Le Festival Musilac quitte momentanément les planches des scènes en bord de lac pour chausser celles de Chamonix. À cette occasion, Move-On ressort quelques interviews réalisées en juillet 2017 lors du Festival Musilac Aix-les-bains.
C’est magnifique ici. On a joué à Beauregard en Normandie, ensuite aux Déferlantes à Argelès et nous voilà ici, à Musilac.
C’est votre première vraie tournée ?
Le projet existe depuis octobre dernier, on a fait des dates un peu dispersées, mais oui, les choses prennent maintenant vraiment le rythme d’une tournée. On a débuté avec le festival Nordik Impakt et les choses se sont enchaînées assez rapidement.
Vous avez démarré séparément tous les deux et vous vous êtes regroupés ?
On a toujours été musiciens. On a bossé ensemble sur d’autres projets comme musiciens additionnels. Notre projet est né d’une soirée électro à Bruxelles. Ils leur manquaient un artiste. On a monté ça, et ça a cartonné… alors on a continué. Les gens dansaient, on est super potes, tout se passe bien. L’aventure a démarré comme ça et est allée très très vite.
On avait d’autres choses en vue. On a joué avec d’autres musiciens sans trouver la formule qui nous convenait. Et on s’est dit « Si on jouait avec un ordinateur et des séquences ? » C’est là que Vincent a développé tout son côté analogique. Les synthés, tout ça… Ce n’était pas calculé au départ, ça s’est fait petit à petit. On est vraiment contents d’être autonomes maintenant.
Vous pouvez proposer la musique que vous aimez faire. Qu’est-ce qu’on peut en dire ?
Comme Sidoine joue de la vraie batterie sur scène, le résultat s’apparente au rock et moi (Vincent) j’incorpore des sonorités un peu à l’ancienne avec mes synthés. Ça donne ce duo un peu électro moderne avec cette touche de nostalgie et des sons assez anciens. Il y a aussi pas mal d’influences, avec de l’électro, de la disco, de rythmique ternaire, du latino, qu’on retrouve d’ailleurs un peu dans le nom du groupe.
Vous avez des références particulières quand vous travaillez ?
On a écouté énormément de choses. Quand on fait la synthèse, on peut dire qu’on a été influencés par Donna Summer, mais tout autant par Radio Head, Massive Attak… on a tendance a transformer les morceaux de manière assez étirée, comme du post rock. Il y a donc plein d’influences mais rien ne ressort en particulier. On s’exprime tout naturellement.
Brasil, ok. Et Aero ?
Peut-être pour le côté aéronautique, compagnie de transports, voyages, destinations lointaines, évasion. Chaque morceau évoque des destinations. Il n’y a pas de texte, ce qui laisse place à l’imagination des gens.
On retrouve l’impression de voyage à travers différents tempo, différents climats qui se croisent, avec cette dimension aérienne qu’on retrouve dans notre musique.
Si vous pouviez poser une question à la personne de votre choix, sans aucune contrainte ?
J’adorerais rencontrer Laurent Garnier, que je trouve très doué et qui pourrait m’apprendre énormément de choses. Il y a plein de gens qu’on aimerait rencontrer parce qu’on n’a jamais fini d’apprendre, il faut toujours se perfectionner, explorer de nouveaux horizons.
Si le temps d’une journée vous pouviez être autre chose, quelqu’un d’autre ?
- Un dauphin, juste pour l’après-midi et nager dans le lac.
- Moi, je suis satisfait d’être moi-même. Peut-être faire encore plus de musique.
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