Nous avons pu rencontrer Marguerite de retour chez elle, nature, débarrassée de sa clarine et des fleurs qui la transformaient en bouquet.
Marguerite, vous étiez l’une des stars de la descente des Alpages, hier 14 octobre à Annecy.
Je préfèrerais que vous parliez de retour des Alpages plutôt que de descente. Le mot « descente » me hérisse le poil parce qu’il évoque inévitablement la descente d’organe. Imaginez combien il est difficile de marcher avec un truc hypertrophié entre les jambes ! On nous pousse à produire, produire…alors la descente, je ne veux plus en entendre parler.
Vous étiez tout de même magnifique avec votre clarine et votre bouquet !
Tu parles ! Vous vous promèneriez avec une cloche au cou ? Il y a des gens qui, paraît-il, se plaignent du bruit des cloches et d’autres qui se moquent de ceux qui se plaignent…Est-ce qu’on a demandé leur avis aux vaches ? Est-ce que c’est rigolo de trimballer un truc qui vous sonne aux oreilles toute la journée ? Vous vous en fichez ! On commence à placer des puces électroniques sur les humains parce que ce serait plus pratique et on demeure dans le folklore avec les animaux. Quant au bouquet ! je suis allergique à certaines fleurs, alors… !
Il y avait , paraît-il, dix mille personnes pour admirer et applaudir ce retour des Alpages.
Ce qui prouve que les gens n’ont pas grand chose à faire ! Est-ce qu’on a demandé leur autorisation aux animaux pour les faire défiler, les exhiber ? Je suis peut-être une bête, mais je ne suis pas idiote. Les animaux ont des droits ! Qu’on nous fiche la paix, au moins jusqu’au moment où on finira dans vos assiettes et où toute la tendresse que vous voyez dans notre regard se transformera en tendreté que rehausseront non plus des fleurs mais quelques herbes.
Marguerite, vous étiez l’une des stars de la descente des Alpages, hier 14 octobre à Annecy.
Je préfèrerais que vous parliez de retour des Alpages plutôt que de descente. Le mot « descente » me hérisse le poil parce qu’il évoque inévitablement la descente d’organe. Imaginez combien il est difficile de marcher avec un truc hypertrophié entre les jambes ! On nous pousse à produire, produire…alors la descente, je ne veux plus en entendre parler.
Vous étiez tout de même magnifique avec votre clarine et votre bouquet !
Tu parles ! Vous vous promèneriez avec une cloche au cou ? Il y a des gens qui, paraît-il, se plaignent du bruit des cloches et d’autres qui se moquent de ceux qui se plaignent…Est-ce qu’on a demandé leur avis aux vaches ? Est-ce que c’est rigolo de trimballer un truc qui vous sonne aux oreilles toute la journée ? Vous vous en fichez ! On commence à placer des puces électroniques sur les humains parce que ce serait plus pratique et on demeure dans le folklore avec les animaux. Quant au bouquet ! je suis allergique à certaines fleurs, alors… !
Il y avait , paraît-il, dix mille personnes pour admirer et applaudir ce retour des Alpages.
Ce qui prouve que les gens n’ont pas grand chose à faire ! Est-ce qu’on a demandé leur autorisation aux animaux pour les faire défiler, les exhiber ? Je suis peut-être une bête, mais je ne suis pas idiote. Les animaux ont des droits ! Qu’on nous fiche la paix, au moins jusqu’au moment où on finira dans vos assiettes et où toute la tendresse que vous voyez dans notre regard se transformera en tendreté que rehausseront non plus des fleurs mais quelques herbes.
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