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Jeremy, tu es déjà quatre fois champion du monde de jet ski. Comment es-tu arrivé à ce niveau ? Comment fais-tu pour t’y maintenir ? Quelles qualités sont nécessaires ?
C’est du travail sur le très long terme puisque j’ai commencé à l’âge de 10 ans. J’en ai 28 aujourd’hui. J’ai commencé les compétitions à l’âge de 12 ans. Je suis tombé dedans tout petit.
Les résultats arrivent quand ?
J’ai eu de la chance. J’ai commencé par le championnat suisse, le seul auquel on a le droit de participer à cet âge-là. J’ai réussi à être champion junior la première année, en catégorie amateur la 2° année et ça s’est enchaîné .
C’est motivant ?
Oui. J’ai commencé tout petit et je me suis beaucoup entraîné dès le plus jeune âge. Ça n’est pas arrivé par hasard. Ensuite, quand on rentre dans les grosses compétitions au plan européen et mondial, c’est plus compliqué, il faut du temps et encore beaucoup d’entraînement.
Le moral et la motivation ne subissent pas des creux ?
Si, quand on est à la recherche de résultats, on est toujours motivé parce qu’on veut toujours faire mieux, toujours arriver à être le meilleur. Les problèmes de motivation et d’envie commencent quand on est aux avant postes.
Ces dernières années j’arrivais à gagner pratiquement toutes les compétitions auxquelles je participais.
On se retrouve alors dans une forme de facilité…
Et puis tu étais la personne à battre.
La motivation n’est plus la même, on ne va plus la chercher dans la gagne, mais dans la volonté de se défendre, de trouver des solutions pour rester le meilleur.
Ton entourage doit jouer un rôle lui aussi ?
Exactement, c’est un sport individuel mais j’y associe un véritable esprit d’équipe, qui nécessite de vouloir récompenser le travail de tout le monde. C’est à ça que je dois mon envie de donner le meilleur, d’aller au bout sur la durée, sur le long terme.
C’est ce qui fait la différence entre un pilote qui produit quelques coups d’éclat et un pilote qui va rester au top niveau pendant longtemps. Je suis très famille, on est tous ensemble dans cette passion, ça aide énormément d’avoir ce soutien.
Tout ce que tu évoques constitue un vrai mode de vie ; il n’y a pas que la compétition, il faut créer une cellule autour de soi pour se protéger et continuer à vivre normalement.
En effet, tout s’est fait assez naturellement parce qu’on a démarré le jet tous ensemble, toute la famille.
On a tous commencé les compétitions en même temps et même maintenant, au niveau actuel, on a toujours plaisir à partager.
C’est naturel de partir en famille pour des compétitions à l’autre bout du monde. Ça permet de garder la tête sur les épaules.
C’est du travail sur le très long terme puisque j’ai commencé à l’âge de 10 ans. J’en ai 28 aujourd’hui. J’ai commencé les compétitions à l’âge de 12 ans. Je suis tombé dedans tout petit.
Les résultats arrivent quand ?
J’ai eu de la chance. J’ai commencé par le championnat suisse, le seul auquel on a le droit de participer à cet âge-là. J’ai réussi à être champion junior la première année, en catégorie amateur la 2° année et ça s’est enchaîné .
C’est motivant ?
Oui. J’ai commencé tout petit et je me suis beaucoup entraîné dès le plus jeune âge. Ça n’est pas arrivé par hasard. Ensuite, quand on rentre dans les grosses compétitions au plan européen et mondial, c’est plus compliqué, il faut du temps et encore beaucoup d’entraînement.
Le moral et la motivation ne subissent pas des creux ?
Si, quand on est à la recherche de résultats, on est toujours motivé parce qu’on veut toujours faire mieux, toujours arriver à être le meilleur. Les problèmes de motivation et d’envie commencent quand on est aux avant postes.
Ces dernières années j’arrivais à gagner pratiquement toutes les compétitions auxquelles je participais.
