Team Solucir / Audrey Arnaud (Leitmotiv) Mélisse Carcassonne (Ecocline) Isabelle Héraud Clouet (Agence économique Auvergne Rhône Alpes) Arthur Paley (AIR Coop) Sonia Razafindranaly (AIR Coop) ©Solucir
Audrey Arnaud fait partie des six personnes qui organisent ce Salon à la fois vertueux et pragmatique. Il est à souhaiter que " Mieux produire, consommer, recycler en Pays de Savoie ", de leitmotiv indispensable devienne encore davantage réalité.
Solucir apporte des solutions qui sont en lien avec l’économie circulaire. Cette dynamique a été initiée par quatre collectivités que sont Grand Chambéry, Grand Annecy , Grands Lacs et Rumilly Terre de Savoie qui se sont associées en 2015 pour répondre à un appel à projet de l’ADEME( l’Agence de la Transition Ecologique), l’organisme qui pousse au développement durable, aux démarches zéro déchet, à la maîtrise des énergies. Les quatre collectivités ont répondu à cet appel zéro déchet, zéro gaspillage sur le territoire. C’est Shabnam Anvar qui a été en charge de ce projet pendant trois ans et a fait avancer cette cause sur le territoire, de 2015 à 2018, en travaillant sur trois directions : faire avancer les collectivités, promouvoir le sujet auprès du grand public et auprès des entreprises.
Elle a identifié les entreprises qui ont une action en lien avec l’économie circulaire. Celle-ci consiste à mieux gérer les ressources dont on dispose quant à leur durée de vie. Le meilleur contre-exemple, dans l’économie linéaire, est celui du gobelet en plastique fabriqué à partir de matériaux qui viennent de très loin, transportés, modifiés pour une durée de vie de deux minutes, le temps de boire votre café. C’est ensuite la poubelle et l’incinération.
L’économie circulaire trouve des solutions pour faire durer les ressources utilisées le plus longtemps possible et se propose d’utiliser des ressources plus locales au service d’un éco système.
Dans cette mise en place d’économie circulaire, on a pu se rendre compte qu’existent de nombreuses initiatives mais qu’elles sont isolées et peu visibles. Shabnam Anwar a donc initié le premier salon Solucir qui a regroupé sur une journée tous les acteurs de l’économie circulaire identifiés, 70 exposants qui ont permis aux visiteurs de prendre conscience qu’une dynamique existe sur le territoire.
Solucir apporte des solutions qui sont en lien avec l’économie circulaire. Cette dynamique a été initiée par quatre collectivités que sont Grand Chambéry, Grand Annecy , Grands Lacs et Rumilly Terre de Savoie qui se sont associées en 2015 pour répondre à un appel à projet de l’ADEME( l’Agence de la Transition Ecologique), l’organisme qui pousse au développement durable, aux démarches zéro déchet, à la maîtrise des énergies. Les quatre collectivités ont répondu à cet appel zéro déchet, zéro gaspillage sur le territoire. C’est Shabnam Anvar qui a été en charge de ce projet pendant trois ans et a fait avancer cette cause sur le territoire, de 2015 à 2018, en travaillant sur trois directions : faire avancer les collectivités, promouvoir le sujet auprès du grand public et auprès des entreprises.
Elle a identifié les entreprises qui ont une action en lien avec l’économie circulaire. Celle-ci consiste à mieux gérer les ressources dont on dispose quant à leur durée de vie. Le meilleur contre-exemple, dans l’économie linéaire, est celui du gobelet en plastique fabriqué à partir de matériaux qui viennent de très loin, transportés, modifiés pour une durée de vie de deux minutes, le temps de boire votre café. C’est ensuite la poubelle et l’incinération.
L’économie circulaire trouve des solutions pour faire durer les ressources utilisées le plus longtemps possible et se propose d’utiliser des ressources plus locales au service d’un éco système.
