Les Escholiers fêtent leur 90° anniversaire.
Nous sommes nés en 1928 ! Quatre jeunes étudiants ont demandé à leur proviseur de pouvoir créer une troupe de théâtre. Parmi eux se trouvait Camille Mugnier qui a été le véritable fondateur de la troupe. Il a épousé ensuite la propriétaire de l’Hôtel du nord dont la buanderie servait de lieu de théâtre pendant l’hiver, alors la saison creuse en matière de tourisme. L’hôtel est finalement devenu un théâtre et désormais le Théâtre de l’Echange//Camille Mugnier où les Escholiers répètent et jouent.
Pour la petite histoire, lors de travaux de rénovation, on a retrouvé sous la trappe de la scène une cabine de douche, vestige de l’hôtel.
Nous sommes nés en 1928 ! Quatre jeunes étudiants ont demandé à leur proviseur de pouvoir créer une troupe de théâtre. Parmi eux se trouvait Camille Mugnier qui a été le véritable fondateur de la troupe. Il a épousé ensuite la propriétaire de l’Hôtel du nord dont la buanderie servait de lieu de théâtre pendant l’hiver, alors la saison creuse en matière de tourisme. L’hôtel est finalement devenu un théâtre et désormais le Théâtre de l’Echange//Camille Mugnier où les Escholiers répètent et jouent.
Pour la petite histoire, lors de travaux de rénovation, on a retrouvé sous la trappe de la scène une cabine de douche, vestige de l’hôtel.
La 11° édition du Festival de Théâtre Amateur des Escholiers se tient à Annecy du 9 au 13 mai 2018 . Être amateur, c’est aimer, être passionné.
Faire du théâtre est une passion. On est tous passionnés par ce qu’on fait, et on donne beaucoup de notre temps. On répète deux fois par semaine. Les Escholiers sont ouverts à tout le monde mais on nous demande d’être présents les mardis et vendredis pour les répétitions.
C’est prenant ; qu’est-ce qui vous motive, qui justifie cet investissement personnel ?
Nelly_ Je suis entrée dans la troupe il y a onze ans. J’ai toujours fait un peu de théâtre avec mes élèves lorsque j’étais enseignante. Je connaissais quelqu’un qui faisait partie de la troupe dont j’ai vu une pièce que j’ai adorée. On sentait une osmose entre ces gens, une générosité, des liens forts. Une ambiance détendue et un résultat sur scène qui faisait penser à « Au théâtre ce soir. » On m’a reçue aux Escholiers et j’ai eu la chance inouïe de jouer le rôle principal dans « Les femmes savantes » dans la foulée.
Chaque année, nous jouons une nouvelle pièce. Policière en ce moment, mais il peut s’agir d’un classique, d’Eric Emmanuel Schmitt, Feydeau…
On retrouve cette variété dans le programme du Festival, du Goldoni, L’Etranger de Camus, Israël Horovitz, des créations, des écritures collectives…
Le festival est ouvert à tous les genres. Cette année nous avons reçu quarante candidatures pour une sélection de 15 spectacles, ce qui représente un nombre important d’heures de visionnage et de discussion.
Faire du théâtre est une passion. On est tous passionnés par ce qu’on fait, et on donne beaucoup de notre temps. On répète deux fois par semaine. Les Escholiers sont ouverts à tout le monde mais on nous demande d’être présents les mardis et vendredis pour les répétitions.
C’est prenant ; qu’est-ce qui vous motive, qui justifie cet investissement personnel ?
Nelly_ Je suis entrée dans la troupe il y a onze ans. J’ai toujours fait un peu de théâtre avec mes élèves lorsque j’étais enseignante. Je connaissais quelqu’un qui faisait partie de la troupe dont j’ai vu une pièce que j’ai adorée. On sentait une osmose entre ces gens, une générosité, des liens forts. Une ambiance détendue et un résultat sur scène qui faisait penser à « Au théâtre ce soir. » On m’a reçue aux Escholiers et j’ai eu la chance inouïe de jouer le rôle principal dans « Les femmes savantes » dans la foulée.
