Connectez-vous S'inscrire
Move-On Magazine

Kin’Gongolo Kiniata : de Kinshasa au Paléo, le son de la récupération


Lors de leur passage au Paléo Festival l’été dernier, le groupe Kin’Gongolo a captivé le public avec son énergie brute et son univers unique. 100 % kinois, ces musiciens réinventent la musique avec des instruments fabriqués à partir de matériaux de récupération glanés dans les rues de Kinshasa. Leur son, un savant mélange de groove et de rythmes traditionnels, porte un double message : un hommage aux travailleurs congolais et un plaidoyer pour l’écologie. Rencontre avec un collectif qui transforme le recyclage en art et la débrouille en véritable signature musicale.


| Publié le Mardi 25 Février 2025 | |

Kin’Gongolo Kiniata -  Paléo Festival 2024 © MoveOnMag
Kin’Gongolo Kiniata - Paléo Festival 2024 © MoveOnMag
Pour commencer, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Dino : Je suis bassiste.
Julien : Et moi, je suis guitariste.

D’où vous est venue l’idée de fabriquer vos propres instruments ?
Dino : À Kinshasa, nous ne sommes pas les premiers à le faire. Dans notre quartier, un musicien nommé Bebson de la Rue fabriquait déjà des instruments, mais à l’origine, c’était juste pour amuser ses invités, pas pour en jouer sur scène.

Qu’est-ce qui vous a poussés à vous lancer dans cette aventure ?
Dino : Nous faisions partie de son groupe, Trionix, où nous jouions avec des instruments modernes. Mais pendant la pandémie, on a ressenti le besoin de sortir des sentiers battus, de créer nos propres instruments et de voir plus grand.

Comment le public réagit-il en découvrant vos instruments faits main ?
Dino : Il est toujours stupéfait ! Les gens posent beaucoup de questions et sont fascinés de voir qu’on peut faire de la musique avec presque rien. Quand je joue ma basse artisanale, leur étonnement est total.

Votre musique porte-t-elle un message particulier ?
Julien
 : Oui, avant tout, nous voulons encourager les jeunes de Kinshasa à travailler et à croire en leurs talents. Notre chanson Elengi Ya Ko Vivre signifie “la joie de vivre par le travail”. Il y a aussi une dimension écologique : à travers le recyclage, on sensibilise à la protection de l’environnement.

Quels sont vos objectifs à long terme ?
Dino : Nous aimerions créer une véritable industrie musicale, ouvrir un centre culturel à Kinshasa pour soutenir les jeunes artistes et organiser des festivals.


Si vous pouviez être quelqu’un d’autre, qui choisiriez-vous ?
Dino : J’aimerais suivre les traces de Ziggy Marley, le fils de Bob Marley, et pourquoi pas aller encore plus loin, jusqu’au niveau de Michael Jackson.
Julien : Moi, je voudrais être producteur.

Un dernier mot pour conclure ?
Dino : Retrouvez-nous sur Instagram @kingongolokiniata_officiel. Et ne manquez pas la sortie de notre album Kinyataka  en novembre !

Notez



Damien MoveOnMag
L'actualité et l'agenda de vos sorties lifestyles, culturelles, sportives et nocturnes ! En savoir plus sur cet auteur


   < PDF version Papier < PDF version Papier      

Nouveau commentaire :

Lifestyle | Culture | Sport | Corporate | Nocturne

Je reste informé !

Recherche par mots-clés




L M M J V S D
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
31            



Ajouter mon événement à l'agenda gratuitement !





Lien Facebook MoveOnMagazineLien Facebook MoveOnMagazine SportLien Facebook MoveOnMagazine CorporateLien Facebook MoveOnMagazine Nocturne Lien Twitter MoveOn MagazineLien Instagram MoveOn Magazine Lien Google News MoveOn Magazine






Nos Reportages Photos Cuturel
220722-004558- TML 2022- DSC_7113- JJ
1- Musilac Festival 2022 @DamienTiberio
victor-marc-7253
1-OpenDeFranceDeSkateBoard-MetzTessy-Juillet2022©DamienTiberio
Eliot Nochez, le goût du défi ©DR
Le marché de noël2021 à Annecy, aux chalets Le Chérubin et Bieronomy.com
affichage-hopital-