Téo Jaffre, artiste photographe et vidéaste à l'univers incroyable, est venu nous expliquer comment le jeu lui a permis d'être lui-même dans ses créations et a pu développer son activité.
Téo voulait devenir photographe et faire des clips, c’est un parcours difficile car, avec tous les moyens de communication actuels, c’est accessible à tous. Il a débuté avec le caméscope de son père et l’appareil photo argentique de sa mère. Autodidacte, il a développé un style particulier et un univers qui fait qu’on parle de lui aujourd’hui. Créatif, il ne protège pas forcément son image, il est libre de faire ce qu’il veut : s'il veut se déguiser en ananas il le fait! Il se met littéralement en scène.
Durant cette conférence, il s'est focalisé sur l'aspect vidéo, clips. Son objectif est de faire des remakes de musique, il change un peu les paroles et crée des clips créatifs. Il a commencé étudiant, avec un ami à lui qui est devenu son collègue, Pierre Emilio, qu'il a rencontré à l’IUT dans la file d'attente du self. Il était à l'époque une blog-star. Il a travaillé ensuite son site de photos, a monté son entreprise. Il a réalisé sa bande démo avec plusieurs projets afin de présenter son travail. Téo a ensuite créé son site internet et, à partir de ce moment, a été contacté pour faire des clips.
Ils - Téo et Pierre - ont réalisé une vidéo où Téo s’est mis en scène, celle-ci n'a pas été beaucoup vue mais a obtenu de nombreux commentaires entraînants, ce qui leur a valu ensuite 3 contrats. Ils ont donc continué à faire d’autres vidéos qui à leur tour ont apporté de nouveaux clients chaque fois. Ils affichent des messages dans leurs vidéos : « Nous sommes capables de faire ça... », ils montrent qu’ils sont polyvalents.
Ils ne font pas de démarchage, ils fonctionnent beaucoup avec le bouche à oreille. Les clients aiment le fait qu’ils osent, ils ont atteint une crédibilité technique. Ils sont contactés par tous types de clients, qui font appel à des créatifs.Même si leurs idées sont parfois refoulées, ils cherchent toujours à évoluer !
En partant dans tes délires, tu attires des clients qui n’ont vraiment rien à voir !
J'ai travaillé avec des avocats, des artistes... J'ai fait des photos décalées de mon grand père et j'ai même été contacté par une maison de retraite ! On ne se rend pas compte de l'écho que peuvent avoir certaines photos. Les gens pensent « Qui peut le plus, peut le moins », c'est-à-dire que si je suis capable de faire ça, je dois pouvoir faire ça.
Tu ne fais pas forcément toujours ce que tu veux ?
Les projets créatifs font rêver mais même quand c’est créatif, c’est très compliqué de s’amuser car on a des limites du moment qu’il y a un contrat. Parfois on me dit qu'une photo est trop plate, « elle est trop toi », « c’est pas assez toi »..., si le client estime qu’il faut refaire je refais avec plaisir. Quand je m’amuse, les gens ont peur mais les clients adorent !
Est-ce que tu gardes toujours ton positionnement ? Refuses-tu de réaliser des projets parfois ?
Le mariage c’est ce qui me stresse le plus, j’ai dit stop. Mais je prends plaisir à faire des photos de couple, de cabinets... je suis positif tout le temps, j’ai une grande liberté et j’en prends conscience. On a une certaine liberté que les boîtes de communication n’ont pas aujourd’hui. Il m'est arrivé seulement deux fois de refuser un projet pour tout vous dire.
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