_ Son truc de tapis ?Difficulté de la pensée et du langage à restituer une réalité, s’il y en a une.
_ De décoration intérieure.
_ Mieux vaut être fidèle à des idées qu’à des gens. A force d’être fidèle à des gens, on finit par faire du camping avec Hitler.Abstrait, concret, continuité de pensée ?
Comment dire la « réalité » ? Comment la vivre ? Comment avoir une véritable discussion qui ne soit ni entravée par les convenances, ni par l’imprécision du langage, ni par la pensée préfabriquée sans tomber dans le cynisme ou bien dans le mensonge plus ou moins conscient ?
Est-on addict à la branlette à 13 ans ou bien est-ce une activité naturelle ? Ou mettre le curseur ?
_ Je veux me rendre utile.L’un des grands thèmes de Linda Vista est le désir.
_ Moi non ; Je n’aime pas mon boulot mais je corresponds à mon boulot.
Notre société nous l’a fait perdre au point de nous faire dépendre de coachs de vie, au point de faire passer la vie pour un karaoké au sein duquel nous répétons des paroles et des postures préfabriquées ; on retrouve là l’album de Fabien Vehlmann « Les derniers jours d’un immortel » dont certains personnages se contentent de jouer, le mieux possible, des rôles pré-écrits. La qualité de la vie réside alors dans la manière de jouer son personnage… ce qui renvoie à l’utilité, à la portée de l’art.
Bergman, Kubrick et son Barry Lyndon accompagnent le propos de Tracy Letts. Barry Lyndon et sa réflexion sur l’identité, sur le jeu. Buñuel aussi qui invite ses personnages sur la route du destin et de l’aventure alors que Dominique Pitoiset utilise une scène qui tourne autour de son axe central, symbole de la répétition et de l’enfermement.
Beckett pointe le bout du nez :
_ Disons que je dis que c’est ce que tu devrais faire.. Tout ce qui est important est ce que tu vas faire… Mon conseil est « Tu vas faire ce que tu vas faire. »
Absurde ?
Sagesse qui rejoint celle de Pierre Soulages « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. » Beckett, Soulages, avec une pointe de Shadoks. Et puis des décalages à la Woody Allen. Sans oublier ce bon Horace et son Carpe Diem car tout choix est un renoncement et qu’il faut donc apprendre à vivre dans l’instant. Ce qui se joue sur la scène aussi bien que dans la vie est UN possible parmi bien d’autres, sans répétition préalable, sans citation extraite d’un film en guise de dialogue. Foin des films Marvel, des super-héros !
Regarder le monde ou bien le vivre ?
_ Disons que je dis que c’est ce que tu devrais faire.. Tout ce qui est important est ce que tu vas faire… Mon conseil est « Tu vas faire ce que tu vas faire. »
Absurde ?
Sagesse qui rejoint celle de Pierre Soulages « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. » Beckett, Soulages, avec une pointe de Shadoks. Et puis des décalages à la Woody Allen. Sans oublier ce bon Horace et son Carpe Diem car tout choix est un renoncement et qu’il faut donc apprendre à vivre dans l’instant. Ce qui se joue sur la scène aussi bien que dans la vie est UN possible parmi bien d’autres, sans répétition préalable, sans citation extraite d’un film en guise de dialogue. Foin des films Marvel, des super-héros !
Regarder le monde ou bien le vivre ?
La photo argentique comportait une phase de révélation de l’image ; le numérique ne sert-il qu’à compter, emmagasiner ? Dénombrer ? Collecter sans hiérarchie ?
Comment s’évader du vaste zoo dont nous faisons de plus en plus partie ?
Peut-être en retrouvant la passion du déclic, du dé-clic, du dé-like artificiel en nous recentrant sur notre véritable désir lié à notre nécessité d’être un individu. Entier étymologiquement et dans les faits.
En oubliant, dans ce pique nique permanent de la vie, de nous encombrer d’une glacière de souvenirs, de convenances, de préjugés.
Il ne s’agit plus alors de voir le monde à travers un objectif, de l’enserrer dans des mots, de le prendre par la chatte mais de le vivre et de se vivre.
La mise en scène de Dominique Pitoiset apporte de la fluidité et de la légèreté à ce texte riche de niveaux d’écoute et d’interprétations. Il joue d’une sorte de mise en abyme entre un premier plan vidéo, la scène elle-même et les entrailles d’un arrière bar entrevu. Le public, l’intime, l’inconscient… tout s’entremêle en un mouvement permanent et emporte le spectateur très loin.
Du côté de cette liberté qui correspond à un désir et à une nécessité intérieurs ?
Comment s’évader du vaste zoo dont nous faisons de plus en plus partie ?
Peut-être en retrouvant la passion du déclic, du dé-clic, du dé-like artificiel en nous recentrant sur notre véritable désir lié à notre nécessité d’être un individu. Entier étymologiquement et dans les faits.
En oubliant, dans ce pique nique permanent de la vie, de nous encombrer d’une glacière de souvenirs, de convenances, de préjugés.
Il ne s’agit plus alors de voir le monde à travers un objectif, de l’enserrer dans des mots, de le prendre par la chatte mais de le vivre et de se vivre.
La mise en scène de Dominique Pitoiset apporte de la fluidité et de la légèreté à ce texte riche de niveaux d’écoute et d’interprétations. Il joue d’une sorte de mise en abyme entre un premier plan vidéo, la scène elle-même et les entrailles d’un arrière bar entrevu. Le public, l’intime, l’inconscient… tout s’entremêle en un mouvement permanent et emporte le spectateur très loin.
Du côté de cette liberté qui correspond à un désir et à une nécessité intérieurs ?
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