Dans cette mise en place d’économie circulaire, on a pu se rendre compte qu’existent de nombreuses initiatives mais qu’elles sont isolées et peu visibles. Shabnam Anwar a donc initié le premier salon Solucir qui a regroupé sur une journée tous les acteurs de l’économie circulaire identifiés, 70 exposants qui ont permis aux visiteurs de prendre conscience qu’une dynamique existe sur le territoire.
Pour l’édition de Solucir qui est actuellement reportée, je crois qu’on espère 120 exposants. Il y a donc une dynamique qui s’amplifie.
Ce serait satisfaisant de parvenir à 100 exposants. La première édition de Solucir a permis de créer un socle et une prise de conscience collective qui ont fait émerger un réseau. Celui-ci a continué de vivre après le salon à l’occasion notamment de trois ou quatre dîners par an.
Solucir est donc bien un salon dynamique puisqu’il permet de véritables échanges qui se poursuivent au-delà d’un événement ponctuel.
Et qui précèdent aussi les deux jours du salon pour que celui-ci soit un point d’orgue relié à une démarche dans la continuité.
Puisqu’il est question de continuité, à l’échéance des trois premières années et du projet initié par l’ADEME, le Grand Annecy a jugé qu’il fallait continuer par ce qu’il y avait un élan, un réseau qui se constituait et qu’une 2° édition du Salon s’imposait. Les trois autres collectivités l’ont aussitôt rejoint.
Nous avons donc travaillé depuis bientôt un an sur la définition de ce 2° Salon. La première s’adressait autant au public qu’aux professionnels, pour la deuxième édition les quatre structures jugeant que l’économie du territoire est déjà suffisamment dynamique (avant la pandémie) il est nécessaire de s’adresser davantage aux entreprises pour les convaincre d’adhérer à l’économie circulaire plus locale, plus résiliente. Il est indispensable aussi d’amplifier la dynamique en y incluant de nouvelles entreprises qui renforcent le réseau.
Ce serait satisfaisant de parvenir à 100 exposants. La première édition de Solucir a permis de créer un socle et une prise de conscience collective qui ont fait émerger un réseau. Celui-ci a continué de vivre après le salon à l’occasion notamment de trois ou quatre dîners par an.
Solucir est donc bien un salon dynamique puisqu’il permet de véritables échanges qui se poursuivent au-delà d’un événement ponctuel.
Et qui précèdent aussi les deux jours du salon pour que celui-ci soit un point d’orgue relié à une démarche dans la continuité.
Puisqu’il est question de continuité, à l’échéance des trois premières années et du projet initié par l’ADEME, le Grand Annecy a jugé qu’il fallait continuer par ce qu’il y avait un élan, un réseau qui se constituait et qu’une 2° édition du Salon s’imposait. Les trois autres collectivités l’ont aussitôt rejoint.
Nous avons donc travaillé depuis bientôt un an sur la définition de ce 2° Salon. La première s’adressait autant au public qu’aux professionnels, pour la deuxième édition les quatre structures jugeant que l’économie du territoire est déjà suffisamment dynamique (avant la pandémie) il est nécessaire de s’adresser davantage aux entreprises pour les convaincre d’adhérer à l’économie circulaire plus locale, plus résiliente. Il est indispensable aussi d’amplifier la dynamique en y incluant de nouvelles entreprises qui renforcent le réseau.
Et de prendre efficacement le relais de l’ADEME.
C’est pourquoi l’édition deux se veut plus ambitieuse afin de faire évoluer les entreprises du territoire en élargissant le réseau ; c’est pourquoi nous avons opté pour un Salon professionnel, avec des exposants qui proposent des solutions aux professionnels. C’est vraiment un Salon des solutions pour l’économie circulaire, des solutions dont l’éventail permet de toucher toutes les entreprises dans leur taille et leur diversité. On va de l’initiative toute simple, en matière de machine à café, par exemple, jusqu’au Pôle Eco Conception qui permet aux entreprises qui souhaitent aller plus loin de repenser leurs produits, leurs process, l’approche de leur chaîne de valeurs.
