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Aujourd’hui l’idée, l’artiste, l’œuvre réalisée par l’artiste et le regard que le public pose sur celle-ci sont indissociables. Evolution issue, selon Giorgio Agamben de la publication en 1923 d’un texte du moine Odo Casel selon lequel « la célébration du sacrifice eucharistique dans la messe n’est pas une représentation…de l’événement salvateur : elle est elle-même l’événement. »
En ce sens , La Gioia est une eucharistie laïque.
Mais aussi un « Tombeau », « Un toast funèbre » ou bien un « Hommage au sens mallarméen, une réaction à l’absurdité de la mort qui prend avec La Gioia cette dimension camusienne : Sisyphe remonte tous les soirs sur scène et le théâtre devient office divinement humain, philosophiquement, poétiquement jusqu’à cette saturation qui nous emporte tous pêle-mêle entre musique et langage, articulé ou non, cris, murmures, raisonnement et folie, mort et vie, travestissement et costume, direct et play back, jeu et conscience du jeu, folie et conscience de la folie qui entraînent dans un mouvement infini, un vertige dans lequel on voit passer la force de Victor Hugo, l’étincelle de Rimbaud :
« J’ai embrassé l’aube d’été »
Prière païenne, supplique, plasmodie , cris, révolte, de tout ce chemin partagé avec le public et de cette célébration renaissent tous nos Bobò dans cette cathédrale de fleurs et d’amour dressée sur scène à la mort et à la vie.
De ce bouquet de tendresse et de poésie distillées naissent quelques gouttes d’un élixir de Joie.
En ce sens , La Gioia est une eucharistie laïque.
Mais aussi un « Tombeau », « Un toast funèbre » ou bien un « Hommage au sens mallarméen, une réaction à l’absurdité de la mort qui prend avec La Gioia cette dimension camusienne : Sisyphe remonte tous les soirs sur scène et le théâtre devient office divinement humain, philosophiquement, poétiquement jusqu’à cette saturation qui nous emporte tous pêle-mêle entre musique et langage, articulé ou non, cris, murmures, raisonnement et folie, mort et vie, travestissement et costume, direct et play back, jeu et conscience du jeu, folie et conscience de la folie qui entraînent dans un mouvement infini, un vertige dans lequel on voit passer la force de Victor Hugo, l’étincelle de Rimbaud :
« J’ai embrassé l’aube d’été »
Prière païenne, supplique, plasmodie , cris, révolte, de tout ce chemin partagé avec le public et de cette célébration renaissent tous nos Bobò dans cette cathédrale de fleurs et d’amour dressée sur scène à la mort et à la vie.
De ce bouquet de tendresse et de poésie distillées naissent quelques gouttes d’un élixir de Joie.