La dernière édition de Tomorrowland proposait un mix de musique d’ambiance avec Sander Van Moon, Florian Picasso, Angemi et les meilleurs chefs de Las Vegas parmi lesquels Masaharu Morimoto afin de créer le concept –B-EAT-innovant fusionnant la gastronomie et la musique pour une expérience unique .
Le principe ? Les chefs se relaient en même temps que les DJ pour des sessions d’une heure autour d’un menu dégustation de 4 plats.
Las Vegas anime la gastronomie de Tomorrowland pour la 2° année consécutive parce que la ville accueille les représentants de la meilleure cuisine du monde, de Nobu Matsuhisa à Guy Savoy.
Les sessions ont été animées par Christophe De Lellis, chef exécutif chez Joël Robuchon au MGM Grand,Bruno Riou, chef du Riviera/Delano-Las Vegas, Sean Griffin ,chef du Jean Georges Steackhouse -Aria Resort &Casino de Las Vegas ,Nicolas Sharpe, chef du Minea Mina Bellagio, Las Vegas,Lee Bennett, chef du « The Mirage ».
Masaharu Morimoto répond aux questions de Move-On.
Vous avez travaillé dans le monde entier. Vous arrivez à rester connecté à la terre, aux vrais produits ?
Oui, vraiment, j’utilise des produits locaux géniaux. C’est la clé du succès de cet événement, utiliser des produits simples et les laisser parler d’eux-mêmes. C’est important.
Quelle est votre conception de la cuisine ?
Pour moi, la meilleure cuisine est française. J’ai travaillé trois ans avec Pierre Gagnaire et ensuite avec Alain Ducasse. J’ai habité partout dans le monde. Ma base est la cuisine classique française que je mixe à la cuisine mondiale.
Comment imaginez-vous la cuisine dans 20 ans ?
J’espère ne plus être en cuisine dans vingt ans ! (rires). J’ai déjà exercé pendant 24 ans, je serai retraité.
On parle toujours de transmission dans le domaine de la cuisine.
C’est important, bien sûr. J’ai évoqué Pierre Gagnaire et Alain Ducasse chez lesquels j’ai appris. La transmission se fait aussi par des guides comme le Michelin, qui est capable aujourd’hui de référencer des restaurants de Singapour qui proposent des assiettes exceptionnelles à 4 ou 5 euros. Certaines personnes voient d’un mauvais œil cette démocratisation de la cuisine qui me convient parfaitement.
Votre lieu préféré pour cuisiner ?
Las Vegas ! On y trouve tous les types de nourriture proposées par des restaurants au top. Les plus grands chefs du monde sont au même endroit, parfois dans la même rue.
Comment cuisinez-vous ?
Je suis très sérieux, très concentré. Mon père était boucher et m’a conseillé de faire les choses à mille pour cent. J’ai une méthode très militaire et je sais être attentif à tous les détails qui apportent de la saveur.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune chef ?
Travailler dur et très longtemps. C’est au bout de quelques années seulement que tu peux te demander pourquoi tu cuisines, pourquoi tu acceptes une paye misérable pour le faire. Alors, tu peux te demander le sens de la cuisine.
Si des opportunités professionnelles se présentent, il ne faut pas réfléchir mais les saisir pour enrichir son CV.
J’ai bossé 18 heures par jour, six jours par semaine quand j’ai commencé avec Gordon Ramsay. C’est en travaillant pour les plus grands noms qu’on se fait connaître. C’est pour cette raison que je suis passé par Dubaï, Paris, Singapour.
Malgré mon expérience, je craignais que ce que je propose à ce festival ne marche pas, mais tout le monde apprécie.
Le principe ? Les chefs se relaient en même temps que les DJ pour des sessions d’une heure autour d’un menu dégustation de 4 plats.
Las Vegas anime la gastronomie de Tomorrowland pour la 2° année consécutive parce que la ville accueille les représentants de la meilleure cuisine du monde, de Nobu Matsuhisa à Guy Savoy.
Les sessions ont été animées par Christophe De Lellis, chef exécutif chez Joël Robuchon au MGM Grand,Bruno Riou, chef du Riviera/Delano-Las Vegas, Sean Griffin ,chef du Jean Georges Steackhouse -Aria Resort &Casino de Las Vegas ,Nicolas Sharpe, chef du Minea Mina Bellagio, Las Vegas,Lee Bennett, chef du « The Mirage ».
Masaharu Morimoto répond aux questions de Move-On.
Vous avez travaillé dans le monde entier. Vous arrivez à rester connecté à la terre, aux vrais produits ?
Oui, vraiment, j’utilise des produits locaux géniaux. C’est la clé du succès de cet événement, utiliser des produits simples et les laisser parler d’eux-mêmes. C’est important.
Quelle est votre conception de la cuisine ?
Pour moi, la meilleure cuisine est française. J’ai travaillé trois ans avec Pierre Gagnaire et ensuite avec Alain Ducasse. J’ai habité partout dans le monde. Ma base est la cuisine classique française que je mixe à la cuisine mondiale.
Comment imaginez-vous la cuisine dans 20 ans ?
J’espère ne plus être en cuisine dans vingt ans ! (rires). J’ai déjà exercé pendant 24 ans, je serai retraité.
On parle toujours de transmission dans le domaine de la cuisine.
C’est important, bien sûr. J’ai évoqué Pierre Gagnaire et Alain Ducasse chez lesquels j’ai appris. La transmission se fait aussi par des guides comme le Michelin, qui est capable aujourd’hui de référencer des restaurants de Singapour qui proposent des assiettes exceptionnelles à 4 ou 5 euros. Certaines personnes voient d’un mauvais œil cette démocratisation de la cuisine qui me convient parfaitement.
Votre lieu préféré pour cuisiner ?
Las Vegas ! On y trouve tous les types de nourriture proposées par des restaurants au top. Les plus grands chefs du monde sont au même endroit, parfois dans la même rue.
Comment cuisinez-vous ?
Je suis très sérieux, très concentré. Mon père était boucher et m’a conseillé de faire les choses à mille pour cent. J’ai une méthode très militaire et je sais être attentif à tous les détails qui apportent de la saveur.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune chef ?
Travailler dur et très longtemps. C’est au bout de quelques années seulement que tu peux te demander pourquoi tu cuisines, pourquoi tu acceptes une paye misérable pour le faire. Alors, tu peux te demander le sens de la cuisine.
Si des opportunités professionnelles se présentent, il ne faut pas réfléchir mais les saisir pour enrichir son CV.
J’ai bossé 18 heures par jour, six jours par semaine quand j’ai commencé avec Gordon Ramsay. C’est en travaillant pour les plus grands noms qu’on se fait connaître. C’est pour cette raison que je suis passé par Dubaï, Paris, Singapour.
Malgré mon expérience, je craignais que ce que je propose à ce festival ne marche pas, mais tout le monde apprécie.
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