« Au commencement était la faim ».
Quoi de mieux que de parler nourriture à table ? Mais la suprême jouissance est de boire les paroles d’un acteur qui fait ce travail à notre place pour nous permettre de déguster le texte de Jim Harrison et la gastronomie du chef Serge Ripert, pour plonger dans la bouffe, dans le vin et dans la spiritualité.
Jim Harrison fait mine d’argumenter ses excès mais se fiche au fond totalement de se justifier parce que le plaisir de ce jouisseur hors norme consiste à raviver par l’écriture la satiété des sens.
Et Jim Harrison de nous renvoyer, par la bouche d’Alain Carré, au fameux gueuleton de 37 plats partagé avec des amis chez Marc Meneau et « les vins qui pleuvaient sur nous comme par le meilleur arrosage automatique du monde. »
Et de chanter le vin car il a « une bonne maîtresse, la bouffe » alors que la bière a provoqué deux guerres avec l’Allemagne et que le whisky est un célibataire.
Serge Ripert, chef et propriétaire du Potin Gourmand, est le lien tout naturel entre Marc Meneau, Alain Carré et Jim Harrison.
Quoi de mieux que de parler nourriture à table ? Mais la suprême jouissance est de boire les paroles d’un acteur qui fait ce travail à notre place pour nous permettre de déguster le texte de Jim Harrison et la gastronomie du chef Serge Ripert, pour plonger dans la bouffe, dans le vin et dans la spiritualité.
Jim Harrison fait mine d’argumenter ses excès mais se fiche au fond totalement de se justifier parce que le plaisir de ce jouisseur hors norme consiste à raviver par l’écriture la satiété des sens.
Et Jim Harrison de nous renvoyer, par la bouche d’Alain Carré, au fameux gueuleton de 37 plats partagé avec des amis chez Marc Meneau et « les vins qui pleuvaient sur nous comme par le meilleur arrosage automatique du monde. »
Et de chanter le vin car il a « une bonne maîtresse, la bouffe » alors que la bière a provoqué deux guerres avec l’Allemagne et que le whisky est un célibataire.
« Vivre est si stupéfiant que ça laisse peu de temps pour autre chose. »Juste ce qu’il faut pour cumuler les plaisirs de la table, ceux de l’esprit et l’enchantement musical venu de l’entremêlement du violon spirituel et poétique et de l’accordéon allègre et gouailleur des frères Bouclier.
Serge Ripert, chef et propriétaire du Potin Gourmand, est le lien tout naturel entre Marc Meneau, Alain Carré et Jim Harrison.
Serge Ripert, d’où vient le nom « Potin Gourmand » ?
C’est l’association d’une poterie et d’un restaurant. Le potin désignait une chaufferette en terre cuite. On dit que les femmes qui effectuaient des travaux de couture ou autres se chauffaient, à partir du 16° siècle, autour d’un potin. Le potin au sens de commérage vient aussi de cette origine. Le potin, c’est aussi la convivialité.
Le spectacle de ce soir avec Alain Carré et le duo Bouclier évoque Marc Meneau, chez qui vous avez travaillé.
Il a été mon maître à penser en matière de cuisine. Je n’ai pas participé à l’élaboration du « Sacré gueuleton », mais Marc avait réalisé auparavant le menu de Dodin-Bouffant, le héros de Marcel Rouff, avec plus de vingt plats.
Il y avait toujours ce côté hors normes ?
La cuisine se vivait au quotidien, avec des services au stress et aux enjeux permanents .Il fallait se remettre en question tous les jours. Marc Meneau pensait vraiment la cuisine à travers les cinq sens.
Que traduisez –vous dans votre activité de ce que vous avez appris chez lui ?
La même envie d’être en cuisine au bout de 33 ans, de faire partager des sensations culinaires et autres, d’où la présence d’Alain Carré ce soir, avec qui nous avons fait déjà beaucoup de choses.
On voit que c’est un lieu qui vit.
Je ne suis resté qu’un an et demi chez Marc Meneau mais je retranscris ici ce qu’il m’a appris.
Ce qui signifie que ça a été intense.
Plus qu’intense ! Je me rappelle chaque seconde vécue dans sa cuisine. (éclats de rire et de joie).
On sent votre émotion à cette évocation.
Forcément.
C’est l’association d’une poterie et d’un restaurant. Le potin désignait une chaufferette en terre cuite. On dit que les femmes qui effectuaient des travaux de couture ou autres se chauffaient, à partir du 16° siècle, autour d’un potin. Le potin au sens de commérage vient aussi de cette origine. Le potin, c’est aussi la convivialité.
Le spectacle de ce soir avec Alain Carré et le duo Bouclier évoque Marc Meneau, chez qui vous avez travaillé.
Il a été mon maître à penser en matière de cuisine. Je n’ai pas participé à l’élaboration du « Sacré gueuleton », mais Marc avait réalisé auparavant le menu de Dodin-Bouffant, le héros de Marcel Rouff, avec plus de vingt plats.
Il y avait toujours ce côté hors normes ?
La cuisine se vivait au quotidien, avec des services au stress et aux enjeux permanents .Il fallait se remettre en question tous les jours. Marc Meneau pensait vraiment la cuisine à travers les cinq sens.
Que traduisez –vous dans votre activité de ce que vous avez appris chez lui ?
La même envie d’être en cuisine au bout de 33 ans, de faire partager des sensations culinaires et autres, d’où la présence d’Alain Carré ce soir, avec qui nous avons fait déjà beaucoup de choses.
On voit que c’est un lieu qui vit.
Je ne suis resté qu’un an et demi chez Marc Meneau mais je retranscris ici ce qu’il m’a appris.
Ce qui signifie que ça a été intense.
Plus qu’intense ! Je me rappelle chaque seconde vécue dans sa cuisine. (éclats de rire et de joie).
On sent votre émotion à cette évocation.
Forcément.
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