Pour J6J Roby, il fallait une photo avec un peu de grain. Floue, elle eût été parfaite tellement le bonhomme ne tient pas en place - Jean-Jacques Roby ©MoveOnMag
Jean-Jacques, d’où vient l’appellation BD Fugue ?
De l’idée de s’évader. Avec la fugue, il y a une connotation musicale.
On s’évade avec les BD ?
Oui, je lis en écoutant de la musique ; habituellement pas avec du chant, mais il y a des choses remarquables à lire en écoutant La Callas. Certaines BD se prêtent à l’écoute de musique.
Il faut être connaisseur ?
C’est à chacun de choisir en fonction de ses goûts, on ne peut pas conseiller les gens sur ce point. Personnellement, j’aime bien la musique classique sur un roman. C’est mon ami Thierry, qui est ici à BD Fugue avec moi, qui m’a fait découvrir vraiment la musique classique.
Vous aimez créer des liens, entre la BD et le public, entre la musique et la BD.
Le classique s’accorde bien à la littérature parce que le choix est très large, on peut passer de Beethoven à Mozart, de Bruckner à Satie, que j’écoutais de manière plus attentive il y a trente ans. Aujourd’hui, je me dis que je peux l’accorder à tel ou tel roman. Je ne lis ni Musso ni Lévy mais je suis un fan de littérature sud américaine avec laquelle je préfère écouter du classique plutôt que de la salsa.
Vous créez votre univers en même temps que vous lisez.
Je ne peux pas me passer de lire, pour moi, c’est comme manger.
Que lisez-vous en ce moment ?
Je pars en vacances. J’ai acheté cinq romans chez Catherine (de la Librairie Imaginaire). Je lui fais entièrement confiance pour le choix parmi des livres de la rentrée ; j’ai même repris le dernier Delacourt, que j’avais particulièrement aimé. Les intellos trouvent ça détestable, c’est donc rigolo. Je suis plutôt amoureux de Garcia Marquez. J’ai acheté et lu plusieurs fois « Cent ans de solitude ». Je redécouvre chaque fois un univers qui s’enrichit lui-même, ce qui fait que j’ai moins de curiosité pour les nouveaux romanciers.
Vous aimez relire.
Ah oui ! Cet été, j’ai relu « Blanche ou l’oubli » d’Aragon.
Jean-Marie Gourio aime relire.
J’aime lire et relire un bouquin de temps en temps. Si je suis devenu libraire, dans la BD, c’est grâce à un écrivain que j’aime beaucoup que j’ai connu et fréquenté pendant longtemps, c’était Antoine Blondin. Il était un fidèle client de mon restaurant. A jeun, il était passionnant. Quand on lui parlait de poésie, il disait « Chaque fois que je tombe, je m’arrange pour avoir la tête dans les étoiles ».
Au fond, vous êtes avant tout curieux, vous avez l’esprit ouvert. Pour vous, la BD n’est pas un milieu fermé sur lui-même.
Heureusement, sinon nous serions tous morts, la librairie n’existerait plus.
Quand j’ai ouvert ma librairie à Annecy, en 81, il sortait trois cents BD par an, dont beaucoup de mauvaises, on avait le temps de les « travailler ». Aujourd’hui, il en sort quatre cent cinquante par mois. Même si la nouvelle génération de libraires est brillante, elle n’a pas une culture aussi étendue que son aînée. Et puis la BD s’est modifiée, on a vu arriver dans les années 90 des auteurs comme Vautrin, des adaptations d’auteurs comme Modiano, de Sagan, des démarches qui n’ont pas forcément trouvé leur public à cette époque. Il fallait correspondre à des schémas, si on était trop intelligent, on vous éjectait parce qu’on était convaincu que le lecteur était une andouille…
Ce matin, une dame est entrée dans la librairie, elle a fait le tour, s’est approchée de la caisse et m’a dit « Vous ne vendez pas de livres, monsieur ? » Je lui ai répondu « Non ! », elle a tourné les talons et elle est repartie. Ce qui signifie que, pour elle, la bande dessinée n’est pas du livre. On s’en amuse…et on n’avait pas envie de l’aider à sortir de sa case.
Ça veut dire que vous attendez un échange réel avec le client.
La BD que j’adore, je ne la conseille pas à des gens détestables. Je ne peux pas imaginer qu’une personne détestable ait les mêmes plaisirs que moi !
Jean-Jacques Roby fait partie des gens intéressants dont l‘esprit crée sans cesse des liens. Nous semblons quitter l’univers de la BD quand il évoque Orson Welles (et cite Hitchcock) qui refuse certaines propositions pour la télé alors qu’il a besoin d’argent pour ses films, et continue de faire de la radio parce qu’il considère que celle-ci n’a pas de limites, qu’à partir du son, toutes les images peuvent arriver, que la radio élargit l’univers et la pensée.