On se retrouve alors dans une forme de facilité…
Et puis tu étais la personne à battre.
La motivation n’est plus la même, on ne va plus la chercher dans la gagne, mais dans la volonté de se défendre, de trouver des solutions pour rester le meilleur.
Ton entourage doit jouer un rôle lui aussi ?
Exactement, c’est un sport individuel mais j’y associe un véritable esprit d’équipe, qui nécessite de vouloir récompenser le travail de tout le monde. C’est à ça que je dois mon envie de donner le meilleur, d’aller au bout sur la durée, sur le long terme.
C’est ce qui fait la différence entre un pilote qui produit quelques coups d’éclat et un pilote qui va rester au top niveau pendant longtemps. Je suis très famille, on est tous ensemble dans cette passion, ça aide énormément d’avoir ce soutien.
Tout ce que tu évoques constitue un vrai mode de vie ; il n’y a pas que la compétition, il faut créer une cellule autour de soi pour se protéger et continuer à vivre normalement.
En effet, tout s’est fait assez naturellement parce qu’on a démarré le jet tous ensemble, toute la famille.
On a tous commencé les compétitions en même temps et même maintenant, au niveau actuel, on a toujours plaisir à partager.
C’est naturel de partir en famille pour des compétitions à l’autre bout du monde. Ça permet de garder la tête sur les épaules.
Qu’est-ce qui est déterminant dans ton sport, la part du mécanique et celle du pilote , du sportif ?
Il y a deux disciplines en jet ski, je pratique celle où on est debout, avec un bras articulé pour diriger et là, c’est vraiment le pilote qui fait la différence. C’est ce qui me plaît, d’ailleurs. Il y a une vraie préparation sportive du pilote.
On sent que tu en parles avec passion.
Ma force aujourd’hui, c’est le travail. J’ai énormément travaillé le pilotage, le physique, et ça fonctionne. Je suis au meilleur niveau depuis six ans, j’enchaîne des titres mondiaux, européens et français, c’est la récompense de tout ce travail. C’est un véritable sport à part entière.
Est-ce qu’il est suffisamment reconnu ?
C’est paradoxal, la France apporte le plus gros contingent de pilotes du jet ski au plus haut niveau mais c’est le pays où notre sport est le moins médiatisé. On souffre du fait qu’il y a déjà des sports très installés, comme le foot, et puis c’est un sport mécanique pas très bien vu pour des raisons de pollution alors que beaucoup de travail est effectué pour la limiter, et puis il y a aussi la mauvaise image donnée au jet par des personnes qui ne respectent pas les règles, comme certains vacanciers…
Et puis c’est un sport encore assez jeune, mais je ne connais personne qui ait assisté à une compétition sans avoir été emballé. Je suis passionné par mon sport et par son image mais pour l’instant il est compliqué de mener ma carrière et de promouvoir l’image du jet ski. Je commence à m’investir dans la Fédération française, auprès des jeunes pour développer notre image, on travaille par exemple sur des projets d’engins électriques, alors que dans certains pays le jet est déjà le sport numéro 1.
Tu penses déjà à une reconversion ? Quel est l’âge limite pour la compétition ?
Certains gagnent encore des courses à 40 ans, mais le vrai créneau, c’est entre 25 et 35 ans.
Quand on est à ton niveau actuel, ça doit être difficile d’envisager de ne gagner par la suite plus qu’une course de temps en temps.
Oui, quand on est au top niveau, on a déjà du mal à accepter d’être 2°. Je ne crois pas que j’accepterai de continuer la compétition de manière tranquille. Je trouverai une solution pour promouvoir mon sport.
Actuellement tu as du temps pour d’autres passions, d’autres sports ?
Jusqu’à présent toute ma vie a été consacrée au jet ski mais je fais énormément de sport à côté. Je suis un passionné de moto, de ski…
Glisse, vitesse…
Oui, mais je me suis mis au golf alors qu’au départ je considérais que c’est un sport pour les vieux, mais on y trouve des éléments intéressants comme la concentration. Maintenant je commence à envisager que la compétition de jet ski puisse s’arrêter, je m’y prépare.
