Une soirée glamour et engagée
Dès 19h, l'avenue Montaigne s'est métamorphosée en un véritable tapis rouge, attirant une multitude de personnalités. Parmi les invités prestigieux figuraient Catherine Deneuve, Laetitia Casta, Teddy Riner, Slimane et Amel Bent, ainsi que JoeyStarr, Kev Adams, Ibrahim Maalouf, Elie Semoun et Stéphane Bern. Le monde politique était également présent, avec la participation de l'ancien ministre Philippe Douste-Blazy.
À 20h30 précises, Omar Harfouch a pris possession de la scène, accompagné de l'orchestre symphonique Béziers Méditerranée, composé de 45 musiciens sous la direction de Mathieu Bonnin. La violoniste Anne Gravoin a également enrichi l'interprétation du concerto. Le programme a présenté plusieurs œuvres d'Omar Harfouch, telles que la Fantaisie orientale, Tripoli et Save one life you save Humanity. Le moment fort de la soirée a été l'interprétation émotive de Beyrouth ne meurs pas, un hommage poignant à la capitale libanaise qui a profondément touché le public.
À 20h30 précises, Omar Harfouch a pris possession de la scène, accompagné de l'orchestre symphonique Béziers Méditerranée, composé de 45 musiciens sous la direction de Mathieu Bonnin. La violoniste Anne Gravoin a également enrichi l'interprétation du concerto. Le programme a présenté plusieurs œuvres d'Omar Harfouch, telles que la Fantaisie orientale, Tripoli et Save one life you save Humanity. Le moment fort de la soirée a été l'interprétation émotive de Beyrouth ne meurs pas, un hommage poignant à la capitale libanaise qui a profondément touché le public.
Un message de paix qui résonne au-delà de la musique
Au-delà de la performance artistique, ce concert portait un message fort, particulièrement poignant alors que le Liban traverse actuellement une période de conflit. Omar Harfouch, marqué par son enfance pendant la guerre civile au Liban, a utilisé sa musique comme vecteur de dialogue entre les cultures. Avant l'interprétation du Concerto pour la Paix, une œuvre de 17 minutes, Omar Harfouch a partagé un discours émouvant, soulignant l'importance de la musique comme outil de paix et de changement. Il a rappelé à son audience que « quiconque sauve une vie sauve l'humanité toute entière », citant à la fois la Torah et le Coran. Il a exhorté les décideurs présents dans l’audience, « quelle que soit leur appartenance politique ou obédience religieuse » à trouver « enfin le chemin de la paix ». Le final fut grandiose, avec l'entrée surprise d'une chorale qui s'est placée au milieu du public pour interpréter Salam (paix en arabe), un chant a capella qui a charmé l'assemblée.
À l'issue de la représentation, le public a exprimé un enthousiasme unanime. Cette prestation au Théâtre des Champs-Élysées constitue un jalon significatif dans le parcours artistique d'Harfouch, consolidant sa réputation de musicien engagé. Sa capacité à fédérer une audience prestigieuse autour d'un message de paix s'avère particulièrement pertinente dans le contexte actuel du Moyen-Orient.
Les amateurs de musique en Suisse devront patienter pour assister à la performance d'Omar Harfouch. Initialement programmé le 20 septembre au siège des Nations unies à Genève, le concert a été reprogrammé au 10 décembre 2024. Cette nouvelle date revêt une symbolique particulière, coïncidant avec le 76e anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'Assemblée générale de l'ONU. Ce choix délibéré souligne l'engagement profond d'Omar Harfouch envers les principes universels de paix et de dignité humaine.
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