La manière dont la BD triture l’image offre aussi d’infinies possibilités.
Lire de la BD est un apprentissage. Il faut faire la synthèse du texte et de l’image. Or, d’une case à l’autre, il y a énormément de vide. On vit un film à travers son rythme alors que la BD propose tout sauf une vitesse. La violence n’est pas vécue de la même manière au cinéma parce qu’une image chasse l’autre et fait baisser la tension. Dans la BD, une image violente reste en tension. Prenez une image de Velickovic en peinture, il y a forcément un malaise qui s’installe, qui est là.
Il faut un apprentissage, mais ce n’est pas élitiste ?
Non, pour certains enfants c’est naturel.
De l’idée de s’évader. Avec la fugue, il y a une connotation musicale.
On s’évade avec les BD ?
Oui, je lis en écoutant de la musique ; habituellement pas avec du chant, mais il y a des choses remarquables à lire en écoutant La Callas. Certaines BD se prêtent à l’écoute de musique.
Il faut être connaisseur ?
C’est à chacun de choisir en fonction de ses goûts, on ne peut pas conseiller les gens sur ce point. Personnellement, j’aime bien la musique classique sur un roman. C’est mon ami Thierry, qui est ici à BD Fugue avec moi, qui m’a fait découvrir vraiment la musique classique.
Vous aimez créer des liens, entre la BD et le public, entre la musique et la BD.
Le classique s’accorde bien à la littérature parce que le choix est très large, on peut passer de Beethoven à Mozart, de Bruckner à Satie, que j’écoutais de manière plus attentive il y a trente ans. Aujourd’hui, je me dis que je peux l’accorder à tel ou tel roman. Je ne lis ni Musso ni Lévy mais je suis un fan de littérature sud américaine avec laquelle je préfère écouter du classique plutôt que de la salsa.
Vous créez votre univers en même temps que vous lisez.
Je ne peux pas me passer de lire, pour moi, c’est comme manger.
Que lisez-vous en ce moment ?
Je pars en vacances. J’ai acheté cinq romans chez Catherine (de la Librairie Imaginaire). Je lui fais entièrement confiance pour le choix parmi des livres de la rentrée ; j’ai même repris le dernier Delacourt, que j’avais particulièrement aimé. Les intellos trouvent ça détestable, c’est donc rigolo. Je suis plutôt amoureux de Garcia Marquez. J’ai acheté et lu plusieurs fois « Cent ans de solitude ». Je redécouvre chaque fois un univers qui s’enrichit lui-même, ce qui fait que j’ai moins de curiosité pour les nouveaux romanciers.
Vous aimez relire.
Ah oui ! Cet été, j’ai relu « Blanche ou l’oubli » d’Aragon.
Jean-Marie Gourio aime relire.
J’aime lire et relire un bouquin de temps en temps. Si je suis devenu libraire, dans la BD, c’est grâce à un écrivain que j’aime beaucoup que j’ai connu et fréquenté pendant longtemps, c’était Antoine Blondin. Il était un fidèle client de mon restaurant. A jeun, il était passionnant. Quand on lui parlait de poésie, il disait « Chaque fois que je tombe, je m’arrange pour avoir la tête dans les étoiles ».
Au fond, vous êtes avant tout curieux, vous avez l’esprit ouvert. Pour vous, la BD n’est pas un milieu fermé sur lui-même.
Heureusement, sinon nous serions tous morts, la librairie n’existerait plus.
Quand j’ai ouvert ma librairie à Annecy, en 81, il sortait trois cents BD par an, dont beaucoup de mauvaises, on avait le temps de les « travailler ». Aujourd’hui, il en sort quatre cent cinquante par mois. Même si la nouvelle génération de libraires est brillante, elle n’a pas une culture aussi étendue que son aînée. Et puis la BD s’est modifiée, on a vu arriver dans les années 90 des auteurs comme Vautrin, des adaptations d’auteurs comme Modiano, de Sagan, des démarches qui n’ont pas forcément trouvé leur public à cette époque. Il fallait correspondre à des schémas, si on était trop intelligent, on vous éjectait parce qu’on était convaincu que le lecteur était une andouille…
Ce matin, une dame est entrée dans la librairie, elle a fait le tour, s’est approchée de la caisse et m’a dit « Vous ne vendez pas de livres, monsieur ? » Je lui ai répondu « Non ! », elle a tourné les talons et elle est repartie. Ce qui signifie que, pour elle, la bande dessinée n’est pas du livre. On s’en amuse…et on n’avait pas envie de l’aider à sortir de sa case.
Ça veut dire que vous attendez un échange réel avec le client.
La BD que j’adore, je ne la conseille pas à des gens détestables. Je ne peux pas imaginer qu’une personne détestable ait les mêmes plaisirs que moi !
