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Move-On Magazine

Notre interview avec le groupe Holy Bones au Festival Musilac 2023


Lors de notre visite à Musilac 2023, nous avons eu l'opportunité de discuter avec le groupe de musique local sur leur histoire, leurs influences et leur vision de la musique. Au cours de l'interview, les membres ont partagé leur passion pour l'écriture musicale élégante et leur expérience de voyage dans les paysages qui ont influencé leur style. Découvrez leur histoire et leur message pour leurs fans dans cette interview exclusive.


| Publié le Mercredi 12 Juillet 2023 | |

Groupe de musique "Holy Bones" © Cavalière
Groupe de musique "Holy Bones" © Cavalière
Bienvenue ! Première fois à Musilac ?
Première fois en musiciens !

Comment êtes-vous passé des bords du lac d’Annecy aux États-Unis, pour venir ici ?
Ah, par l’écriture. Je crois que je n’ai pas compris la question…

Vous êtes bien originaires du coin ?
Absolument. On n’a jamais vécu aux États-Unis.

Quelle est votre histoire ?
Des influences communes des groupes sud des États-Unis. On cite toujours le même parce que voilà Calexico — grosse influence du projet, dans lequel on se retrouve tous et il y a quand même eu pour certains d’entre nous des voyages. Comme au Mexique, Sud des États-Unis, Amérique du Sud, avec cette culture-là,

Donc pas forcément tous ensemble : vous avez un peu bogué chacun de votre côté ?
Voilà, voilà, on s’est plus retrouvé, je dirais sur la façon de faire de la musique, que sur le répertoire. Savoir la dynamique de jeu, on vise plus l’élégance sans nous jeter des fleurs, hein ? C’est ce qu’on recherche. On vise plus l’élégance que l’efficacité. Donc on aime bien cette notion-là de mettre de la dynamique, de mettre de l’air, du silence dans l’écriture et c’est ce challenge-là, je pense, la substantifique moelle du projet. On essaie souvent de s’empêcher chaud et froid.

Les voyages personnels ça vous a influencé pour le groupe ?
Fatalement, parce que ça fait écho. Les premières influences et les films que tu vas voir, c’est la musique que tu écoutes et quand tu te retrouves dans ces paysages-là, tu te nourris de ça et ça nous a encore plus donné envie. C’est très immersif.

Comment vous êtes-vous retrouvés, rencontrés ?
longue histoire ! Alors nous 3 là, lui, il vient d’arriver : Rémi. Le groupe existe depuis 10 ans, et depuis tout ce temps, on s’est dit que ce serait tellement bien qu’on ait quelqu’un au clavier ça ne s’est jamais fait parce qu’il n’y avait peut-être pas la réalité économique pour tourner à 5 ou 6, et là on a, on se dit au bout d’un moment ça suffit ! Il faut quelqu’un au clavier. Donc on a rencontré Rémi et ça l’a fait à donf. Et voilà, il a la même vision de la musique, même s’il ne vient pas forcément des mêmes esthétiques, donc c’est le petit dernier, mais après ce sont toujours des connexions. Rémi joue avec sa femme… (rires) ça a été évidence. Et il y a eu un changement de line-up pour chercher un guitariste et il a ripé de la console à la guitare. C’est hyper cool. Au début on se connaissait, parce qu’on gravitait dans le milieu de la musique à Grenoble où on était copains humainement, c’était moi. Un bon socle l’humain quand même assez fondamental. On est contents d’avoir une formule simple, voilà simple et efficace.

Vous avez d’autres festivals de prévus cet été, après Musilac ?
Pas cet été, non. On a commencé au printemps. En octobre, on a plusieurs petites tournées de 4,5 jours. Paris, Bruxelles, Lille, Saint-Étienne… on en a d’autres sur le feu. On parlait d’influence, on parlait Arizona avec Mike, pour en faire une masterclass avec des gars justement, avec des cadors de l’Americana en Arizona, pour faire écho à ta première question. Elle est là pour le coup, on va aller vraiment s’imprégner de ouf. Et on va revenir avec 10 kilos de tacos et la moustache.

Alors si vous pouviez être quelqu’un ou quelque chose, ne serait-ce qu’un instant, ce serait qui ?
Faut que ce soit Rémi qui commence… bah ça, c’est vache, ça, je ne veux pas, je ne veux pas être une vache. J’aimerais être 2 notes de musique.
Moi j’aimerais être un aigle, crier comme le vent…
Moi je crois, j’aimerais bien être un intermittent avec un taux à 80 € par jour.

Est-ce que vous avez un message à faire passer à vos fans ?
Je vous aime ? Ouais, déjà, on vous aime énormément. On a envie de faire l’amour avec chacun d’entre vous. Ça, c’est pour le public et pour les artistes. Pour les artistes, si Timber Timber nous entend ou Calexico nous entend… Et si tu cherches quelqu’un pour taper une partie, sache qu’on est extrêmement disponibles, pas trop chers, plutôt sympas, affectueux, propres : tu peux nous prendre dans le tour bus ? On est chaud ! 
 

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Damien MoveOnMag
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