C’est une forme de maturité ?
Exactement. Mes parents nous ont mis , les trois frères et sœurs que nous sommes, dans le sport , qui a été une vraie éducation. Il nous a appris l’école de la vie. La carrière que j’ai m’aide dans la vie de tous les jours. Nous sommes des gens droits grâce au sport ; c’est pour cette raison que je veux développer ma passion et mon sport auprès des jeunes.
On aura plaisir à suivre Jeremy parce qu’il associe les valeurs humaines, une forme d’équilibre à la compétition et aux résultats.
Jeremyporet.com
Il y a deux disciplines en jet ski, je pratique celle où on est debout, avec un bras articulé pour diriger et là, c’est vraiment le pilote qui fait la différence. C’est ce qui me plaît, d’ailleurs. Il y a une vraie préparation sportive du pilote.
On sent que tu en parles avec passion.
Ma force aujourd’hui, c’est le travail. J’ai énormément travaillé le pilotage, le physique, et ça fonctionne. Je suis au meilleur niveau depuis six ans, j’enchaîne des titres mondiaux, européens et français, c’est la récompense de tout ce travail. C’est un véritable sport à part entière.
Est-ce qu’il est suffisamment reconnu ?
C’est paradoxal, la France apporte le plus gros contingent de pilotes du jet ski au plus haut niveau mais c’est le pays où notre sport est le moins médiatisé. On souffre du fait qu’il y a déjà des sports très installés, comme le foot, et puis c’est un sport mécanique pas très bien vu pour des raisons de pollution alors que beaucoup de travail est effectué pour la limiter, et puis il y a aussi la mauvaise image donnée au jet par des personnes qui ne respectent pas les règles, comme certains vacanciers…
Et puis c’est un sport encore assez jeune, mais je ne connais personne qui ait assisté à une compétition sans avoir été emballé. Je suis passionné par mon sport et par son image mais pour l’instant il est compliqué de mener ma carrière et de promouvoir l’image du jet ski. Je commence à m’investir dans la Fédération française, auprès des jeunes pour développer notre image, on travaille par exemple sur des projets d’engins électriques, alors que dans certains pays le jet est déjà le sport numéro 1.
Tu penses déjà à une reconversion ? Quel est l’âge limite pour la compétition ?
Certains gagnent encore des courses à 40 ans, mais le vrai créneau, c’est entre 25 et 35 ans.
Quand on est à ton niveau actuel, ça doit être difficile d’envisager de ne gagner par la suite plus qu’une course de temps en temps.
Oui, quand on est au top niveau, on a déjà du mal à accepter d’être 2°. Je ne crois pas que j’accepterai de continuer la compétition de manière tranquille. Je trouverai une solution pour promouvoir mon sport.
Actuellement tu as du temps pour d’autres passions, d’autres sports ?
Jusqu’à présent toute ma vie a été consacrée au jet ski mais je fais énormément de sport à côté. Je suis un passionné de moto, de ski…
Glisse, vitesse…
Oui, mais je me suis mis au golf alors qu’au départ je considérais que c’est un sport pour les vieux, mais on y trouve des éléments intéressants comme la concentration. Maintenant je commence à envisager que la compétition de jet ski puisse s’arrêter, je m’y prépare.
C’est une forme de maturité ?
Exactement. Mes parents nous ont mis , les trois frères et sœurs que nous sommes, dans le sport , qui a été une vraie éducation. Il nous a appris l’école de la vie. La carrière que j’ai m’aide dans la vie de tous les jours. Nous sommes des gens droits grâce au sport ; c’est pour cette raison que je veux développer ma passion et mon sport auprès des jeunes.
On aura plaisir à suivre Jeremy parce qu’il associe les valeurs humaines, une forme d’équilibre à la compétition et aux résultats.
Jeremyporet.com