Jean-Jacques Roby fait partie des gens intéressants dont l‘esprit crée sans cesse des liens. Nous semblons quitter l’univers de la BD quand il évoque Orson Welles (et cite Hitchcock) qui refuse certaines propositions pour la télé alors qu’il a besoin d’argent pour ses films, et continue de faire de la radio parce qu’il considère que celle-ci n’a pas de limites, qu’à partir du son, toutes les images peuvent arriver, que la radio élargit l’univers et la pensée.
La manière dont la BD triture l’image offre aussi d’infinies possibilités.
Lire de la BD est un apprentissage. Il faut faire la synthèse du texte et de l’image. Or, d’une case à l’autre, il y a énormément de vide. On vit un film à travers son rythme alors que la BD propose tout sauf une vitesse. La violence n’est pas vécue de la même manière au cinéma parce qu’une image chasse l’autre et fait baisser la tension. Dans la BD, une image violente reste en tension. Prenez une image de Velickovic en peinture, il y a forcément un malaise qui s’installe, qui est là.
Il faut un apprentissage, mais ce n’est pas élitiste ?
Non, pour certains enfants c’est naturel.
On voit que vous aimez créer des liens, des rencontres, « élargir l’univers et la pensée. »
Comme je l’ai dit, j’ai été restaurateur avant d’être libraire, on avait une petite salle de café théâtre. C’était à Limoges, qui vue d’Annecy peut paraître une ville plan plan mais qui bouge parce que c’est une ville étudiante. J’avais dix-neuf ans. On se couchait à minuit pour se lever à six heures ; j’étais déjà passionné de livres et de BD. Ma compagne de cette époque était très cultivée, elle a publié des livres, des romans. Grâce à elle, à d’autres rencontres, j’ai éprouvé le besoin d’évoluer.
Et de rassembler vos activités, d’où le côté bar avec la librairie, les liens avec le festival du cinéma d’animation, le salon de Sevrier….
C’est la façon de déléguer qui a fait évoluer les choses. Il y a d’autres points de vente, à Grenoble, Besançon, Bordeaux, Toulouse, Nice. Ici, Vincent a repris la librairie, maintenant j’ai envie de voyager. Avec mon épouse, nous n’avons pas d’enfant, c’est donc une vraie liberté. Ça tombe bien, on ne les aime pas, les enfants ! (grand rire ).
Puisque nous parlons de l’avenir, avec toute l’équipe nous réfléchissons aujourd’hui à la notion de décroissance. La production actuelle est telle que nous préférons sélectionner mieux les ouvrages que nous proposons, quitte à perdre un peu de chiffre d’affaires. Ne plus travaille dans l’axe des éditeurs, en nous investissant plus. Il faut en même temps tenir compte qu’une ville comme Annecy est chère, qu’il ne faut donc pas mal payer nos collaborateurs alors que la rentabilité est quasiment absente dans ce métier.
Ici, nous sommes un peu privilégiés parce que la librairie a une histoire, les gens nous font confiance depuis trente-sept ans, ils ont pris des habitudes et s’il arrive qu’on leur déplaise, on leur déplaît moins que les concurrents.
[Et de parler de Grenoble, du maire écolo, du tri sélectif…]
À vous entendre, on se rend vite compte que vous souhaitez être un citoyen curieux, éclairé.
Sauf que la politique ne m’intéresse pas. J’habite un village de six cents habitants. Aux élections , il y a eu trois listes qui ont du mal à se réconcilier pour de vieilles histoires qui ressortent. La question est avant tout d’aimer ou non les gens.
On revient à Antoine Blondin. Vous étiez à bonne école pour aimer les gens.
Il venait souvent au restaurant accompagné d’Yvan Audouard. Ces gens m’ont éclairé comme ils ont éclairé beaucoup d’autres.
Oui, mais il faut accepter d’être éclairé.
Pour moi, la principale qualité d’un individu est sa curiosité. C’est sans doute à mettre en relation avec l’histoire de mon père. Il a échappé de justesse au massacre d’Oradour parce qu’avec son frère, ils ont vu arriver la division Das Reich et ont pu se planquer.
A l’époque, mon père était domestique dans une maison bourgeoise. Il a donc réchappé au massacre et il est ainsi devenu une sorte de personnage, avec son frère. Le médecin qui les employait leur a demandé ce qu’ils souhaitaient faire. Mon père désirait devenir tailleur de pierre. On l’a parrainé pour qu’il devienne compagnon.
Vous avez hérité de tout ceci.
Comme ma sœur qui est devenue, elle aussi, chef d’entreprise à dix-neuf ans.
Ce qui explique votre attitude par rapport à votre équipe.
