Un accrochage en bonne intelligence ©Paul Rassat
La poésie légère d’un Monsieur Albert qui ne se la pète pas mais n’en pense pas moins donne un autre écho au travail de Maximilien qui explore les femmes séductrices, fatales, mythologiques, saintes, et finalement de cette conversation naît une relation qui invite à réfléchir : Monsieur Albert, tout de retenue, n’est-il pas aussi percutant que les créatures mythologiques ?
De ce foisonnement d’œuvres exposées naît une forêt tissée d’arbres humains ou de portraits végétalisés.
Une invitation à regarder autrement, à l’intérieur de l’écume comme le suggère Pomme qui rayonne comme une échographie révélant la vie cachée prête à surgir.
De ce foisonnement d’œuvres exposées naît une forêt tissée d’arbres humains ou de portraits végétalisés.
Une invitation à regarder autrement, à l’intérieur de l’écume comme le suggère Pomme qui rayonne comme une échographie révélant la vie cachée prête à surgir.
C’est une exposition à trois, Anne, Maximilien et Monsieur Albert.
(Ainsi qu’une interview à deux voix, celle d’Anne et celle de Maximilien, que vous pouvez vous amuser à démêler).
Avec des invité(e)s ! Médée, Méduse… il y a du monde dans les bois.
C’est justement la végétation qui tisse le lien entre vos œuvres, la forêt, au point que les végétaux apparaissent parfois comme des humains et inversement. Il y a une conversation entre les artistes, entre les œuvres et les thèmes.
Promenons-nous dans les bois…
Et que va-t-on y trouver ?
Ce que chacun y cherche. Ce n’est pas à nous de le dire.
Si on prend Albert tout seul, c’est plutôt de la tranquillité, de la poésie et de la légèreté. A côté des muses de Maximilien, il prend une puissance qui le teinte d’érotisme, de tentation, il devient lui aussi un être mythologique.
Albert est l’être serein qui permet de voir ce qui échappe dans l’excitation et dans la frénésie. Son pas pondéré à travers les bois lui donne le temps de découvrir des personnages dans chaque tronc d’arbre, dans chaque feuille ou racine. Ce voisinage avec des muses, des déesses, des monstres révèle un pan de son univers. Cette proximité lui donne une nouvelle couleur.
(Ainsi qu’une interview à deux voix, celle d’Anne et celle de Maximilien, que vous pouvez vous amuser à démêler).
Avec des invité(e)s ! Médée, Méduse… il y a du monde dans les bois.
C’est justement la végétation qui tisse le lien entre vos œuvres, la forêt, au point que les végétaux apparaissent parfois comme des humains et inversement. Il y a une conversation entre les artistes, entre les œuvres et les thèmes.
Promenons-nous dans les bois…
Et que va-t-on y trouver ?
Ce que chacun y cherche. Ce n’est pas à nous de le dire.
Si on prend Albert tout seul, c’est plutôt de la tranquillité, de la poésie et de la légèreté. A côté des muses de Maximilien, il prend une puissance qui le teinte d’érotisme, de tentation, il devient lui aussi un être mythologique.
Albert est l’être serein qui permet de voir ce qui échappe dans l’excitation et dans la frénésie. Son pas pondéré à travers les bois lui donne le temps de découvrir des personnages dans chaque tronc d’arbre, dans chaque feuille ou racine. Ce voisinage avec des muses, des déesses, des monstres révèle un pan de son univers. Cette proximité lui donne une nouvelle couleur.
D’où viennent ces créatures féminines ? Cette inspiration ?
Du fond de mon être. Tout le monde les a plus ou moins en soi. Ce sont des personnages mythologiques et donc symboliques qui représentent des émotions qu’Albert peut ressentir, éprouver. Ils sont la figuration d’émotions qui nous habitent…
Sous forme d’archétypes.
D’archétypes jungiens, effectivement. Aussi bien Anne découvre en Albert un nouveau pan de son personnage dû à la proximité de mes personnages mythologiques, autant le contact d’Albert m’a mené dans un travail au trait, débarrassé des couleurs, de certaines ornementations. J’ai épuré et presque décoloré mes portraits pour aller à l’essentiel.
Quant à moi, je me suis rapprochée de l’univers mythologique de Maximilien, ce qui m’a permis de découvrir l’arbre de la Kabbale, Yggdrasil, l’arbre de la mythologie nordique…
Nous nous sommes rapprochés sur le fond parce que nous en avions envie. C’est Dominique Cressend, l’adjointe à la culture d’Annecy-le-Vieux qui nous a fait cette proposition d’exposition en écho parce qu’elle avait remarqué des rapprochements possibles entre nos travaux, des ramifications…Nous avons eu carte blanche !
J’ai remarqué que j’avais depuis vingt ans cette ligne très cellulaire, relevant du parenchyme, la branche, la brindille sont un trait, exactement comme le trait de plume, à l’encre, dans le travail d’Anne. Le lien était déjà là, naturellement.
Du fond de mon être. Tout le monde les a plus ou moins en soi. Ce sont des personnages mythologiques et donc symboliques qui représentent des émotions qu’Albert peut ressentir, éprouver. Ils sont la figuration d’émotions qui nous habitent…
Sous forme d’archétypes.
D’archétypes jungiens, effectivement. Aussi bien Anne découvre en Albert un nouveau pan de son personnage dû à la proximité de mes personnages mythologiques, autant le contact d’Albert m’a mené dans un travail au trait, débarrassé des couleurs, de certaines ornementations. J’ai épuré et presque décoloré mes portraits pour aller à l’essentiel.
Quant à moi, je me suis rapprochée de l’univers mythologique de Maximilien, ce qui m’a permis de découvrir l’arbre de la Kabbale, Yggdrasil, l’arbre de la mythologie nordique…
Nous nous sommes rapprochés sur le fond parce que nous en avions envie. C’est Dominique Cressend, l’adjointe à la culture d’Annecy-le-Vieux qui nous a fait cette proposition d’exposition en écho parce qu’elle avait remarqué des rapprochements possibles entre nos travaux, des ramifications…Nous avons eu carte blanche !
J’ai remarqué que j’avais depuis vingt ans cette ligne très cellulaire, relevant du parenchyme, la branche, la brindille sont un trait, exactement comme le trait de plume, à l’encre, dans le travail d’Anne. Le lien était déjà là, naturellement.
Et la forêt d'oeuvres exposées enroule ses racines dans l'escalier voisin jusqu'à l'étage ©Paul Rassat
Si vous ne connaissiez pas Monsieur Albert, reportez-vous à notre article Anne le Bellec, dessine, peint, devient Albert, roi, reine
Le travail de Maximilien est visible dans son atelier chez Art by Friends, avenue du Rhône, Annecy ou bien sur le net.
Le travail de Maximilien est visible dans son atelier chez Art by Friends, avenue du Rhône, Annecy ou bien sur le net.
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Quelques titres d’œuvres d’Anne le Bellec
Tu vois l’écume et pas la mer // L’arbre de la connaissance du bien et du mal //Fragments d’Albert en forêt //Pomme…
Et d’œuvres de Maximilien Minsk
Cynthia // Médée // Marie des ombres // La jeune fille et la mort // Adam et Eve…
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Et d’œuvres de Maximilien Minsk
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