Chaque année, nous jouons une nouvelle pièce. Policière en ce moment, mais il peut s’agir d’un classique, d’Eric Emmanuel Schmitt, Feydeau…
On retrouve cette variété dans le programme du Festival, du Goldoni, L’Etranger de Camus, Israël Horovitz, des créations, des écritures collectives…
Le festival est ouvert à tous les genres. Cette année nous avons reçu quarante candidatures pour une sélection de 15 spectacles, ce qui représente un nombre important d’heures de visionnage et de discussion.
Articles similaires...
-
Rock en Seine 2024 : Le Festival Incontournable de l'Été à Paris
-
Le Paléo Festival : Une Aventure Collective de 47 Ans
-
L'Écho Vibrant de Musilac 2024 : Un Au Revoir en Musique et en Images
-
Paléo 2024 : Une Symphonie Mondiale sur les Rives du Léman
-
Coup d'Envoi Pour la Japan Expo : Immersion Dans le Festival
C’est un vrai travail d’équipe.
Oui, un travail d’équipe qu’on retrouve pendant le festival. Tous les Escholiers sont présents pour assurer soit l’accueil des troupes, soit la billetterie, soit d’autres activités.
Le festival pourrait presque se résumer ainsi « Trois sites, quinze compagnies et un même esprit. »
C’est ça. L’ouverture a lieu au Haras, ce qui est une première. Avec présentation très libre des quinze pièces par d’autres que les troupes qui les jouent, suivie d’un repas au prix très modique de 8 euros.
De la discussion animée et passionnée avec Nelly et Benjamin, il ressort bien évidemment que le Festival est aussi l’occasion de rencontres entre le public et les comédiens, entre les troupes, le lieu de discussions sur le métier, d’échanges d’expériences. Ainsi se tiendra un débat le dimanche 13 mai sur ce thème « La vie d’une troupe ».
Puisqu’il s’agit d’un Festival, signalons que cinq prix seront décernés, le Prix Jeune (jury composé d’élèves du lycée Baudelaire), le Prix du Public, le Prix Coup de Cœur, le Prix de la Ville d’Annecy (pour la meilleure mise en scène), le Prix Camille Mugnier (pour le meilleur spectacle).
Oui, un travail d’équipe qu’on retrouve pendant le festival. Tous les Escholiers sont présents pour assurer soit l’accueil des troupes, soit la billetterie, soit d’autres activités.
Le festival pourrait presque se résumer ainsi « Trois sites, quinze compagnies et un même esprit. »
C’est ça. L’ouverture a lieu au Haras, ce qui est une première. Avec présentation très libre des quinze pièces par d’autres que les troupes qui les jouent, suivie d’un repas au prix très modique de 8 euros.
De la discussion animée et passionnée avec Nelly et Benjamin, il ressort bien évidemment que le Festival est aussi l’occasion de rencontres entre le public et les comédiens, entre les troupes, le lieu de discussions sur le métier, d’échanges d’expériences. Ainsi se tiendra un débat le dimanche 13 mai sur ce thème « La vie d’une troupe ».
Puisqu’il s’agit d’un Festival, signalons que cinq prix seront décernés, le Prix Jeune (jury composé d’élèves du lycée Baudelaire), le Prix du Public, le Prix Coup de Cœur, le Prix de la Ville d’Annecy (pour la meilleure mise en scène), le Prix Camille Mugnier (pour le meilleur spectacle).
Retrouvez le programme du Festival et l’esprit des Escholiers sur le site www.lescholiers.fr
Voici le mot que André Dussollier, parrain du Festival a envoyé dernièrement aux Escholiers:
" Je n’oublie pas que c’est là, sur la scène de l’Échange, que j’ai découvert le théâtre, que j’ai pu m’y exercer, que j’y ai vu des spectacles, et que des rendez-vous uniques avec les spectateurs s’y sont succédé depuis 90 ans grâce à la Troupe des Escholiers.André Dussollier 2 avril 2018
C’est tellement simple le théâtre. Un auteur, des acteurs, de la lumière, comme a dit Jean Vilar et la magie opère. On découvre tout un monde, on le révèle, on le partage et la vie de tous en est enrichie.
C’est dans les mains de ceux qui l’ont protégé et développé depuis Camille Mugnier jusqu’aux créateurs du Festival de Théâtre amateur à Annecy qu’est né et que continue de grandir le plaisir et l’amour du théâtre. Merci à tous.
Longue vie au jeune Festival et aux Escholiers déjà presque centenaires.
Avec toute ma gratitude et mon admiration. "