Qui est peut-être aussi une forme de faiblesse. Ce que j’ai vécu, ce que j’ai fait à parfois été difficile et je ne voudrais pas que les autres vivent ces douleurs. Apprendre à dire oui, ou à dire non, est une forme de faiblesse, dans les deux sens parce qu’on n’arrive pas à trouver le bon équilibre. Mon père, qui était un sage, me disait qu’un équilibre se construit seulement sur des déséquilibres. C’est ce qui m’a amené à me cultiver en autodidacte, sans faire d’études, parce que je voulais travailler, être à mon compte. Je ne voulais pas travailler pour le compte d’une société parce que je voyais bien que les patrons étaient injustes.
[La conversation se poursuit en un tour d’horizon social et politique au niveau de la France et de l’Europe…]
Comme je l’ai dit, j’ai été restaurateur avant d’être libraire, on avait une petite salle de café théâtre. C’était à Limoges, qui vue d’Annecy peut paraître une ville plan plan mais qui bouge parce que c’est une ville étudiante. J’avais dix-neuf ans. On se couchait à minuit pour se lever à six heures ; j’étais déjà passionné de livres et de BD. Ma compagne de cette époque était très cultivée, elle a publié des livres, des romans. Grâce à elle, à d’autres rencontres, j’ai éprouvé le besoin d’évoluer.
Et de rassembler vos activités, d’où le côté bar avec la librairie, les liens avec le festival du cinéma d’animation, le salon de Sevrier….
C’est la façon de déléguer qui a fait évoluer les choses. Il y a d’autres points de vente, à Grenoble, Besançon, Bordeaux, Toulouse, Nice. Ici, Vincent a repris la librairie, maintenant j’ai envie de voyager. Avec mon épouse, nous n’avons pas d’enfant, c’est donc une vraie liberté. Ça tombe bien, on ne les aime pas, les enfants ! (grand rire ).
Puisque nous parlons de l’avenir, avec toute l’équipe nous réfléchissons aujourd’hui à la notion de décroissance. La production actuelle est telle que nous préférons sélectionner mieux les ouvrages que nous proposons, quitte à perdre un peu de chiffre d’affaires. Ne plus travaille dans l’axe des éditeurs, en nous investissant plus. Il faut en même temps tenir compte qu’une ville comme Annecy est chère, qu’il ne faut donc pas mal payer nos collaborateurs alors que la rentabilité est quasiment absente dans ce métier.
Ici, nous sommes un peu privilégiés parce que la librairie a une histoire, les gens nous font confiance depuis trente-sept ans, ils ont pris des habitudes et s’il arrive qu’on leur déplaise, on leur déplaît moins que les concurrents.
[Et de parler de Grenoble, du maire écolo, du tri sélectif…]
À vous entendre, on se rend vite compte que vous souhaitez être un citoyen curieux, éclairé.
Sauf que la politique ne m’intéresse pas. J’habite un village de six cents habitants. Aux élections , il y a eu trois listes qui ont du mal à se réconcilier pour de vieilles histoires qui ressortent. La question est avant tout d’aimer ou non les gens.
On revient à Antoine Blondin. Vous étiez à bonne école pour aimer les gens.
Il venait souvent au restaurant accompagné d’Yvan Audouard. Ces gens m’ont éclairé comme ils ont éclairé beaucoup d’autres.
Oui, mais il faut accepter d’être éclairé.
Pour moi, la principale qualité d’un individu est sa curiosité. C’est sans doute à mettre en relation avec l’histoire de mon père. Il a échappé de justesse au massacre d’Oradour parce qu’avec son frère, ils ont vu arriver la division Das Reich et ont pu se planquer.
A l’époque, mon père était domestique dans une maison bourgeoise. Il a donc réchappé au massacre et il est ainsi devenu une sorte de personnage, avec son frère. Le médecin qui les employait leur a demandé ce qu’ils souhaitaient faire. Mon père désirait devenir tailleur de pierre. On l’a parrainé pour qu’il devienne compagnon.
Vous avez hérité de tout ceci.
Comme ma sœur qui est devenue, elle aussi, chef d’entreprise à dix-neuf ans.
Ce qui explique votre attitude par rapport à votre équipe.
Qui est peut-être aussi une forme de faiblesse. Ce que j’ai vécu, ce que j’ai fait à parfois été difficile et je ne voudrais pas que les autres vivent ces douleurs. Apprendre à dire oui, ou à dire non, est une forme de faiblesse, dans les deux sens parce qu’on n’arrive pas à trouver le bon équilibre. Mon père, qui était un sage, me disait qu’un équilibre se construit seulement sur des déséquilibres. C’est ce qui m’a amené à me cultiver en autodidacte, sans faire d’études, parce que je voulais travailler, être à mon compte. Je ne voulais pas travailler pour le compte d’une société parce que je voyais bien que les patrons étaient injustes.
[La conversation se poursuit en un tour d’horizon social et politique au niveau de la France et de l’Europe…]
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