Deux journées pour penser le changement climatique toutes disciplines confondues, artistes, scientifiques, photographes, historiens, philosophes…en espérant qu’un jour le philosophe parlera paysan, l’artiste parlera multilingue (ce qu’il fait déjà un peu), l’historien comprendra l’enseignant et que tout le monde pensera hors des catégories préétablies.
Ces deux journées commençaient par une conférence/discussion d’Agnès Sinaï intitulée « L’anthropocène, nouvelle catégorie de l’entendement ».
D’un point de vue normal, voilà un ensemble de mots impressionnant ! Mais l’anthropocène est simplement l’ère de l’Homme qui, bien après le paléolithique, le néolithique, les âges des métaux…l’ère du Jurassic Park assez atypique, débute grosso modo avec la bombe atomique et la capacité de l’homme à s’auto détruire !
La nature devient alors un enchevêtrement d’archives de l’activité humaine destructive et incontrôlée dans lequel se heurtent ou de mêlent des temporalités différentes qui mènent à un basculement, à une modification du cours du temps qui pourrait entraîner notre disparition et fait apparaître de nouveaux continents comme celui du plastique qui se promène de par les mers.
Cependant, nos cadres de pensée et de représentation ne suivent pas ces évolutions et ces transformations qui conduisent à la destruction de la nature et de ses ressources. Ce décalage engendre soit le déni, soit le vertige dans l’appréhension de ces changements.
L’Institut Momentum, dont Agnès Sinaï est la fondatrice, publie des ouvrages sur la décroissance et envisage des solutions aux problématiques actuelles, notamment concernant l’Ile de France.
Qu’une école d’art soit à l’initiative de ces réflexions sur le réchauffement climatique, sur l’effondrement des Alpes, les causes humaines et les effets de cette évolution rappelle qu’un modèle de société doit fonctionner sur des récits, sur la possibilité et le désir de se projeter ensemble dans l’avenir au lieu de subir la réalité actuelle qui nous est servie pré-conditionnée, par packs entiers avec prix promotionnels si achats importants de préjugés, d’évidences et de banalités.
Que ces deux journées se soient déroulées au château de Duingt qui s’ouvre à la culture sous le nom de « Presqu’île de l’imaginaire » est prometteur pour cet avenir.
Ces deux journées commençaient par une conférence/discussion d’Agnès Sinaï intitulée « L’anthropocène, nouvelle catégorie de l’entendement ».
D’un point de vue normal, voilà un ensemble de mots impressionnant ! Mais l’anthropocène est simplement l’ère de l’Homme qui, bien après le paléolithique, le néolithique, les âges des métaux…l’ère du Jurassic Park assez atypique, débute grosso modo avec la bombe atomique et la capacité de l’homme à s’auto détruire !
La nature devient alors un enchevêtrement d’archives de l’activité humaine destructive et incontrôlée dans lequel se heurtent ou de mêlent des temporalités différentes qui mènent à un basculement, à une modification du cours du temps qui pourrait entraîner notre disparition et fait apparaître de nouveaux continents comme celui du plastique qui se promène de par les mers.
Cependant, nos cadres de pensée et de représentation ne suivent pas ces évolutions et ces transformations qui conduisent à la destruction de la nature et de ses ressources. Ce décalage engendre soit le déni, soit le vertige dans l’appréhension de ces changements.
L’Institut Momentum, dont Agnès Sinaï est la fondatrice, publie des ouvrages sur la décroissance et envisage des solutions aux problématiques actuelles, notamment concernant l’Ile de France.
Qu’une école d’art soit à l’initiative de ces réflexions sur le réchauffement climatique, sur l’effondrement des Alpes, les causes humaines et les effets de cette évolution rappelle qu’un modèle de société doit fonctionner sur des récits, sur la possibilité et le désir de se projeter ensemble dans l’avenir au lieu de subir la réalité actuelle qui nous est servie pré-conditionnée, par packs entiers avec prix promotionnels si achats importants de préjugés, d’évidences et de banalités.
Que ces deux journées se soient déroulées au château de Duingt qui s’ouvre à la culture sous le nom de « Presqu’île de l’imaginaire » est prometteur pour cet avenir.
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