Est-on plus proche du Centre du Monde à 100 mètres de celui-ci qu’à 20, 200 ou plus loin ? Y bénéficie-t-on mieux et plus qu’ailleurs des vibrations daliniennes qui confinent à celles d’un thaumaturge aux moustaches turgescentes ?
La question est d’importance concernant l’actuelle exposition d’ORSTEN GROOM à proximité de cet épicentre car l’artiste est intimement intéressé par les vibrations telluriques et extatiques que traduisait sa précédente exposition POMPEII MASTURBATOR inspirée de ce personnage pompéien retrouvé figé pour l’éternité en pleine masturbation et en épectase.
Ne serait-ce pas, justement, le rôle de l’artiste de bouleverser la donne, de transgresser et de sublimer le triste rationnel quand les gestionnaires se contentent de prétendre changer de logiciel ou de paradigme ?
L’œuvre de l’artiste comme secousse sismique jouissive, éjaculatoire de sens nouveaux ?
L’exposition s’intitule EXOPULITAÏ. Cette expression pose indirectement la question du statut de l’artiste qui vivrait à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la société, en être double.
C’est peut-être ce que donne à voir GHETTO qui, outre les références à l’Histoire, offre derrière le quadrillage d’un grillage un polichinelle, un masque de carnaval, un bouc, Orphée ? peut-être.
Ghetto ? Zoo ? Nous dans un zoo en miroir. Fusion et confusion volontaires soulignées par la violence des couleurs.
Le travail d’Orsten Groom (pseudo d’artiste, double de soi) s’inscrit en profondeur dans le mouvement ethnologique analysé par Mickaïl Bakhtine qui voit le thème du carnaval sous-jacent et transversal à toute la culture européenne et à d’autres. En littérature, on le retrouve par exemple chez Rabelais, Maupassant, Hugo… Le carnaval n’est pas un divertissement pascalien mais l’expression forte et vivante d’une indispensable puissance subversive qui chamboule l’ordre établi. Y contribuent les masques, les inversions de tous ordres, les défilés, les excès, la violence, la sexualité débridée.
La question est d’importance concernant l’actuelle exposition d’ORSTEN GROOM à proximité de cet épicentre car l’artiste est intimement intéressé par les vibrations telluriques et extatiques que traduisait sa précédente exposition POMPEII MASTURBATOR inspirée de ce personnage pompéien retrouvé figé pour l’éternité en pleine masturbation et en épectase.
Apocalypse et jouissance !
Fusion des contraires.
Fusion des contraires.
Ne serait-ce pas, justement, le rôle de l’artiste de bouleverser la donne, de transgresser et de sublimer le triste rationnel quand les gestionnaires se contentent de prétendre changer de logiciel ou de paradigme ?
L’œuvre de l’artiste comme secousse sismique jouissive, éjaculatoire de sens nouveaux ?
L’exposition s’intitule EXOPULITAÏ. Cette expression pose indirectement la question du statut de l’artiste qui vivrait à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la société, en être double.
C’est peut-être ce que donne à voir GHETTO qui, outre les références à l’Histoire, offre derrière le quadrillage d’un grillage un polichinelle, un masque de carnaval, un bouc, Orphée ? peut-être.
Ghetto ? Zoo ? Nous dans un zoo en miroir. Fusion et confusion volontaires soulignées par la violence des couleurs.
Le travail d’Orsten Groom (pseudo d’artiste, double de soi) s’inscrit en profondeur dans le mouvement ethnologique analysé par Mickaïl Bakhtine qui voit le thème du carnaval sous-jacent et transversal à toute la culture européenne et à d’autres. En littérature, on le retrouve par exemple chez Rabelais, Maupassant, Hugo… Le carnaval n’est pas un divertissement pascalien mais l’expression forte et vivante d’une indispensable puissance subversive qui chamboule l’ordre établi. Y contribuent les masques, les inversions de tous ordres, les défilés, les excès, la violence, la sexualité débridée.
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Ghetto (détail de l'Histoire)
Les œuvres d’artistes, d’Orsten Groom en l’occurrence, dépassent la mise en scène convenue, narrative et évocatrice de quelque chose, pour redonner force, vie, immédiateté à l’art.
Ne serait-il pas envisageable d’inverser notre lecture du monde et de considérer que nous célébrons désormais le carnaval toute l’année en portant en permanence un masque qui, nous cachant, nous conduit à renoncer à la quête permanente et changeante d’identité, à figer les possibles en une identité sociale et professionnelle bien définie ?
Ne serait-il pas envisageable d’inverser notre lecture du monde et de considérer que nous célébrons désormais le carnaval toute l’année en portant en permanence un masque qui, nous cachant, nous conduit à renoncer à la quête permanente et changeante d’identité, à figer les possibles en une identité sociale et professionnelle bien définie ?
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