Franck Gautherot, le Consortium se déplace à Genève.
Nous avons été invités par ArtGenève, une foire qui se développe très bien depuis quelques années. Ce sera sa 9° édition. L’événement prend vraiment de l’ampleur depuis deux ou trois ans, depuis qu’il y a une nouvelle direction, au point qu’y viennent les majors galeries et qu’y sont désormais invitées les écoles d’art de Genève, de Lausanne et les institutions comme le Mamco.
La proposition du directeur d’ArtGenève d’y avoir un stand nous a semblé particulièrement opportune puisque nous avons un projet d’extension du Consortium, un nouvel étage pour exposer les pièces de nos collections.
Justement, le stand va nous permettre de montrer des pièces historiques de ces collections, que le Consortium possède depuis les années 80 et d’autres plus récentes. Ce sera aussi l’occasion de mener un travail de relations publiques ; nous fréquentions déjà les foires, mais de l’autre côté des stands, du côté des visiteurs, sans pour autant devenir marchands à Genève.
Nous avons été invités par ArtGenève, une foire qui se développe très bien depuis quelques années. Ce sera sa 9° édition. L’événement prend vraiment de l’ampleur depuis deux ou trois ans, depuis qu’il y a une nouvelle direction, au point qu’y viennent les majors galeries et qu’y sont désormais invitées les écoles d’art de Genève, de Lausanne et les institutions comme le Mamco.
La proposition du directeur d’ArtGenève d’y avoir un stand nous a semblé particulièrement opportune puisque nous avons un projet d’extension du Consortium, un nouvel étage pour exposer les pièces de nos collections.
Justement, le stand va nous permettre de montrer des pièces historiques de ces collections, que le Consortium possède depuis les années 80 et d’autres plus récentes. Ce sera aussi l’occasion de mener un travail de relations publiques ; nous fréquentions déjà les foires, mais de l’autre côté des stands, du côté des visiteurs, sans pour autant devenir marchands à Genève.
Ce mélange de galeristes et d’institutions est intéressant.
Oui, surtout qu’il n’y a pas de confusion des rôles.Chacun sait bien qu’il y a aujourd’hui des deals d’argent entre les galeries et les institutions, des accords qui bénéficient à toutes les parties. Même les artistes très établis ont besoin d’une validation institutionnelle.
Les collègues de certaines institutions se refusent à ce genre de démarche pour ne pas se trouver sous la pression des marchands qui voudraient imposer des artistes. Je pense qu’il est possible d’avoir, comme dans d’autres secteurs, des deals qui mettent en jeu des partenaires privés et publics, avec des conventions, des contrats.
Ça se fera de plus en plus.
Justement, autant devancer la démarche et trouver des accords économiques. Les marchands n’ont jamais été aussi riches qu’aujourd’hui…
Il est peut-être plus facile d’avoir votre approche quand on est le Consortium, avec une identité très marquée.
Même si nous sommes souvent critiqués, nous n’allons pas changer pour devenir une galerie.
Oui, surtout qu’il n’y a pas de confusion des rôles.Chacun sait bien qu’il y a aujourd’hui des deals d’argent entre les galeries et les institutions, des accords qui bénéficient à toutes les parties. Même les artistes très établis ont besoin d’une validation institutionnelle.
Les collègues de certaines institutions se refusent à ce genre de démarche pour ne pas se trouver sous la pression des marchands qui voudraient imposer des artistes. Je pense qu’il est possible d’avoir, comme dans d’autres secteurs, des deals qui mettent en jeu des partenaires privés et publics, avec des conventions, des contrats.
Ça se fera de plus en plus.
Justement, autant devancer la démarche et trouver des accords économiques. Les marchands n’ont jamais été aussi riches qu’aujourd’hui…
Il est peut-être plus facile d’avoir votre approche quand on est le Consortium, avec une identité très marquée.
Même si nous sommes souvent critiqués, nous n’allons pas changer pour devenir une galerie.
Steven Parrino Cowboy Head (for Aart de Jong) 1987 © Consortium Museum
Toutes les polémiques qui accompagnent l’art contemporain sont un signe de vitalité, non ?
A un moment, elles ont plutôt été un signe de faiblesse, on pouvait attaquer cette discipline parce qu’elle n’avait pas de raison d’être, elle n’était pas puissante. Elle l’est aujourd’hui et on l’attaque pour d’autres raisons, parce qu’on considère qu’elle véhicule de l’argent sale ; il y a toujours des soupçons.
Le choix d’œuvres a-t-il été difficile pour Genève ?
Pas du tout. Deux-trois œuvres emblématiques des années 80/90 et d’autres arrivées bien plus récemment.
Ça va vous faire drôle de les voir dans un autre cadre.
On risque de nous demander si elles sont à vendre.
On imagine les titres des journaux « Un conservateur en fuite après avoir vendu les œuvres du Consortium de Dijon. »
D’autant plus que certaines valent un peu d’argent.
Vive l’aventure artistique !
A un moment, elles ont plutôt été un signe de faiblesse, on pouvait attaquer cette discipline parce qu’elle n’avait pas de raison d’être, elle n’était pas puissante. Elle l’est aujourd’hui et on l’attaque pour d’autres raisons, parce qu’on considère qu’elle véhicule de l’argent sale ; il y a toujours des soupçons.
Le choix d’œuvres a-t-il été difficile pour Genève ?
Pas du tout. Deux-trois œuvres emblématiques des années 80/90 et d’autres arrivées bien plus récemment.
Ça va vous faire drôle de les voir dans un autre cadre.
On risque de nous demander si elles sont à vendre.
On imagine les titres des journaux « Un conservateur en fuite après avoir vendu les œuvres du Consortium de Dijon. »
D’autant plus que certaines valent un peu d’argent.
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