Articles similaires...
-
VITA, un roman de Julia Brandon
-
Marie-Emmanuelle Kervénoël se confie sur son parcours contre la dépression et la bipolarité
-
Elsa Malt : L’Odyssée des Consciences d’Yves Girouard – Une plongée vertigineuse dans le futur de l’humanité
-
Le sang, miroir des cultures : Une exploration captivante avec Le Dictionnaire du sang
-
ISEKAI : L’Héritier de l’Autre Monde de Jean-Louis Vill, une épopée fascinante au cœur de la fantasy
L’idée de bavarder avec Lorraine est née tout naturellement de l’enthousiasme qu’elle a manifesté en découvrant Talloires, bien loin des réactions mesurées que provoquent certains salons.
Enthousiasme communicatif.
Lorraine Fouchet, vous avez été urgentiste.
Pendant quinze ans.
Et vous êtes devenue romancière pour pouvoir faire disparaître des gens en toute impunité après en avoir sauvé.
Maintenant je fais ce que je veux. Avant, j’essayais de sauver tout le monde, j’ai fait repartir des cœurs et c’était le bonheur ; malheureusement on perd quelques fois et on en a le cœur vrillé. Maintenant, je peux sauver, tuer, faire ce que je veux, noyer, flinguer.
C’est un atelier de rattrapage ?
Non, nous allons tous mourir un jour. Quand ils me disaient « Docteur, j’ai peur, je vais mourir », je répondais à mes patients « Mais non, pas aujourd’hui mais dans très longtemps parce que je vais vous soigner et parce que la vie est géniale. Mon dernier livre s’intitule « Tout ce que tu vas vivre ». Il repose sur une lettre qui est un peu comme le testament de vie d’un père qui vient de mourir à son fils de quinze ans. Il lui dit qu’il ne faut pas manquer de savoir vivre. Ne tue pas le temps car il ne meurt jamais, le bougre ; au contraire, fonce, vas-y !
Maintenant je joue avec la vie et je donne des ailes aux lecteurs pour les tirer du côté de l’espoir. C’est moi qui mène le jeu et je pense que les livres sont bons pour la santé aussi.
Enthousiasme communicatif.
Lorraine Fouchet, vous avez été urgentiste.
Pendant quinze ans.
Et vous êtes devenue romancière pour pouvoir faire disparaître des gens en toute impunité après en avoir sauvé.
Maintenant je fais ce que je veux. Avant, j’essayais de sauver tout le monde, j’ai fait repartir des cœurs et c’était le bonheur ; malheureusement on perd quelques fois et on en a le cœur vrillé. Maintenant, je peux sauver, tuer, faire ce que je veux, noyer, flinguer.
C’est un atelier de rattrapage ?
Non, nous allons tous mourir un jour. Quand ils me disaient « Docteur, j’ai peur, je vais mourir », je répondais à mes patients « Mais non, pas aujourd’hui mais dans très longtemps parce que je vais vous soigner et parce que la vie est géniale. Mon dernier livre s’intitule « Tout ce que tu vas vivre ». Il repose sur une lettre qui est un peu comme le testament de vie d’un père qui vient de mourir à son fils de quinze ans. Il lui dit qu’il ne faut pas manquer de savoir vivre. Ne tue pas le temps car il ne meurt jamais, le bougre ; au contraire, fonce, vas-y !
Maintenant je joue avec la vie et je donne des ailes aux lecteurs pour les tirer du côté de l’espoir. C’est moi qui mène le jeu et je pense que les livres sont bons pour la santé aussi.