Michel Lingua un éclairagiste dans la lumière ©Paul Rassat
Le Carnaval Vénitien d’Annecy approche. Il était temps d’en parler avec Michel Lingua, qui anime avec sa femme Michelle « L’Atelier des Faiseurs de Rêves »
Michel, tu as créé « L’Atelier des faiseurs de rêves », qui est le prolongement d’un parcours professionnel particulier.
J’ai eu la chance d’exercer un métier passion, j’ai été éclairagiste à Bonlieu Scène Nationale pendant douze ans après avoir travaillé au Palais des Festivals de Cannes.
Pour mes parents, éclairagiste n’était pas un vrai métier ; pour mon père, ce n’était qu’une activité de saltimbanque.
Et tu as ajouté une cartouche en devenant aussi artificier.
J’ai ajouté une bombe parce qu’à Annecy, en exerçant mon métier d’éclairagiste, j’ai rencontré M. Pochat, un homme extraordinaire,Président du Comité des Fêtes d’Annecy qui m’a embarqué dans la Fête du Lac pour laquelle j’ai travaillé comme bénévole. Ceci m’a permis de rencontrer de nombreux artificiers, et en particulier Lacroix/Ruggieri. Je fais désormais partie de leur équipe artistique pour les choix, les décisions à prendre, que ce soit pour la Fête du Lac, pour Carcassonne, Paris…Je suis amené à travailler avec David Proteau, le directeur artistique de Ruggieri qui est un ami.
Voilà pour les bases professionnelles et artistiques…
Et j’ai adoooré le Carnaval Vénitien. Pour la beauté des costumes, la recherche…
Tu es attiré par la mise en scène, la représentation.
Nous avons d’abord réalisé deux costumes vénitiens, avec ma femme . Nous nous sommes costumés pour un Carnaval d’Annecy, et comme nous avions déjà notre atelier des Faiseurs de Rêves, des jeunes nous ont dit qu’ils aimeraient bien participer. Nous produisions quatre costumes au début, pour arriver à vingt-huit. Cette année nous ne présenterons que quinze costumes parce que ça nécessite une logistique importante. Dans l’équipe, les âges s’échelonnent de quatorze, quinze à quarante ans.
Michel, tu as créé « L’Atelier des faiseurs de rêves », qui est le prolongement d’un parcours professionnel particulier.
J’ai eu la chance d’exercer un métier passion, j’ai été éclairagiste à Bonlieu Scène Nationale pendant douze ans après avoir travaillé au Palais des Festivals de Cannes.
Pour mes parents, éclairagiste n’était pas un vrai métier ; pour mon père, ce n’était qu’une activité de saltimbanque.
Et tu as ajouté une cartouche en devenant aussi artificier.
J’ai ajouté une bombe parce qu’à Annecy, en exerçant mon métier d’éclairagiste, j’ai rencontré M. Pochat, un homme extraordinaire,Président du Comité des Fêtes d’Annecy qui m’a embarqué dans la Fête du Lac pour laquelle j’ai travaillé comme bénévole. Ceci m’a permis de rencontrer de nombreux artificiers, et en particulier Lacroix/Ruggieri. Je fais désormais partie de leur équipe artistique pour les choix, les décisions à prendre, que ce soit pour la Fête du Lac, pour Carcassonne, Paris…Je suis amené à travailler avec David Proteau, le directeur artistique de Ruggieri qui est un ami.
Voilà pour les bases professionnelles et artistiques…
Et j’ai adoooré le Carnaval Vénitien. Pour la beauté des costumes, la recherche…
Tu es attiré par la mise en scène, la représentation.
Nous avons d’abord réalisé deux costumes vénitiens, avec ma femme . Nous nous sommes costumés pour un Carnaval d’Annecy, et comme nous avions déjà notre atelier des Faiseurs de Rêves, des jeunes nous ont dit qu’ils aimeraient bien participer. Nous produisions quatre costumes au début, pour arriver à vingt-huit. Cette année nous ne présenterons que quinze costumes parce que ça nécessite une logistique importante. Dans l’équipe, les âges s’échelonnent de quatorze, quinze à quarante ans.
