Philippe Lafarge, vous avez construit Le Kube, une résidence de luxe pour la location à deux pas de vos bureaux. Vous êtes un peu chez vous dans ce quartier ?
Je ne le dirais pas comme ça. Je suis arrivé ici en 87. J’ai acheté un petit appartement au bout de la rue. Nous sommes venus ici, au 15 , j’ai acheté le bâtiment que j’ai entièrement rénové.
Le quartier évolue en ce moment. Vous y contribuez.
Je ne sais pas. Il y a surtout des commerces qui s’installent ; bien sûr, c’est plus attrayant quand c’est rénové. Ce que j’avais réalisé a plu, j’ai donc pu acheter l’immeuble voisin pour rénovation. Muskhane s’y est installé pour vendre de très beaux produits du Népal. Vous avez un peu plus loin la librairie Rue de Verneuil, une couturière, une boîte d’informatique. Les choses bougent et il faut le faire connaître parce que les gens arrivent au bout du faubourg et ne pensent pas à poursuivre leur visite jusqu’ici. Nous sommes en train d’évoquer une signalétique pour nous faire connaître.
Comment définiriez-vous votre métier ?
Je n’ai pas de métier. Au départ, je suis ébéniste, ensuite j’ai fait de la rénovation d’appartements, j’ai racheté une boîte de charpente et pendant pratiquement 20 ans j’ai refait les toits de la vieille ville.
Je ne le dirais pas comme ça. Je suis arrivé ici en 87. J’ai acheté un petit appartement au bout de la rue. Nous sommes venus ici, au 15 , j’ai acheté le bâtiment que j’ai entièrement rénové.
Le quartier évolue en ce moment. Vous y contribuez.
Je ne sais pas. Il y a surtout des commerces qui s’installent ; bien sûr, c’est plus attrayant quand c’est rénové. Ce que j’avais réalisé a plu, j’ai donc pu acheter l’immeuble voisin pour rénovation. Muskhane s’y est installé pour vendre de très beaux produits du Népal. Vous avez un peu plus loin la librairie Rue de Verneuil, une couturière, une boîte d’informatique. Les choses bougent et il faut le faire connaître parce que les gens arrivent au bout du faubourg et ne pensent pas à poursuivre leur visite jusqu’ici. Nous sommes en train d’évoquer une signalétique pour nous faire connaître.
Comment définiriez-vous votre métier ?
Je n’ai pas de métier. Au départ, je suis ébéniste, ensuite j’ai fait de la rénovation d’appartements, j’ai racheté une boîte de charpente et pendant pratiquement 20 ans j’ai refait les toits de la vieille ville.
Cet enchaînement s’est fait naturellement ?
Pas vraiment. J’ai d’abord travaillé chez Paccard et j’ai préféré en partir quand il y a eu des problèmes et la reprise par Tapie. C’est là que j’ai fait de la rénovation d’appartements et c’est une activité que je pratique depuis cette époque à La Roche, Annecy…
Dans une ville plutôt traditionnelle comme Annecy, comment se passent les rénovations ?
C’est difficile parce que nos interlocuteurs sont plutôt old school comparés à ce qui se passe à Londres, à Paris, à Bordeaux où l’ancien et le moderne cohabitent parfaitement, même dans des endroits classés. C’est ce mélange des genres qui fait la richesse, pas l’uniformité ! Le contraste met en valeur.
Ce que Stéphane Thébaut apprécie dans la résidence Le Kube, que vous avez construite, c’est son modernisme intégré à l’environnement.
Oui, ce n’est pas ostentatoire.
Comment vous y prenez-vous face aux freins que vous évoquez ?
Je me bagarre sans arrêt. Pour le Kube, pendant 7 ans. Pour un projet Passage de la Cathédrale, ça fait 2 ans.
Comment trouvez-vous le nom de vos réalisations ?