Chacun peut être acteur à son niveau et c’est l’ensemble des actions qui fait sens.
L’économie circulaire est un grand puzzle dont nous détenons tous une pièce. Il faut que chacun en prenne conscience et apporte sa pièce à l’ensemble.
Ce sont souvent de petits entrepreneurs qui font bouger les lignes, comme la société Dahuts qui fabrique des meubles avec des palettes de récupération. Ils cherchent encore leur modèle, ils ont besoin de nouer des partenariats, du business.
C’est pourquoi l’édition deux se veut plus ambitieuse afin de faire évoluer les entreprises du territoire en élargissant le réseau ; c’est pourquoi nous avons opté pour un Salon professionnel, avec des exposants qui proposent des solutions aux professionnels. C’est vraiment un Salon des solutions pour l’économie circulaire, des solutions dont l’éventail permet de toucher toutes les entreprises dans leur taille et leur diversité. On va de l’initiative toute simple, en matière de machine à café, par exemple, jusqu’au Pôle Eco Conception qui permet aux entreprises qui souhaitent aller plus loin de repenser leurs produits, leurs process, l’approche de leur chaîne de valeurs.
Chacun peut être acteur à son niveau et c’est l’ensemble des actions qui fait sens.
L’économie circulaire est un grand puzzle dont nous détenons tous une pièce. Il faut que chacun en prenne conscience et apporte sa pièce à l’ensemble.
Ce sont souvent de petits entrepreneurs qui font bouger les lignes, comme la société Dahuts qui fabrique des meubles avec des palettes de récupération. Ils cherchent encore leur modèle, ils ont besoin de nouer des partenariats, du business.
Est-ce qu’il y a une question de génération qui joue dans ces démarches vertueuses ?
Mon expérience me fait penser que ce n’est pas une question de génération. C’est plutôt une prise de conscience globale : nous devons être plus responsables parce que notre monde et ses ressources sont finis, limités. Le réseau Solucir comprend tous les profils d’entrepreneurs.
On avancera si on a des solutions et de l’envie à proposer et non une attitude punitive. Des solutions en lien avec le territoire et l’économie locale prioritairement, plus régionales si nécessaire.
On revient à l’idée de puzzle, il faut que la pièce aille avec les autres ; on construit ensemble sans a priori.
Pour cela il faut faire connaître la démarche, communiquer. Nous avons choisi comme slogan « Mieux produire, mieux consommer, mieux recycler en Pays de Savoie ». Nous avons aussi construit des partenariats avec la majorité des réseaux économiques locaux puisque ce sont eux qui ont prioritairement accès aux entreprises locales, avec Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, avec le Medef, le Réseau Entreprendre, la French Tech, des clusters comme OSV, Mont Blanc Industries…qui peuvent relayer l’information au sein de toutes les entreprises du territoire.
Mon expérience me fait penser que ce n’est pas une question de génération. C’est plutôt une prise de conscience globale : nous devons être plus responsables parce que notre monde et ses ressources sont finis, limités. Le réseau Solucir comprend tous les profils d’entrepreneurs.
On avancera si on a des solutions et de l’envie à proposer et non une attitude punitive. Des solutions en lien avec le territoire et l’économie locale prioritairement, plus régionales si nécessaire.
On revient à l’idée de puzzle, il faut que la pièce aille avec les autres ; on construit ensemble sans a priori.
Pour cela il faut faire connaître la démarche, communiquer. Nous avons choisi comme slogan « Mieux produire, mieux consommer, mieux recycler en Pays de Savoie ». Nous avons aussi construit des partenariats avec la majorité des réseaux économiques locaux puisque ce sont eux qui ont prioritairement accès aux entreprises locales, avec Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, avec le Medef, le Réseau Entreprendre, la French Tech, des clusters comme OSV, Mont Blanc Industries…qui peuvent relayer l’information au sein de toutes les entreprises du territoire.
Grâce à ces relais vous fédérez encore davantage.