Des gens qui font des études d’italien ?
Pas du tout. Ils sont là par passion et pour être quelqu’un d’autre le temps d’une après-midi. Les filles arrivent au vestiaire complètement destroy, avec des jeans troués, et en revêtant le jupon , le masque, elles deviennent Sissi Impératrice. C’est impressionnant.
On peut parler d’une transmission ? Les plus jeunes vont continuer ?
L’un deux a commencé à quatorze ans, il en a vingt-six. Marie revient pour la cinquième année…Ils reviennent. Ils en parlent autour d’eux, à des amis qui m’appellent pour voir s’il y a des costumes disponibles.
Nous limitons à quinze costumes désormais parce que ma femme et moi nous occupons de toute la logistique, comme je le disais, costume, masque, miroir, accessoires…Les jeunes font surtout leurs masques. Ils adorent ça. Tu as là le masque de Pauline.
Comment se vit le fait d’être costumé ? On est quelqu’un d’autre, à la fois seul dans son costume et aussi relié aux autres personnages.
La rencontre avec les autres est essentielle. La rencontre avant, dans les coulisses. On échange des trucs, des conseils. Les anciens adorent discuter avec les jeunes.
Pas du tout. Ils sont là par passion et pour être quelqu’un d’autre le temps d’une après-midi. Les filles arrivent au vestiaire complètement destroy, avec des jeans troués, et en revêtant le jupon , le masque, elles deviennent Sissi Impératrice. C’est impressionnant.
On peut parler d’une transmission ? Les plus jeunes vont continuer ?
L’un deux a commencé à quatorze ans, il en a vingt-six. Marie revient pour la cinquième année…Ils reviennent. Ils en parlent autour d’eux, à des amis qui m’appellent pour voir s’il y a des costumes disponibles.
Nous limitons à quinze costumes désormais parce que ma femme et moi nous occupons de toute la logistique, comme je le disais, costume, masque, miroir, accessoires…Les jeunes font surtout leurs masques. Ils adorent ça. Tu as là le masque de Pauline.
Comment se vit le fait d’être costumé ? On est quelqu’un d’autre, à la fois seul dans son costume et aussi relié aux autres personnages.
La rencontre avec les autres est essentielle. La rencontre avant, dans les coulisses. On échange des trucs, des conseils. Les anciens adorent discuter avec les jeunes.
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Et puisqu’on parle de transmission, certains jeunes me demandent quand on ira à Venise. Pour l’instant, on fait les carnavals d’Annecy, d’Aix…et certains commencent à rêver de Venise.
Cette année on va innover puisqu’il y aura en amont du carnaval une représentation à l’Impérial. Ils en sont ravis. L’Impérial est le fleuron d’Annecy et y défiler est une forme de reconnaissance.
Samedi 9 mars : déambulation des masques au Parc Charles Bosson de 14 à 17h30. Concert à 18h au Hip Hop Bar de l’Impérial
Dimanche 10 mars : déambulation de 14 à 16h.
Le Carnaval Vénitien proprement dit se déroulera en soirée, de 18 à 21h30 le 15 mars à Bonlieu et en ville. Il se poursuivra les 16 et 17 mars de 10 à 18h dans les Jardins de l’Europe.
Cette année on va innover puisqu’il y aura en amont du carnaval une représentation à l’Impérial. Ils en sont ravis. L’Impérial est le fleuron d’Annecy et y défiler est une forme de reconnaissance.
Samedi 9 mars : déambulation des masques au Parc Charles Bosson de 14 à 17h30. Concert à 18h au Hip Hop Bar de l’Impérial
Dimanche 10 mars : déambulation de 14 à 16h.
Le Carnaval Vénitien proprement dit se déroulera en soirée, de 18 à 21h30 le 15 mars à Bonlieu et en ville. Il se poursuivra les 16 et 17 mars de 10 à 18h dans les Jardins de l’Europe.