Au Grand Annecy les grands remèdes
Lors de l’ouverture de cette CleanTech Week novatrice, Thomas Meszaros, vice président de la prospective territoriale déclarait qu’il faut faire du Grand Annecy la métropole la plus verte, la plus développement durable et passer à l’économie circulaire.
Christian Rophille, vice président pour la valorisation des déchets du Grand Annecy nous a parlé de démarche zéro déchet, zéro gaspillage.
Ce qu’il ya de bien avec l’économie circulaire, c’est qu’elle entraîne un cercle vertueux. Alors que la numérisation et la robotisation engagent la disparition d’un très important pourcentage d’emplois (voir les travaux de Bernard Stiegler et de Marc Halévy), l’économie circulaire crée de l’emploi, du lien social et humain ainsi qu’une autre répartition des richesses produites.
En mars 2017 Jacques Lévy et Romain Lajarge présentaient devant les élus locaux les résultats d’une étude sur le bassin annécien. Parmi les enseignements qu’ils en tiraient figure en bonne place la nécessité d’inclure davantage de social dans l’économie. C’est ce que l’économie circulaire fait naturellement, comme le Monsieur Jourdain de Molière qui fait de la prose sans le savoir.
N’oublions pas que la CleanTech Week s’harmonise parfaitement avec le lac qu’elle touche presque et qui depuis 1957 est à la pointe de l’écologie, du développement durable et assure en même temps la prospérité d’Annecy.
Transport, énergie, recyclage… La CleanTech Week aborde tous les thèmes importants et il serait souhaitable que nos élus facilitent les éditions à venir de cet événement, qu’ils créent sur place des filières pérennes et adoptent des solutions intelligentes que la pollution, les problèmes de transport, la concentration urbaine imposent, plus intelligentes si possible que le percement d’une montagne qui accouchera peut-être d’une souris.
Etre imaginatif, exigeant, tels que l’ont été les protecteurs du lac d’Annecy, enrichit à long terme davantage que les solutions de facilité.
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Christian Rophille, vice président pour la valorisation des déchets du Grand Annecy nous a parlé de démarche zéro déchet, zéro gaspillage.
Ce qu’il ya de bien avec l’économie circulaire, c’est qu’elle entraîne un cercle vertueux. Alors que la numérisation et la robotisation engagent la disparition d’un très important pourcentage d’emplois (voir les travaux de Bernard Stiegler et de Marc Halévy), l’économie circulaire crée de l’emploi, du lien social et humain ainsi qu’une autre répartition des richesses produites.
En mars 2017 Jacques Lévy et Romain Lajarge présentaient devant les élus locaux les résultats d’une étude sur le bassin annécien. Parmi les enseignements qu’ils en tiraient figure en bonne place la nécessité d’inclure davantage de social dans l’économie. C’est ce que l’économie circulaire fait naturellement, comme le Monsieur Jourdain de Molière qui fait de la prose sans le savoir.
N’oublions pas que la CleanTech Week s’harmonise parfaitement avec le lac qu’elle touche presque et qui depuis 1957 est à la pointe de l’écologie, du développement durable et assure en même temps la prospérité d’Annecy.
Transport, énergie, recyclage… La CleanTech Week aborde tous les thèmes importants et il serait souhaitable que nos élus facilitent les éditions à venir de cet événement, qu’ils créent sur place des filières pérennes et adoptent des solutions intelligentes que la pollution, les problèmes de transport, la concentration urbaine imposent, plus intelligentes si possible que le percement d’une montagne qui accouchera peut-être d’une souris.
Etre imaginatif, exigeant, tels que l’ont été les protecteurs du lac d’Annecy, enrichit à long terme davantage que les solutions de facilité.
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Rencontre à la CleanTechWeek avec Eric Pelaprat qui présente le Kitetender
La société Beyond the sea travaille sur la traction de bateaux par kite, par cerf- volant si l’on veut mais ceci renvoie à un jeu d’enfant alors que nous passons à une dimension nettement plus conséquente qui nous permet d’aller du plus petit bateau comme celui que vous voyez ici et qui utilise des ailes de kite surf jusqu’à des bateaux beaucoup plus gros, avec l’objectif de porte containers qui exigent des kite de 3200 mètres carrés alors qu’on en est à 50 mètres carrés pour l’instant.
Il reste de quoi innover, découvrir, mettre au point…
Les principes sont connus : plus le vent est fort, plus le bateau est allégé, plus il va vite, plus il est confortable.
Finalement l’innovation consiste parfois en un retour vers le passé, vers des choses traditionnelles, comme la voile, avec les technologies les plus modernes.
Le cerf- volant est millénaire mais les nouveaux matériaux utilisables pour le tissu, pour les cordes permettent d’améliorer les techniques. Je rappelle que Samuel Cody a traversé la Manche en 1903 dans un canot tiré par un cerf-volant. On est en maintenant à quelque chose de plus moderne, bien sûr, mais aussi beaucoup plus simple d’utilisation. C’est la définition de la modernité, plus simple, plus performant… On peut faire très compliqué, on travaille sur des pilotes automatiques, avec les accéléromètres, les gyroscopes… Qu’on a déjà dans nos montres et qu’on peut placer dans les kite.
L’ingéniérie de la simplicité est paradoxalement longue à mettre au point : le produit est fini quand il n’y a plus rien à enlever.
La société Beyond the sea travaille sur la traction de bateaux par kite, par cerf- volant si l’on veut mais ceci renvoie à un jeu d’enfant alors que nous passons à une dimension nettement plus conséquente qui nous permet d’aller du plus petit bateau comme celui que vous voyez ici et qui utilise des ailes de kite surf jusqu’à des bateaux beaucoup plus gros, avec l’objectif de porte containers qui exigent des kite de 3200 mètres carrés alors qu’on en est à 50 mètres carrés pour l’instant.
Il reste de quoi innover, découvrir, mettre au point…
Les principes sont connus : plus le vent est fort, plus le bateau est allégé, plus il va vite, plus il est confortable.
Finalement l’innovation consiste parfois en un retour vers le passé, vers des choses traditionnelles, comme la voile, avec les technologies les plus modernes.
Le cerf- volant est millénaire mais les nouveaux matériaux utilisables pour le tissu, pour les cordes permettent d’améliorer les techniques. Je rappelle que Samuel Cody a traversé la Manche en 1903 dans un canot tiré par un cerf-volant. On est en maintenant à quelque chose de plus moderne, bien sûr, mais aussi beaucoup plus simple d’utilisation. C’est la définition de la modernité, plus simple, plus performant… On peut faire très compliqué, on travaille sur des pilotes automatiques, avec les accéléromètres, les gyroscopes… Qu’on a déjà dans nos montres et qu’on peut placer dans les kite.
L’ingéniérie de la simplicité est paradoxalement longue à mettre au point : le produit est fini quand il n’y a plus rien à enlever.
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