous puissions le remplir avec ce qu’on vit ; on lui donne du sens avec le temps, une page blanche qu’on commence à écrire.
A la simple lecture des titres que vous proposez , on a l’impression qu’ils composent une invitation au voyage poétique.
Une invitation au voyage certainement, mais à partir de choses concrètes, réelles. En primaire, la poésie se rapporte aux petites fleurs, à la beauté d’un coucher de soleil. Nos textes ne racontent pas vraiment ça, ils sont plantés dans le décor de la ville. Ils parlent d’un voyage intérieur, avec un côté mystique, il y est question de dualité. On chante en français parce qu’on raconte quelque chose et qu’on ne saurait pas le faire en anglais, ni dans une autre langue. On n’est pas du tout des militants du français, le choix de la langue s’est fait naturellement. D’ailleurs aujourd’hui beaucoup de groupes chantent en français ; c’est moins couillu actuellement , nous ne sommes pas les premiers.
Même le titre « Mémoires vives » est très ouvert .
Ce qui fonde Grand Blanc, c’est de rendre les choses disponibles. On aime bien l’idée qu’une chanson ne nous appartient plus quand elle est terminée, on la donne aux gens, et c’est pareil pour le choix d’un titre ou d’un texte ou d’une musique. Mémoires vives, en plus de l’impact des mots est chargé de sens différents pour chacun de nous quatre, c’est cette ouverture qui fait que les gens peuvent se l’approprier et que chacun s’en fait une image différente. La mémoire vive évoque la mémoire tampon de l’ordinateur et la pochette du CD montre un phare accidenté. Ça me rappelle un accident tout frais ou un souvenir vif, fort, dérangeant…
Ce sont les accidents de la vie qui marquent le plus la mémoire, la sensibilité, l’émotion ?
Oui, bien sûr, il y a un peu de tous ces petits accidents dans le disque. C’est aussi nos quatre petits cerveaux qui se cognent pour produire quelque chose qui relève d’une forme de hasard. C’est ce qui nous donne envie de faire le plus de musique et de live possible. C’est chouette, ce qui nous arrive.
A propos de votre univers, le mot sombre revient à plusieurs reprises dans les commentaires je préfèrerais « dense », à la fois profond et léger, lumineux.
On utilise parfois des sons assez froids, alors c’est une facilité de parler d’univers sombre. Parfois c’est assez détaché, parfois assez premier degré sur certaines chansons. Bon, on n’est pas La Compagnie Créole. On préfère quand même dire que notre musique est contrastée parce qu’elle est le résultat de nos différences ; cette notion de contraste correspond bien à l’angle qu’on adopte, et on la revendique.
Vous parlez de la densité de nos propositions, de nos chansons, elle correspond au fourmillement de nos idées. A un moment, on avait peur de se perdre, de manquer de cohérence, d’être chaotique mais le résultat est là et on se rend compte que la cohérence, c’est le groupe, c’est Grand Blanc. La contrainte, c’est d’arriver à une chanson et à un format. On n’a jamais fait de chanson de douze minutes, mais on n’a voulu léser aucun des quatre membres du groupe et on retrouve dans cet album les idées de tous, d’où cette impression de fourmillement ou de densité.
Oui, bien sûr, il y a un peu de tous ces petits accidents dans le disque. C’est aussi nos quatre petits cerveaux qui se cognent pour produire quelque chose qui relève d’une forme de hasard. C’est ce qui nous donne envie de faire le plus de musique et de live possible. C’est chouette, ce qui nous arrive.
A propos de votre univers, le mot sombre revient à plusieurs reprises dans les commentaires je préfèrerais « dense », à la fois profond et léger, lumineux.
On utilise parfois des sons assez froids, alors c’est une facilité de parler d’univers sombre. Parfois c’est assez détaché, parfois assez premier degré sur certaines chansons. Bon, on n’est pas La Compagnie Créole. On préfère quand même dire que notre musique est contrastée parce qu’elle est le résultat de nos différences ; cette notion de contraste correspond bien à l’angle qu’on adopte, et on la revendique.
Vous parlez de la densité de nos propositions, de nos chansons, elle correspond au fourmillement de nos idées. A un moment, on avait peur de se perdre, de manquer de cohérence, d’être chaotique mais le résultat est là et on se rend compte que la cohérence, c’est le groupe, c’est Grand Blanc. La contrainte, c’est d’arriver à une chanson et à un format. On n’a jamais fait de chanson de douze minutes, mais on n’a voulu léser aucun des quatre membres du groupe et on retrouve dans cet album les idées de tous, d’où cette impression de fourmillement ou de densité.
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