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Comment ça s’est passé pour vous, cet après-midi ?
Joseph : Bien ! Il faisait chaud, mais c’était cool ! Y avait du monde, bonne ambiance, c’était parfait…
Vous avez fait l’ouverture du festival jeudi soir avec Pitt Poule et Gush, ce soir vous faîtes la fermeture aux côtés de Muse, vous avez une place plutôt privilégiée dans ce festival, vous ne trouvez pas ?
Simone : Oui, on est honorés ! Honoré d’avoir fait l’ouverture et la fermeture, on est super contents… Et y a un super public, c’est la première fois qu’on venait ici, on a déjà envie de revenir !
Vous avez fait connaissance avec Pitt Poul et Gush ?
Tanguy : Gush, on les connaissait déjà, mais les Pitt Poule on ne les connaissait pas. On a pu discuter un peu, on a appris qu’ils venaient de Chambéry, c’est bien de pouvoir jouer avec des groupes locaux et d’un peu partout en France. Nous, on a plutôt l’habitude de jouer avec des groupes parisiens, donc ça fait du bien de changer un peu, c’est bon de changer d’ambiance, d’univers…
Au-delà du lien de parenté entre vous, Simone et Raoul, que le public connaît bien, on sent qu’il y a une vraie complicité au sein du groupe, ça fait combien de temps que vous jouez ensemble ?
Simone : Ça fait deux ans maintenant, et oui, on est complices, y a une belle énergie dans le groupe, que ce soit au niveau de la création ou en live, et ça se peaufine au fur et à mesure. Pour l’instant, on arrive à la moitié de notre tournée de juillet, et on se rend compte qu’on trouve de nouvelles choses à chaque date, le groupe se soude de plus en plus…
Le groupe, en cœur : on est tous d’accord avec ça (rires)
J’ai été frappée par le texte de la chanson intitulée « Recule », ça nous entraine dans une ambiance violente, intime, dans laquelle on peut facilement s’identifier, quel est le processus d’écriture d’une telle chanson ?
Simone : C’est moi qui écris tous les textes. Sur ce morceaux-là, ce sont des choses assez instinctives, mais ça dépend, certains morceaux sont écris d’une traite, selon l’état mental de ce qui se passe un peu dans notre vie, mais en tous cas je suis contente si on arrive à toucher, à transmettre quelque chose…
Oui, surtout que la musique est accompagnée d’une mise en scène assez théâtrale sur ce morceau-là…
Simone : ouais, il faut l’interpréter pleinement, c’est un morceau assez intense, dans ce que ça raconte, dans la musique, c’est un morceau assez fort à chanter. À chaque fois, je retrouve tout de suite toute l’émotion, ce n’est vraiment pas du jeu, c’est assez naturel.
J’ai été assez surpris de vous voir dans la foule jeudi soir, après avoir joué sur scène, pour assister au concert de Gush, est-ce que c’est quelque chose que vous faîtes régulièrement ?
Tanguy: Quand on aime l’artiste, ouais, on ne se prive pas ! Clairement ! Nous ça nous permet de voir des concerts, on ne crache pas dessus ! On reste des mélomanes, on aime la musique.
Simone : Et c’était un super concert en plus
Joseph: Et puis ce qui est marrant, c’est que Gush est un groupe qu’on a pas mal croisé, mais jamais vraiment eu l’occasion de voir en concert, donc là, c’était l’occasion, donc tant mieux.
Raoul: Et c’est vrai que de manière générale, c’est aussi l’avantage de cette tournée que de pouvoir profiter, de pouvoir jouer bien sûr, mais aussi de profiter des rencontres, de l’endroit où on est, d’aller se baigner - « on a envie de kiffer !», disent-ils en riant. Et puis ça stimule d’aller voir des concerts. On voit le show, le son, on s’inspire aussi des groupes qu’on aime et en live, ça prend une toute autre dimension, donc c’est important.
Clément: Et puis ce qui est super c’est aussi de parler aux gens ! On a discuté un peu avec des personnes qui nous ont suivis, qui nous ont découverts jeudi et qui sont revenus aujourd’hui par exemple, c’est génial de pouvoir les rencontrer, d’avoir un contact, et pas uniquement scénique, c’est très agréable.
Et alors justement pour rebondir sur les rencontres, est-ce que pour vous les festivals sont un peu des laboratoires à projets ?
Joseph: Pour l’instant, on est sur Minuit à fond, on fait que ça ! Niveau collaboration, pour l’instant on n’y réfléchi pas trop, on travaille sur l’EP qui va sortir en septembre, on est tout jeune encore !
? On prend un peu les étapes les unes après les autres, ça viendra peut-être mais on n’en est pas là…
Quand on lit les articles à votre sujet sur internet, on trouve souvent la ressemblance avec les Rita Mitsuko, est-ce que vous aviez anticipé ça et comment est-ce que vous le vivez ?
