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Comment écrire quelque chose sur un spectacle qui existe si fort parce qu’il ne ressemble à rien ?
Grande, de et avec Tsirihaka Harrivel et Vimala Pons ne ressemble véritablement à rien d’autre. Il faudrait inventer un mot pour tenter d’en approcher l’esprit. La délirision, peut-être ?
De la délirision à l’état pur. Avec une pointe de poésie, une touche de philosophie, un chouïa de psy, plusieurs pincées de cirque, un hommage à Gainsbourg , une référence ,à travers Ikea, aux meubles en kit dont le montage démonte les couples…pour donner un spectacle qui pourrait ressembler à une immense partie de flipper dont les deux acteurs seraient les boules et les auraient parfois, les boules.
Play-back en live et live en play-back, nudité plus naturelle que les vêtements, symétries inversées, ordonnancement du spectacle, sens propre et sens figuré…tout est bouleversé pour mieux faire ressortir un fil rouge, l’humain.
On se dit qu’il faut être flippé pour offrir ce chambardement qui explose d’énergie, cette tentative de sortie de soi autrement qu’en dérapant, cette proposition icarienne pour échapper au dédale d’objets, de quotidien, d’habitudes qui nous plombe et nous fait reprendre notre tentative d’existence toujours « au même endroit », « encore une fois. »
Sisyphe pointe le bout de son nez sur scène…
Déshabillage, déconstruction, démolition…jamais un coup de dés n’abolira notre passé .
Quoique.
Un strip- tease aussi déjanté avec porte-jarretelles qui devient trope-jarretelle, figure de style inédite, un strip- tease qui déshabille aussi les habitudes du public…donne de quoi espérer, non ?
Le jeu des acteurs est parfait.
La saison se termine bientôt à Bonlieu. Il est amusant et intéressant , non pas d’en tirer un bilan, mais d’établir des correspondances et de relever que la problématique de Grande est la même que celle de la pièce Le temps et la chambre alors que les deux spectacles nous emmènent de manières totalement différentes dans leur univers.
Nous faire voyager d’une œuvre à l’autre et en nous même, n’est-ce pas la véritable culture ?
Grande, de et avec Tsirihaka Harrivel et Vimala Pons ne ressemble véritablement à rien d’autre. Il faudrait inventer un mot pour tenter d’en approcher l’esprit. La délirision, peut-être ?
De la délirision à l’état pur. Avec une pointe de poésie, une touche de philosophie, un chouïa de psy, plusieurs pincées de cirque, un hommage à Gainsbourg , une référence ,à travers Ikea, aux meubles en kit dont le montage démonte les couples…pour donner un spectacle qui pourrait ressembler à une immense partie de flipper dont les deux acteurs seraient les boules et les auraient parfois, les boules.
Play-back en live et live en play-back, nudité plus naturelle que les vêtements, symétries inversées, ordonnancement du spectacle, sens propre et sens figuré…tout est bouleversé pour mieux faire ressortir un fil rouge, l’humain.
On se dit qu’il faut être flippé pour offrir ce chambardement qui explose d’énergie, cette tentative de sortie de soi autrement qu’en dérapant, cette proposition icarienne pour échapper au dédale d’objets, de quotidien, d’habitudes qui nous plombe et nous fait reprendre notre tentative d’existence toujours « au même endroit », « encore une fois. »
Sisyphe pointe le bout de son nez sur scène…
Déshabillage, déconstruction, démolition…jamais un coup de dés n’abolira notre passé .
Quoique.
Un strip- tease aussi déjanté avec porte-jarretelles qui devient trope-jarretelle, figure de style inédite, un strip- tease qui déshabille aussi les habitudes du public…donne de quoi espérer, non ?
Le jeu des acteurs est parfait.
La saison se termine bientôt à Bonlieu. Il est amusant et intéressant , non pas d’en tirer un bilan, mais d’établir des correspondances et de relever que la problématique de Grande est la même que celle de la pièce Le temps et la chambre alors que les deux spectacles nous emmènent de manières totalement différentes dans leur univers.
Nous faire voyager d’une œuvre à l’autre et en nous même, n’est-ce pas la véritable culture ?