Le Kube s’imposait à partir de la forme… et puis je suis quelqu’un de très carré. Le Quartz est un immeuble de bureaux que je réalise vers Carrefour. Son nom vient de la matière utilisée. Je suis associé à sa réalisation avec Robert Dunoyer, comme dans d’autres projets. On essaie de faire quelque chose qui ne soit pas traditionnel. Notre démarche repose d’abord sur la passion, le truc qu’on ne voit pas partout.
Pas vraiment. J’ai d’abord travaillé chez Paccard et j’ai préféré en partir quand il y a eu des problèmes et la reprise par Tapie. C’est là que j’ai fait de la rénovation d’appartements et c’est une activité que je pratique depuis cette époque à La Roche, Annecy…
Dans une ville plutôt traditionnelle comme Annecy, comment se passent les rénovations ?
C’est difficile parce que nos interlocuteurs sont plutôt old school comparés à ce qui se passe à Londres, à Paris, à Bordeaux où l’ancien et le moderne cohabitent parfaitement, même dans des endroits classés. C’est ce mélange des genres qui fait la richesse, pas l’uniformité ! Le contraste met en valeur.
Ce que Stéphane Thébaut apprécie dans la résidence Le Kube, que vous avez construite, c’est son modernisme intégré à l’environnement.
Oui, ce n’est pas ostentatoire.
Comment vous y prenez-vous face aux freins que vous évoquez ?
Je me bagarre sans arrêt. Pour le Kube, pendant 7 ans. Pour un projet Passage de la Cathédrale, ça fait 2 ans.
Comment trouvez-vous le nom de vos réalisations ?
Le Kube s’imposait à partir de la forme… et puis je suis quelqu’un de très carré. Le Quartz est un immeuble de bureaux que je réalise vers Carrefour. Son nom vient de la matière utilisée. Je suis associé à sa réalisation avec Robert Dunoyer, comme dans d’autres projets. On essaie de faire quelque chose qui ne soit pas traditionnel. Notre démarche repose d’abord sur la passion, le truc qu’on ne voit pas partout.
Vous parlez de freins, mais à l’inverse il arrive qu’on vienne vous chercher parce que vous êtes un battant ?
Je ne crée pas mes projets à partir de l’écoute de clients. Je réalise ce qui me plaît, d’abord. Je ne serais pas assez patient pour écouter. Mais, c’est vrai, il arrive qu’on vienne me chercher parce que le projet est complexe sur le plan administratif.
Quels sont vos projets en cours ?
J’ai un beau projet de restaurant à Pringy avec les gens du Sapaudia, Laurent Roasio et Nicolas Duval. Il est en réalisation dans des locaux atypiques qui m’appartiennent. Des halles en béton. J’espère que mon immeuble Passage de la Cathédrale va sortir ; ce n’est pas encore gagné .
[ Philippe Lafarge est un vrai bagarreur, au bon sens du terme. Je le quitte à la librairie Rue de Verneuil où il va récupérer un livre commandé.]
À lire également : On a suivi Stéphane Thébaut sur le tournage de l'émission Maison France 5 à Annecy le 9 décembre dernier
Je ne crée pas mes projets à partir de l’écoute de clients. Je réalise ce qui me plaît, d’abord. Je ne serais pas assez patient pour écouter. Mais, c’est vrai, il arrive qu’on vienne me chercher parce que le projet est complexe sur le plan administratif.
Quels sont vos projets en cours ?
J’ai un beau projet de restaurant à Pringy avec les gens du Sapaudia, Laurent Roasio et Nicolas Duval. Il est en réalisation dans des locaux atypiques qui m’appartiennent. Des halles en béton. J’espère que mon immeuble Passage de la Cathédrale va sortir ; ce n’est pas encore gagné .
[ Philippe Lafarge est un vrai bagarreur, au bon sens du terme. Je le quitte à la librairie Rue de Verneuil où il va récupérer un livre commandé.]
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