Josua, le précédent spectacle donné par la Compagnie du 3° étage s’appelait « Désordres », celui que vous présentez à Genève le 6 mai s’intitule « Dérèglements ». Vous êtes toujours dans une veine qui bouscule. Vous êtes à la frontière de la fiction et du mensonge, vous associez le classicisme et la modernité, l’humour et l’excellence.
Oui, exactement. Je parle aussi pour le chorégraphe Samuel Murez. Nous allons encore un peu plus loin que dans le spectacle précédent en ajoutant d’autres questionnements. Nous associons un ton irrévérencieux et un patrimoine qui vient de ce que tout notre groupe vient de l’Opéra de Paris.
Votre démarche est liée à notre époque et peut-être du besoin de vous exprimer différemment qu’à l’Opéra ?
Nous n’avons aucun problème avec le classicisme, et d’ailleurs le répertoire de l’Opéra est très large et nous permet d’explorer de nombreuses voies, de nombreux types de danse. Ce qui distingue « Désordres »ou »Dérèglements » est plutôt le ton, qu’on n’a pas l’habitude de proposer dans des spectacles de danse, ainsi que certains questionnements qui ne sont pas abordés dans notre milieu.
Le public qui vient voir « La compagnie du 3° étage » est celui qui vous suit déjà à l’Opéra ? S’y ajoutent des gens qui viennent chercher cette originalité que vous leur offrez ?
Une partie du public nous suit parce qu’il sait que nous venons de l’Opéra, effectivement. Il est attiré par une forme d’excellence. Une autre partie nous suit fidèlement pour retrouver le nom du groupe. Il nous importe aussi que ceux qui ne connaissent rien à la danse réalisent qu’on peut tout de même y prendre du plaisir, s’y divertir autant que dans n’importe quel autre type de spectacle. La notion de divertissement, qui peut parfois être considérée comme vulgaire, nous tient à cœur. Nous sommes là loin de l’élitisme qui fait qu’on peut accepter de s’ennuyer parce que c’est de la danse, quelque chose de noble. Il est possible de proposer un spectacle très virtuose techniquement mais accessible à tous.
Vous dansez différemment qu’à l’Opéra ?
Oui, parce qu’on se sent libéré de certaines contraintes et les gens le reconnaissent.
Le nom de la compagnie « 3° étage », d’où vient-il ?
Au 3° étage se trouvent les loges des gens du groupe de ballet, celles des solistes se trouvent au 2° étage. Beaucoup de gens de notre groupe sont devenus solistes, je suis moi-même devenu danseur étoile, mais nous avons conservé notre nom de départ.
Oui, exactement. Je parle aussi pour le chorégraphe Samuel Murez. Nous allons encore un peu plus loin que dans le spectacle précédent en ajoutant d’autres questionnements. Nous associons un ton irrévérencieux et un patrimoine qui vient de ce que tout notre groupe vient de l’Opéra de Paris.
Votre démarche est liée à notre époque et peut-être du besoin de vous exprimer différemment qu’à l’Opéra ?
Nous n’avons aucun problème avec le classicisme, et d’ailleurs le répertoire de l’Opéra est très large et nous permet d’explorer de nombreuses voies, de nombreux types de danse. Ce qui distingue « Désordres »ou »Dérèglements » est plutôt le ton, qu’on n’a pas l’habitude de proposer dans des spectacles de danse, ainsi que certains questionnements qui ne sont pas abordés dans notre milieu.
Le public qui vient voir « La compagnie du 3° étage » est celui qui vous suit déjà à l’Opéra ? S’y ajoutent des gens qui viennent chercher cette originalité que vous leur offrez ?
Une partie du public nous suit parce qu’il sait que nous venons de l’Opéra, effectivement. Il est attiré par une forme d’excellence. Une autre partie nous suit fidèlement pour retrouver le nom du groupe. Il nous importe aussi que ceux qui ne connaissent rien à la danse réalisent qu’on peut tout de même y prendre du plaisir, s’y divertir autant que dans n’importe quel autre type de spectacle. La notion de divertissement, qui peut parfois être considérée comme vulgaire, nous tient à cœur. Nous sommes là loin de l’élitisme qui fait qu’on peut accepter de s’ennuyer parce que c’est de la danse, quelque chose de noble. Il est possible de proposer un spectacle très virtuose techniquement mais accessible à tous.
Vous dansez différemment qu’à l’Opéra ?
Oui, parce qu’on se sent libéré de certaines contraintes et les gens le reconnaissent.
Le nom de la compagnie « 3° étage », d’où vient-il ?
Au 3° étage se trouvent les loges des gens du groupe de ballet, celles des solistes se trouvent au 2° étage. Beaucoup de gens de notre groupe sont devenus solistes, je suis moi-même devenu danseur étoile, mais nous avons conservé notre nom de départ.
www.3e-etage.com
Représentation au Bâtiment des Forces Motrices le 6 mai à 16h30 :
http://www.bfm.ch/fr/ programme/dereglements-de- samuel-murez/
Représentation au Bâtiment des Forces Motrices le 6 mai à 16h30 :
http://www.bfm.ch/fr/