Simone: Ouais, forcément, on s’y attendait, après on prend vraiment les choses à la cool. Justement, c’est pas spécialement réfléchi, on n’essaie pas de se mettre en opposition, on laisse les choses suivrent leur cours, on veut pas se prendre la tête avec ça…
Clément: Si le public trouve que ça ressemble, c’est leur choix, c’est leur avis, nous ça ne nous empêchera pas de faire la musique qui nous plait comme on a envie de la faire.
Joseph : Et puis on bosse aussi tous les cinq, donc pour nous trois, Guilhem ( ?), Tanguy et moi, ça nous concerne moins, mais on le subit aussi. Donc c’est quelque chose qu’il faut gérer à cinq.
Joseph: Le premier mot d’ordre qu’on s’était donné vraiment quand on a commencé à composer, c’était justement de ne pas se donner de limites, donc je pense que ce serait débile de se donner des limites en se disant qu’il ne faut pas faire ça parce qu’on va se coller une étiquette ! Forcément, ça chante en français, forcément, y a des ressemblances, mais après on est cinq. Personnellement, c’est pas vraiment ma culture, les Rita Mitsuko ! Ce que je veux dire c’est que parce qu’on est cinq, on n’est pas influencés de la même façon et dans la mesure où dans le groupe, on compose tous ensemble, pour ma part je trouve que ça ne se sent pas tant que ça. Après les gens voient ce qu’ils ont envie de voir.
Simone : On n’était pas vraiment surpris qu’on nous le dise… mais on veut juste être détendus vis-à-vis de ça.
Est-ce que vous serez dans la foule, ce soir, pour le concert de Muse ?
Clément: Ouais, on ne pourra pas faire tout le concert mais on va au moins voir le début ! On doit rentrer à Paris dans la soirée…
Votre tournée continue sur tout le mois de juillet ?
Clément: Oui, et ça continue jusqu’au mois de décembre. On a pris le mois d’Août pour avoir le temps de travailler sur nos nouvelles compo, sur le projet et tout ça, mais de septembre à décembre, ce n’est pas encore forcément annoncé mais on a des dates sur la France entière. Et on est très heureux !
Tanguy: Avant tout, notre plaisir, c’est de jouer en live, donc là on y est, on est en plein dedans !
Simone : Là, on est en plein plaisir.
Joseph: Là, actuellement, tel que vous me voyez : je kiffe ! (rires)
Petites question bonus : si vous aviez l’opportunité d’être quelqu’un d’autre pendant une journée, ce serait qui ?
Joseph: Ben là… moi-même ! Franchement, vu comme on est bien là, déjà, être moi, c’est déjà un bon début. Là, aujourd’hui, j’aimerais pas être quelqu’un d’autre quoi moi (rires).
Joseph : Bien ! Il faisait chaud, mais c’était cool ! Y avait du monde, bonne ambiance, c’était parfait…
Vous avez fait l’ouverture du festival jeudi soir avec Pitt Poule et Gush, ce soir vous faîtes la fermeture aux côtés de Muse, vous avez une place plutôt privilégiée dans ce festival, vous ne trouvez pas ?
Simone : Oui, on est honorés ! Honoré d’avoir fait l’ouverture et la fermeture, on est super contents… Et y a un super public, c’est la première fois qu’on venait ici, on a déjà envie de revenir !
Vous avez fait connaissance avec Pitt Poul et Gush ?
Tanguy : Gush, on les connaissait déjà, mais les Pitt Poule on ne les connaissait pas. On a pu discuter un peu, on a appris qu’ils venaient de Chambéry, c’est bien de pouvoir jouer avec des groupes locaux et d’un peu partout en France. Nous, on a plutôt l’habitude de jouer avec des groupes parisiens, donc ça fait du bien de changer un peu, c’est bon de changer d’ambiance, d’univers…
Au-delà du lien de parenté entre vous, Simone et Raoul, que le public connaît bien, on sent qu’il y a une vraie complicité au sein du groupe, ça fait combien de temps que vous jouez ensemble ?
Simone : Ça fait deux ans maintenant, et oui, on est complices, y a une belle énergie dans le groupe, que ce soit au niveau de la création ou en live, et ça se peaufine au fur et à mesure. Pour l’instant, on arrive à la moitié de notre tournée de juillet, et on se rend compte qu’on trouve de nouvelles choses à chaque date, le groupe se soude de plus en plus…
Le groupe, en cœur : on est tous d’accord avec ça (rires)
J’ai été frappée par le texte de la chanson intitulée « Recule », ça nous entraine dans une ambiance violente, intime, dans laquelle on peut facilement s’identifier, quel est le processus d’écriture d’une telle chanson ?
Simone : C’est moi qui écris tous les textes. Sur ce morceaux-là, ce sont des choses assez instinctives, mais ça dépend, certains morceaux sont écris d’une traite, selon l’état mental de ce qui se passe un peu dans notre vie, mais en tous cas je suis contente si on arrive à toucher, à transmettre quelque chose…
Oui, surtout que la musique est accompagnée d’une mise en scène assez théâtrale sur ce morceau-là…
Simone : ouais, il faut l’interpréter pleinement, c’est un morceau assez intense, dans ce que ça raconte, dans la musique, c’est un morceau assez fort à chanter. À chaque fois, je retrouve tout de suite toute l’émotion, ce n’est vraiment pas du jeu, c’est assez naturel.