La démarche devient évidente et inévitable. Afin de la compléter, nous avons organisé un cycle de conférences en amont. La première a eu lieu en novembre dernier, avec Jean-François Caron qui a mis en place la transition écologique il y a vingt ans déjà dans la commune dont il est maire. Elle était destinée plutôt aux élus et aux collectivités. Deux conférences étaient prévues en avril et début mai. L’une avec Gunter Pauli, le spécialiste de l’économie bleue ; Il a déjà mis en place des projets de recyclage en prenant en compte la notion de rentabilité, de retour sur investissement. Je pense que le sujet environnemental ne peut avancer que si on ne le dissocie pas de l’économie : il faut réconcilier les deux.
Et en profiter pour changer l’économie.
Nous devions aussi recevoir Emmanuel Faber, PDG de la société Danone qui a des positions fortes sur les enjeux sociétaux et fait évoluer le modèle de la société qu’il dirige. Sa démarche peut servir de locomotive pour convaincre d’autres entrepreneurs.
La démarche devient évidente et inévitable. Afin de la compléter, nous avons organisé un cycle de conférences en amont. La première a eu lieu en novembre dernier, avec Jean-François Caron qui a mis en place la transition écologique il y a vingt ans déjà dans la commune dont il est maire. Elle était destinée plutôt aux élus et aux collectivités. Deux conférences étaient prévues en avril et début mai. L’une avec Gunter Pauli, le spécialiste de l’économie bleue ; Il a déjà mis en place des projets de recyclage en prenant en compte la notion de rentabilité, de retour sur investissement. Je pense que le sujet environnemental ne peut avancer que si on ne le dissocie pas de l’économie : il faut réconcilier les deux.
Et en profiter pour changer l’économie.
Nous devions aussi recevoir Emmanuel Faber, PDG de la société Danone qui a des positions fortes sur les enjeux sociétaux et fait évoluer le modèle de la société qu’il dirige. Sa démarche peut servir de locomotive pour convaincre d’autres entrepreneurs.
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Puisque le Salon ne peut pas se tenir aux dates initialement prévues en mai, qu’est-ce qui est envisagé ?
L’intérêt du Salon n’est pas remis en question par nos partenaires…
Il est même peut-être accru par ce que nous vivons actuellement.
Nous envisageons un report cet automne ou au printemps prochain, en fonction de la situation globale. Nous ne souhaitons pas agir au plus vite mais de façon efficace, au meilleur moment pour asseoir notre audience.
En attendant, nous avons lancé une initiative qui s’appelle « Juste après, on fait quoi ? » pour réfléchir ensemble et trouver les modèles économiques de demain. Nous organisons des interviews en live chaque semaine pour montrer que certaines entreprises sont déjà dans le monde de demain grâce à des modèles à la fois vertueux et rentables qu’elles ont construits. Il y a aussi un forum ouvert, un moment pour échanger collectivement sur les actions que chacun peut mener dans son domaine d’activité pour faire évoluer les choses. On retrouve tout ça sur Linkedin, Facebook et Youtube.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires de votre soutient en bas de page.
L’intérêt du Salon n’est pas remis en question par nos partenaires…
Il est même peut-être accru par ce que nous vivons actuellement.
Nous envisageons un report cet automne ou au printemps prochain, en fonction de la situation globale. Nous ne souhaitons pas agir au plus vite mais de façon efficace, au meilleur moment pour asseoir notre audience.
En attendant, nous avons lancé une initiative qui s’appelle « Juste après, on fait quoi ? » pour réfléchir ensemble et trouver les modèles économiques de demain. Nous organisons des interviews en live chaque semaine pour montrer que certaines entreprises sont déjà dans le monde de demain grâce à des modèles à la fois vertueux et rentables qu’elles ont construits. Il y a aussi un forum ouvert, un moment pour échanger collectivement sur les actions que chacun peut mener dans son domaine d’activité pour faire évoluer les choses. On retrouve tout ça sur Linkedin, Facebook et Youtube.
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