A la sortie de Ici-bas, ici même, on a beaucoup lu les mots « apaisé, serein, dépouillé ». Tu n’en as pas marre, quel adjectif ajouter ?
Quand on est chanteur, on est une caricature ambulante, on se réduit à 2 ou 3 adjectifs. Je ne m’en plains pas, c’est drôle. Et j’ajouterais « cool » : c’est dur de faire quelque chose de cool, en étant cool.
Sur la jaquette, ton visage est sous l’eau. En la regardant aujourd’hui, où te vois-tu ?
Je me rappelle la prise de vue dans la baignoire d’un hôtel : j’ai bu la tasse et par le nez c’est douloureux (rires). La photo vient de la série Drowning de l’artiste Alban Grosdidier. Je pense qu’il a mis tous ses amis dans une baignoire !
« On verra », « Je ne sais pas », « Où sont passés nos rêves » ? Quel est ton rapport aux certitudes ? Desquelles es-tu sûr ?
La certitude m’agace profondément. Ça peut être d’une violence ! Quand on voit les certitudes qu’on nous sert, c’est terrifiant. Pour ça, ma position d’artiste est du pain béni : personne ne décide pour moi. Bien sûr il faut avoir quelques certitudes, pour avoir un « tronc ». Mais je ne parle pas des miennes, parce que c’est le « tronc », justement, il vaut mieux le garder pour soi. Mais les incertitudes, par contre, j’en parle !
Sur scène, il y a des nouveaux venus : contrebasse, marimba, chœurs... Ca fait chanter différemment ?
Oui, j’ai appris à ne plus avoir peur du silence. Ca a débuté avec Baptiste Trotignon, un pianiste de jazz avec qui j’ai composé et joué au printemps de Bourges. Je me suis dit que piano-voix, ça se tient. C’est une nouvelle aventure, je prends mon pied.
Après 20 ans à sillonner la France, la vie « on the road » a-t-elle le même sel ?
J’ai toujours aimé l’obligation du voyage. Quand j’étais gamin, on partait en caravane. Je trouve très bien d’être extrait de chez soi.
Tu as écrit pour J. Hallyday. Pour qui d’autre aimerais-tu écrire ?
Etre auteur est super jouissif, c’est de la fantaisie. J’aimerais écrire pour Christophe, mais en réalité pour les paroles j’attends qu’on me contacte.
Ici-bas, as-tu le trac ?
Oui ! Mais avant je ne maitrisais pas. C’est le privilège de l’âge, pouvoir mieux contrôler certaines choses.
Quand on est chanteur, on est une caricature ambulante, on se réduit à 2 ou 3 adjectifs. Je ne m’en plains pas, c’est drôle. Et j’ajouterais « cool » : c’est dur de faire quelque chose de cool, en étant cool.
Sur la jaquette, ton visage est sous l’eau. En la regardant aujourd’hui, où te vois-tu ?
Je me rappelle la prise de vue dans la baignoire d’un hôtel : j’ai bu la tasse et par le nez c’est douloureux (rires). La photo vient de la série Drowning de l’artiste Alban Grosdidier. Je pense qu’il a mis tous ses amis dans une baignoire !
« On verra », « Je ne sais pas », « Où sont passés nos rêves » ? Quel est ton rapport aux certitudes ? Desquelles es-tu sûr ?
La certitude m’agace profondément. Ça peut être d’une violence ! Quand on voit les certitudes qu’on nous sert, c’est terrifiant. Pour ça, ma position d’artiste est du pain béni : personne ne décide pour moi. Bien sûr il faut avoir quelques certitudes, pour avoir un « tronc ». Mais je ne parle pas des miennes, parce que c’est le « tronc », justement, il vaut mieux le garder pour soi. Mais les incertitudes, par contre, j’en parle !
Sur scène, il y a des nouveaux venus : contrebasse, marimba, chœurs... Ca fait chanter différemment ?
Oui, j’ai appris à ne plus avoir peur du silence. Ca a débuté avec Baptiste Trotignon, un pianiste de jazz avec qui j’ai composé et joué au printemps de Bourges. Je me suis dit que piano-voix, ça se tient. C’est une nouvelle aventure, je prends mon pied.
Après 20 ans à sillonner la France, la vie « on the road » a-t-elle le même sel ?
J’ai toujours aimé l’obligation du voyage. Quand j’étais gamin, on partait en caravane. Je trouve très bien d’être extrait de chez soi.
Tu as écrit pour J. Hallyday. Pour qui d’autre aimerais-tu écrire ?
Etre auteur est super jouissif, c’est de la fantaisie. J’aimerais écrire pour Christophe, mais en réalité pour les paroles j’attends qu’on me contacte.
Ici-bas, as-tu le trac ?
Oui ! Mais avant je ne maitrisais pas. C’est le privilège de l’âge, pouvoir mieux contrôler certaines choses.
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