J’ai été assez surpris de vous voir dans la foule jeudi soir, après avoir joué sur scène, pour assister au concert de Gush, est-ce que c’est quelque chose que vous faîtes régulièrement ?
Tanguy: Quand on aime l’artiste, ouais, on ne se prive pas ! Clairement ! Nous ça nous permet de voir des concerts, on ne crache pas dessus ! On reste des mélomanes, on aime la musique.
Simone : Et c’était un super concert en plus
Joseph: Et puis ce qui est marrant, c’est que Gush est un groupe qu’on a pas mal croisé, mais jamais vraiment eu l’occasion de voir en concert, donc là, c’était l’occasion, donc tant mieux.
Raoul: Et c’est vrai que de manière générale, c’est aussi l’avantage de cette tournée que de pouvoir profiter, de pouvoir jouer bien sûr, mais aussi de profiter des rencontres, de l’endroit où on est, d’aller se baigner - « on a envie de kiffer !», disent-ils en riant. Et puis ça stimule d’aller voir des concerts. On voit le show, le son, on s’inspire aussi des groupes qu’on aime et en live, ça prend une toute autre dimension, donc c’est important.
Clément: Et puis ce qui est super c’est aussi de parler aux gens ! On a discuté un peu avec des personnes qui nous ont suivis, qui nous ont découverts jeudi et qui sont revenus aujourd’hui par exemple, c’est génial de pouvoir les rencontrer, d’avoir un contact, et pas uniquement scénique, c’est très agréable.
Et alors justement pour rebondir sur les rencontres, est-ce que pour vous les festivals sont un peu des laboratoires à projets ?
Joseph: Pour l’instant, on est sur Minuit à fond, on fait que ça ! Niveau collaboration, pour l’instant on n’y réfléchi pas trop, on travaille sur l’EP qui va sortir en septembre, on est tout jeune encore !
? On prend un peu les étapes les unes après les autres, ça viendra peut-être mais on n’en est pas là…
Quand on lit les articles à votre sujet sur internet, on trouve souvent la ressemblance avec les Rita Mitsuko, est-ce que vous aviez anticipé ça et comment est-ce que vous le vivez ?
Simone: Ouais, forcément, on s’y attendait, après on prend vraiment les choses à la cool. Justement, c’est pas spécialement réfléchi, on n’essaie pas de se mettre en opposition, on laisse les choses suivrent leur cours, on veut pas se prendre la tête avec ça…
Clément: Si le public trouve que ça ressemble, c’est leur choix, c’est leur avis, nous ça ne nous empêchera pas de faire la musique qui nous plait comme on a envie de la faire.
Joseph : Et puis on bosse aussi tous les cinq, donc pour nous trois, Guilhem ( ?), Tanguy et moi, ça nous concerne moins, mais on le subit aussi. Donc c’est quelque chose qu’il faut gérer à cinq.
Joseph: Le premier mot d’ordre qu’on s’était donné vraiment quand on a commencé à composer, c’était justement de ne pas se donner de limites, donc je pense que ce serait débile de se donner des limites en se disant qu’il ne faut pas faire ça parce qu’on va se coller une étiquette ! Forcément, ça chante en français, forcément, y a des ressemblances, mais après on est cinq. Personnellement, c’est pas vraiment ma culture, les Rita Mitsuko ! Ce que je veux dire c’est que parce qu’on est cinq, on n’est pas influencés de la même façon et dans la mesure où dans le groupe, on compose tous ensemble, pour ma part je trouve que ça ne se sent pas tant que ça. Après les gens voient ce qu’ils ont envie de voir.
Simone : On n’était pas vraiment surpris qu’on nous le dise… mais on veut juste être détendus vis-à-vis de ça.
Est-ce que vous serez dans la foule, ce soir, pour le concert de Muse ?
Clément: Ouais, on ne pourra pas faire tout le concert mais on va au moins voir le début ! On doit rentrer à Paris dans la soirée…
Votre tournée continue sur tout le mois de juillet ?
Clément: Oui, et ça continue jusqu’au mois de décembre. On a pris le mois d’Août pour avoir le temps de travailler sur nos nouvelles compo, sur le projet et tout ça, mais de septembre à décembre, ce n’est pas encore forcément annoncé mais on a des dates sur la France entière. Et on est très heureux !
Tanguy: Avant tout, notre plaisir, c’est de jouer en live, donc là on y est, on est en plein dedans !
Simone : Là, on est en plein plaisir.
Joseph: Là, actuellement, tel que vous me voyez : je kiffe ! (rires)
Petites question bonus : si vous aviez l’opportunité d’être quelqu’un d’autre pendant une journée, ce serait qui ?
Joseph: Ben là… moi-même ! Franchement, vu comme on est bien là, déjà, être moi, c’est déjà un bon début. Là, aujourd’hui, j’aimerais pas être quelqu’un d’autre quoi moi (rires).